Manifestation des gilets jaunes
Français, aimez-vous un peu. Et méfiez-vous de ceux qui appellent la guerre civile de leurs vœux. Il n’y a rien de pire au monde.
Christophe Chalençon, leader des Gilets jaunes libres, fait le point sur le mouvement après l’arrestation d’Éric Drouet. « Il y a trois approches différentes au sein
Tout cela ressemble fort aux révolutions de 1989 qui ont fait chuter les régimes communistes d’Europe de l’Est.
Le piège est en effet grossier.
Ils ont donc fait la tournée des popotes de l’information…
Vous avez le pouvoir d’amnistie personnelle. Prenez ces mesures. Elles vous donneront un sursis. Et, surtout, elles vous grandiront. Mais en êtes-vous capable ?
Il est vrai que cela ne se voit pas à Paris, mais dans nos campagnes : le rond-point a remplacé la place du village !
Participons sans être dupes.
voici que Jean-Michel Aphatie effectue un retournement de veste complet.
Gilet jaune, je le suis toujours, malgré les amalgames…
Certes, cette parodie d’exécution est de mauvais goût, mais évoquer de telles charges contre les responsables, n’est-ce pas dramatiser l’affaire plus qu’elle ne le mérite ?
La France croule donc sous les revendications, elles sont toutes légitimes et elles mériteraient toutes, sans exception, d’obtenir satisfaction.
Avant d’exploser en novembre, il y avait eu des alertes en janvier, en mars, en juin et en août. Il aurait pu décider une modulation, une décentralisation, un moratoire sur les radars.
Olivier Beaumont, dans Le Parisien, signe un bel épisode des aventures de ce nouveau magicien : « Gilets jaunes : et si Emmanuel Macron en profitait ? »
Le feu de novembre-décembre est retombé, mais les braises sont vives.
Le mouvement canaris a permis le retour de la parole, autour d’un barbecue, d’un godet ou d’une clope.
Les forces de l’ordre semblent avoir plusieurs types de réponses en fonction des publics incriminés.
Peut-être une sortie « Courtepaille » de temps en temps.
Donc, il y aura (au moins) une liste « gilets jaunes » aux élections européennes. C’est dit, mais ce n’est pas fait.
Et cela risque de mal finir.
Quand, dans une démocratie, naît une presse dissidente, alternative, c’est le signe que cette démocratie va mal.
Cette opposition binaire comporte un grand non-dit, toujours le même : celui de l’immigration.
Ce n’est pas être vulgaire que d’écouter passionnément les citoyens.
C’est ainsi que Georges Pompidou avait mis fin au chaos de 1968.
Les images font peur : l’exécution du mannequin représentant Emmanuel Macron à l’issue d’un procès et d’une mise en scène à Angoulême…
Quelques millions d’écriture à déchiffrer par un ordinateur qui, comme les boules du Loto, sortira par magie les dix propositions les plus populaires.
Et c’est l’enseignement éclatant de cet automne 2018 : le mouvement social et populaire se fait désormais sans la gauche (partis et syndicats) voire contre elle…
L’hommerie la plus crasse, aurait dit Montaigne.
Français, aimez-vous un peu. Et méfiez-vous de ceux qui appellent la guerre civile de leurs vœux. Il n’y a rien de pire au monde.
Christophe Chalençon, leader des Gilets jaunes libres, fait le point sur le mouvement après l’arrestation d’Éric Drouet. « Il y a trois approches différentes au sein
Tout cela ressemble fort aux révolutions de 1989 qui ont fait chuter les régimes communistes d’Europe de l’Est.
Le piège est en effet grossier.
Ils ont donc fait la tournée des popotes de l’information…
Vous avez le pouvoir d’amnistie personnelle. Prenez ces mesures. Elles vous donneront un sursis. Et, surtout, elles vous grandiront. Mais en êtes-vous capable ?
Il est vrai que cela ne se voit pas à Paris, mais dans nos campagnes : le rond-point a remplacé la place du village !
Participons sans être dupes.
voici que Jean-Michel Aphatie effectue un retournement de veste complet.
Gilet jaune, je le suis toujours, malgré les amalgames…
Certes, cette parodie d’exécution est de mauvais goût, mais évoquer de telles charges contre les responsables, n’est-ce pas dramatiser l’affaire plus qu’elle ne le mérite ?
La France croule donc sous les revendications, elles sont toutes légitimes et elles mériteraient toutes, sans exception, d’obtenir satisfaction.
Avant d’exploser en novembre, il y avait eu des alertes en janvier, en mars, en juin et en août. Il aurait pu décider une modulation, une décentralisation, un moratoire sur les radars.
Olivier Beaumont, dans Le Parisien, signe un bel épisode des aventures de ce nouveau magicien : « Gilets jaunes : et si Emmanuel Macron en profitait ? »
Le feu de novembre-décembre est retombé, mais les braises sont vives.
Le mouvement canaris a permis le retour de la parole, autour d’un barbecue, d’un godet ou d’une clope.
Les forces de l’ordre semblent avoir plusieurs types de réponses en fonction des publics incriminés.
Peut-être une sortie « Courtepaille » de temps en temps.
Donc, il y aura (au moins) une liste « gilets jaunes » aux élections européennes. C’est dit, mais ce n’est pas fait.
Et cela risque de mal finir.
Quand, dans une démocratie, naît une presse dissidente, alternative, c’est le signe que cette démocratie va mal.
Cette opposition binaire comporte un grand non-dit, toujours le même : celui de l’immigration.
Ce n’est pas être vulgaire que d’écouter passionnément les citoyens.
C’est ainsi que Georges Pompidou avait mis fin au chaos de 1968.
Les images font peur : l’exécution du mannequin représentant Emmanuel Macron à l’issue d’un procès et d’une mise en scène à Angoulême…
Quelques millions d’écriture à déchiffrer par un ordinateur qui, comme les boules du Loto, sortira par magie les dix propositions les plus populaires.
Et c’est l’enseignement éclatant de cet automne 2018 : le mouvement social et populaire se fait désormais sans la gauche (partis et syndicats) voire contre elle…
L’hommerie la plus crasse, aurait dit Montaigne.
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées