International
Emmanuel Macron, à trois semaines de l’élection présidentielle, se veut donc rassembleur plus que jamais en pratiquant à la mémoire de la guerre d’Algérie le « en même temps » qui lui est cher.
Le dossier chinois était un premier pas. Quid du dossier liant les Biden avec l’Ukraine en cette période très tendue ?
Nul ne sait ce qui se passe vraiment et comment va se finir cette guerre. La désinformation atteint des niveaux époustouflants et la vertu de prudence devrait davantage inspirer les moralistes de la bien-pensance.
Pauvres confrères qui, après avoir chanté les louanges du nationalisme ukrainien, découvrent aujourd’hui que le nationalisme russe n’est pas que peau de balle et balai de crin et qu’il est possible de critiquer la politique étrangère de sa propre patrie tout en y demeurant indéfectiblement attaché.
Tout cela va-t-il vraiment impressionner le peuple qui a subi le communisme, la guerre contre l’Allemagne nazie et les 1.800 % d’inflation de 1992 ? Et pour nous, quel sera le prix à payer ?
On sort de la guerre de deux manières, soit par la négociation et les compromis, soit par la destruction de l’un ou l’autre. Il faut trouver une solution raisonnable.
On essaie de nous faire croire que cette guerre est un conflit existentiel entre la lumière et l’obscurité, entre la démocratie et la dictature, alors qu’elle n’est que l’héritière des conflits du siècle passé, qu’un énième épisode dans cette grande saga qui dure depuis cent ans et qu’un prétexte pour conserver ce qui est vraiment en jeu : la suprématie américaine.
Il ne faut jamais insulter le passé, le présent et l’avenir.
Ce week-end, c’est au tour de Carrefour de manifester son courage, dévoilant pour ce faire ses compétences géopolitiques : modestement, à son échelle, le petit magasin a imité les sanctions qu’imposent les grands depuis quelques semaines à l’égard de la Russie.
Un aveu d’impuissance qui en dit long sur les errements des instances européennes en matière diplomatique.
M. Macron devrait savoir qu’une diplomatie efficace exige de la discrétion et que les mises en scène tapageuses servent peut-être sa campagne mais pas la paix
Pour les fidèles de toutes les Églises, cette guerre, si elle n’est évidemment pas religieuse, effraie par son envergure et par le tragique de son constat : aux portes de l’Europe, des chrétiens tuent d’autres chrétiens.
Avec le chantage à peine voilé au nucléaire, puis maintenant celui des attaques chimiques, Poutine dégaine toutes ses armes pour faire plier ses adversaires
47 % des Américains se considèrent républicains, face à 42 % de démocrates.
Josep Borrell ne fait que confirmer ce que certains affirment depuis le début de ce conflit fratricide : la culpabilité de Vladimir Poutine ne saurait excuser les responsabilités des institutions européennes et de leur maître américain.
Pour soutenir l’Ukraine, son voisin pugnace, la Pologne vient de faire une proposition originale qui semble, au premier abord, généreuse et pétrie de bon sens.
« Mon mari est resté à la maison, il combattra quand on le lui demandera. J’espère rentrer en Ukraine bientôt. Pour l’instant, je compte rester en Moldavie. »
Le géopolitologue Alexandre del Valle revient sur l’action du Premier ministre israélien Naftali Bennett, qui s’improvise médiateur dans la guerre russo-ukrainienne. Vous êtes géopolitologue. Le
Un patriotisme gastronomique qui oblige les forces de l’ordre à protéger deux autres restaurants parisiens aux noms pouvant prêter à confusion.
La Russie et l’Ukraine sont pour nous des fournisseurs vitaux. Sans eux c’est la disette. Le vice-président de la Commission européenne l’a dit : ce qu’il nous faut, c’est du « courage » et de la « ténacité ».
De manière stupéfiante, le président Nicolás Maduro a confirmé avoir reçu, samedi soir, une délégation du gouvernement des États-Unis où « les questions sensibles intéressant les deux pays », dont celle de l’énergie, ont été abordées pendant « deux heures »
Dans un article du 6 mars dernier, le New York Times évoque le fait que les États-Unis et l’OTAN se rapprochent d’une confrontation directe avec la Russie.
Appelés à quitter la France « au sifflet », les soldats du 27e bataillon de chasseurs alpins et ceux du 4e chasseurs, deux régiments issus de l’armée de terre, ont été placés « en réserve » à moins d’une centaine de kilomètres de la frontière ukrainienne.
Les deux partenaires de la France, Allemagne et Espagne, rechignent encore et toujours à donner le feu vert au dernier volet de cette entreprise : la création d’un avion de combat hors normes.
L’hystérie médiatique actuelle permet difficilement d’analyser objectivement l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il faut pourtant comprendre pourquoi, et à la surprise quasi générale, Vladimir Poutine a décidé de franchir le Rubicon pour une opération à très hauts risques.
Les jours suivants, les belligérants se munirent de sacs de confettis. La liste des sanctions s’allongeait, toutes plus amusantes les unes que les autres.
Ce vendredi, le journaliste Fabrice Arfi a publié, sur Twitter, les noms de trois oligarques russes qui n’ont pas (du moins pas encore) fait l’objet de sanctions de la part du gouvernement français.
Acculé au tragique, n’est-il pas devenu, quoi qu’on en pense, par ses déclarations irresponsables qui veulent entraîner les Européens et l’OTAN jusqu’à l’irréparable, l’imprévisible pyromane de l’escalade militaire la plus dangereuse qui soit ?
