Justice
Que dans toute la fonction publique régalienne les syndicats soient interdits. On peut faire mieux que le mur des cons pour promouvoir la dignité que devrait revêtir la Justice.
L’affaire Kohler a été classée sans suite. Conséquence de l’intervention directe d’Emmanuel Macron auprès du parquet financier, comme le révèle Mediapart ? Quelle est cette tactique
Toutes les aberrations qui conduisent notre humeur à faire d’une péripétie, somme toute minime, une affaire capitale sont concentrées dans cet événement du 16 juin.
Désolée, mais je ne crois pas à la planète magique des Bisounours.
Si, si, vous avez bien lu, vous ne rêvez pas : le pouvoir politique semble interférer dans le judiciaire !
Nourri de témoignages en tous genres, de rapports d’enquête, d’échanges de SMS (accablants), d’articles de presse et d’entretiens avec les différents protagonistes, l’ouvrage retranscrit également des écoutes réalisées en 2015 à la demande d’un juge d’instruction dans la cellule de Jean-Luc Germani, incarcéré à l’époque à la prison des Baumettes.
Si sa dépendance était tellement insupportable alors, si contraire à l’idée qu’elle se faisait de la Justice, surtout dans une période éminemment politique qui, selon la tradition, appelait une sorte de retenue judiciaire, elle aurait dû mettre immédiatement le holà.
La cour d’appel de Poitiers a relaxé les cinq militants de Génération identitaire dans l’affaire de l’occupation des toits de la mosquée de Poitiers, en
L’ancien procureur, chef du parquet national financier (PNF), Éliane Houlette révèle avoir subi des « pressions » hiérarchiques dans la conduite de l’affaire Fillon. Explications
Depuis le mois de février, trois adolescents ont été mis en examen, a indiqué, mercredi 17 juin, le parquet de Vienne en charge de l’enquête.
C’est donc un recul démocratique décisif, par la substitution d’un pouvoir judiciaire non élu à un pouvoir exécutif découlant du suffrage universel.
On a les dynasties de son temps.
Comme disait Einstein, on ne peut pas régler les problèmes avec ceux qui les ont créés.
Éric Dupond-Moretti a affirmé que son métier d’avocat pénaliste était en train de mourir. Excessif ? Théâtral, comme à son habitude ? Non, tout simplement réaliste.
À force de jouer avec le feu…
Comme toujours, dans les films policiers, il y a le « gentil » flic et le « méchant » flic. Dans la réalité, ce serait plutôt le « vrai » flic, Olivier Marchal, même si passé depuis longtemps au cinéma, et le « faux » flic, Christophe Castaner…
On se rappelle avec quelle sévérité étaient traités les instigateurs des manifestations de gilets jaunes ! Quel effondrement intellectuel et moral peut-il conduire des ministres à dissoudre la loi, l’ordre, la raison dans le bain de l’émotion ?
Si le président de la République a demandé au garde des Sceaux de recevoir les sœurs d’Adama Traoré, je considère que c’est une honte.
Cette rhétorique dangereuse masque bien mal une incohérence profonde de la part gouvernement.
Un ministre de la Justice qui se voit opposer une fin de non-recevoir à sa proposition de recevoir la famille Traoré, le ministre de l’Intérieur
Julien Odoul a provoqué la polémique sur le plateau de Jean-Marc Morandini en affirmant qu’Adama Traoré était une « racaille ». Au micro de Boulevard
Sous la frise ACAB, le sommier de police relatant les faits d’armes du héros et de ses frères ferait une jolie déco sur les murs. Ça serait sympa, non ?
Les clans allaient se renforcer à la mesure de la désespérance, par l’illusion de chimères prophétiques et communautaristes pour les uns, par l’asservissement compulsif à un modèle économique mondialisé dévastateur pour les autres.
Certains veulent même aller plus loin en éradiquant la racine du mal.
Qu’a donc pu annoncer la médiatique Aïssa Maïga pour que des titres français ou internationaux cèdent à la facilité de l’uniformité ? En quoi son discours est-il unanimement édifiant ?
Rien qu’une infortune discrète en France périphérique.
Pour une grande partie de ceux qui nous dirigent, un prisonnier n’est pas un criminel ou un délinquant mais une victime. La victime d’un système oppressif, inégalitaire ou raciste.
Si l’épidémie a été une épreuve pour tous et une tragédie pour ceux qui ont perdu beaucoup d’êtres chers, j’ose dire que, sur le plan judiciaire et pénitentiaire, elle a été honteusement exploitée.
Que dans toute la fonction publique régalienne les syndicats soient interdits. On peut faire mieux que le mur des cons pour promouvoir la dignité que devrait revêtir la Justice.
L’affaire Kohler a été classée sans suite. Conséquence de l’intervention directe d’Emmanuel Macron auprès du parquet financier, comme le révèle Mediapart ? Quelle est cette tactique
Toutes les aberrations qui conduisent notre humeur à faire d’une péripétie, somme toute minime, une affaire capitale sont concentrées dans cet événement du 16 juin.
Désolée, mais je ne crois pas à la planète magique des Bisounours.
Si, si, vous avez bien lu, vous ne rêvez pas : le pouvoir politique semble interférer dans le judiciaire !
Nourri de témoignages en tous genres, de rapports d’enquête, d’échanges de SMS (accablants), d’articles de presse et d’entretiens avec les différents protagonistes, l’ouvrage retranscrit également des écoutes réalisées en 2015 à la demande d’un juge d’instruction dans la cellule de Jean-Luc Germani, incarcéré à l’époque à la prison des Baumettes.
Si sa dépendance était tellement insupportable alors, si contraire à l’idée qu’elle se faisait de la Justice, surtout dans une période éminemment politique qui, selon la tradition, appelait une sorte de retenue judiciaire, elle aurait dû mettre immédiatement le holà.
La cour d’appel de Poitiers a relaxé les cinq militants de Génération identitaire dans l’affaire de l’occupation des toits de la mosquée de Poitiers, en
L’ancien procureur, chef du parquet national financier (PNF), Éliane Houlette révèle avoir subi des « pressions » hiérarchiques dans la conduite de l’affaire Fillon. Explications
Depuis le mois de février, trois adolescents ont été mis en examen, a indiqué, mercredi 17 juin, le parquet de Vienne en charge de l’enquête.
C’est donc un recul démocratique décisif, par la substitution d’un pouvoir judiciaire non élu à un pouvoir exécutif découlant du suffrage universel.
On a les dynasties de son temps.
Comme disait Einstein, on ne peut pas régler les problèmes avec ceux qui les ont créés.
Éric Dupond-Moretti a affirmé que son métier d’avocat pénaliste était en train de mourir. Excessif ? Théâtral, comme à son habitude ? Non, tout simplement réaliste.
À force de jouer avec le feu…
Comme toujours, dans les films policiers, il y a le « gentil » flic et le « méchant » flic. Dans la réalité, ce serait plutôt le « vrai » flic, Olivier Marchal, même si passé depuis longtemps au cinéma, et le « faux » flic, Christophe Castaner…
On se rappelle avec quelle sévérité étaient traités les instigateurs des manifestations de gilets jaunes ! Quel effondrement intellectuel et moral peut-il conduire des ministres à dissoudre la loi, l’ordre, la raison dans le bain de l’émotion ?
Si le président de la République a demandé au garde des Sceaux de recevoir les sœurs d’Adama Traoré, je considère que c’est une honte.
Cette rhétorique dangereuse masque bien mal une incohérence profonde de la part gouvernement.
Un ministre de la Justice qui se voit opposer une fin de non-recevoir à sa proposition de recevoir la famille Traoré, le ministre de l’Intérieur
Julien Odoul a provoqué la polémique sur le plateau de Jean-Marc Morandini en affirmant qu’Adama Traoré était une « racaille ». Au micro de Boulevard
Sous la frise ACAB, le sommier de police relatant les faits d’armes du héros et de ses frères ferait une jolie déco sur les murs. Ça serait sympa, non ?
Les clans allaient se renforcer à la mesure de la désespérance, par l’illusion de chimères prophétiques et communautaristes pour les uns, par l’asservissement compulsif à un modèle économique mondialisé dévastateur pour les autres.
Certains veulent même aller plus loin en éradiquant la racine du mal.
Qu’a donc pu annoncer la médiatique Aïssa Maïga pour que des titres français ou internationaux cèdent à la facilité de l’uniformité ? En quoi son discours est-il unanimement édifiant ?
Rien qu’une infortune discrète en France périphérique.
Pour une grande partie de ceux qui nous dirigent, un prisonnier n’est pas un criminel ou un délinquant mais une victime. La victime d’un système oppressif, inégalitaire ou raciste.
Si l’épidémie a été une épreuve pour tous et une tragédie pour ceux qui ont perdu beaucoup d’êtres chers, j’ose dire que, sur le plan judiciaire et pénitentiaire, elle a été honteusement exploitée.
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