Emmanuel Macron, à trois semaines de l’élection présidentielle, se veut donc rassembleur plus que jamais en pratiquant à la mémoire de la guerre d’Algérie le « en même temps » qui lui est cher.
Le dossier chinois était un premier pas. Quid du dossier liant les Biden avec l’Ukraine en cette période très tendue ?
Nul ne sait ce qui se passe vraiment et comment va se finir cette guerre. La désinformation atteint des niveaux époustouflants et la vertu de prudence devrait davantage inspirer les moralistes de la bien-pensance.
Pauvres confrères qui, après avoir chanté les louanges du nationalisme ukrainien, découvrent aujourd’hui que le nationalisme russe n’est pas que peau de balle et balai de crin et qu’il est possible de critiquer la politique étrangère de sa propre patrie tout en y demeurant indéfectiblement attaché.
Tout cela va-t-il vraiment impressionner le peuple qui a subi le communisme, la guerre contre l’Allemagne nazie et les 1.800 % d’inflation de 1992 ? Et pour nous, quel sera le prix à payer ?
On sort de la guerre de deux manières, soit par la négociation et les compromis, soit par la destruction de l’un ou l’autre. Il faut trouver une solution raisonnable.
On essaie de nous faire croire que cette guerre est un conflit existentiel entre la lumière et l’obscurité, entre la démocratie et la dictature, alors qu’elle n’est que l’héritière des conflits du siècle passé, qu’un énième épisode dans cette grande saga qui dure depuis cent ans et qu’un prétexte pour conserver ce qui est vraiment en jeu : la suprématie américaine.
Il ne faut jamais insulter le passé, le présent et l’avenir.
Ce week-end, c’est au tour de Carrefour de manifester son courage, dévoilant pour ce faire ses compétences géopolitiques : modestement, à son échelle, le petit magasin a imité les sanctions qu’imposent les grands depuis quelques semaines à l’égard de la Russie.
Un aveu d’impuissance qui en dit long sur les errements des instances européennes en matière diplomatique.
M. Macron devrait savoir qu’une diplomatie efficace exige de la discrétion et que les mises en scène tapageuses servent peut-être sa campagne mais pas la paix
Pour les fidèles de toutes les Églises, cette guerre, si elle n’est évidemment pas religieuse, effraie par son envergure et par le tragique de son constat : aux portes de l’Europe, des chrétiens tuent d’autres chrétiens.
Avec le chantage à peine voilé au nucléaire, puis maintenant celui des attaques chimiques, Poutine dégaine toutes ses armes pour faire plier ses adversaires
47 % des Américains se considèrent républicains, face à 42 % de démocrates.
Josep Borrell ne fait que confirmer ce que certains affirment depuis le début de ce conflit fratricide : la culpabilité de Vladimir Poutine ne saurait excuser les responsabilités des institutions européennes et de leur maître américain.
Pour soutenir l’Ukraine, son voisin pugnace, la Pologne vient de faire une proposition originale qui semble, au premier abord, généreuse et pétrie de bon sens.
« Mon mari est resté à la maison, il combattra quand on le lui demandera. J’espère rentrer en Ukraine bientôt. Pour l’instant, je compte rester en Moldavie. »
Le géopolitologue Alexandre del Valle revient sur l’action du Premier ministre israélien Naftali Bennett, qui s’improvise médiateur dans la guerre russo-ukrainienne. Vous êtes géopolitologue. Le
Un patriotisme gastronomique qui oblige les forces de l’ordre à protéger deux autres restaurants parisiens aux noms pouvant prêter à confusion.
La Russie et l’Ukraine sont pour nous des fournisseurs vitaux. Sans eux c’est la disette. Le vice-président de la Commission européenne l’a dit : ce qu’il nous faut, c’est du « courage » et de la « ténacité ».
De manière stupéfiante, le président Nicolás Maduro a confirmé avoir reçu, samedi soir, une délégation du gouvernement des États-Unis où « les questions sensibles intéressant les deux pays », dont celle de l’énergie, ont été abordées pendant « deux heures »
Dans un article du 6 mars dernier, le New York Times évoque le fait que les États-Unis et l’OTAN se rapprochent d’une confrontation directe avec la Russie.
Appelés à quitter la France « au sifflet », les soldats du 27e bataillon de chasseurs alpins et ceux du 4e chasseurs, deux régiments issus de l’armée de terre, ont été placés « en réserve » à moins d’une centaine de kilomètres de la frontière ukrainienne.
Les deux partenaires de la France, Allemagne et Espagne, rechignent encore et toujours à donner le feu vert au dernier volet de cette entreprise : la création d’un avion de combat hors normes.
L’hystérie médiatique actuelle permet difficilement d’analyser objectivement l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il faut pourtant comprendre pourquoi, et à la surprise quasi générale, Vladimir Poutine a décidé de franchir le Rubicon pour une opération à très hauts risques.
Les jours suivants, les belligérants se munirent de sacs de confettis. La liste des sanctions s’allongeait, toutes plus amusantes les unes que les autres.
Ce vendredi, le journaliste Fabrice Arfi a publié, sur Twitter, les noms de trois oligarques russes qui n’ont pas (du moins pas encore) fait l’objet de sanctions de la part du gouvernement français.
Acculé au tragique, n’est-il pas devenu, quoi qu’on en pense, par ses déclarations irresponsables qui veulent entraîner les Européens et l’OTAN jusqu’à l’irréparable, l’imprévisible pyromane de l’escalade militaire la plus dangereuse qui soit ?