Manifestation des gilets jaunes
Au terme de cette affaire gilets jaunes, toute la question se résumera à savoir si les Français ont enfin dénoué les ficelles de la dramaturgie infantile…
Place Saint-Augustin, Jeanne d’Arc triomphe toujours mais au milieu d’un capharnaüm de fumées et de hurlements bestiaux.
Scènes d’échauffourées prises sur le vif samedi soir.
On est chez Racine : les issues sont fermées et les personnages ne peuvent que mourir à la fin.
Il ne serait pas étonnant que les gilets jaunes n’aboutissent à rien… pour l’instant.
Emmanuel Macron vient de confesser des « conneries », dont l’imposition des 80 km/h.
Dubosc, probablement un peu sonné – en tout cas, certain, maintenant, qu’il a parlé trop vite -, se dédit…
Notre reporter était présent, samedi, sur les Champs. Il a assisté en direct au pillage d’une boutique Orange par des jeunes de banlieue.
Il n’est, en effet, pas possible de tenir un pays à coups d’opérations de maintien de l’ordre répétées.
Les citoyens attendent son retour prévu en début de semaine avec impatience, sinon curiosité.
Il devrait commencer par reconnaître ses fautes et prendre publiquement la ferme résolution de ne plus offenser le peuple français.
Lorsque la situation est tendue à Paris, il n’est pas rare que des soubresauts ébranlent Bruxelles.
La philosophie du mouvement des gilets jaunes, pour l’essentiel, colle avec son analyse du malaise français. Cela fait donc de lui une cible privilégiée.
Le 8 décembre, des prêtres sont venus bénir l’Arc de Triomphe, parler avec les gilets jaunes et leur apporter un message « de justice et de
Emmanuel Macron, qui devrait prendre la parole lundi ou mardi (ou peut-être avant ?), ferait bien de méditer ces propos.
Au matin de la nouvelle grande journée de mobilisation des gilets jaunes du 8 décembre, Damien Lempereur rappelle les propositions de Debout la France, dans
Dure envers les faibles, faible envers les durs…
Mercredi à 15 heures, Benjamin Griveaux lance un « au revoir à touteszetàtous » soulagé, après son compte rendu hebdomadaire du Conseil des ministres, exercice périlleux en ces jours de révolte populaire.
Pendant que les Français se battent pour leur pouvoir d’achat, ils ne regardent pas vers Marrakech. Au-delà du pouvoir d’achat, il faut aussi maintenir le pouvoir d’être !
Emmanuel Macron semble être désormais contraint de se bunkériser dans le palais de l’Élysée…
Plusieurs dizaines d’élèves à genoux ou assis, mains entravées ou sur la nuque, sous la surveillance de policiers : la vidéo surprend.
« Cessez de rire, charmante Elvire, les loups vont envahir Paris.. »
Quelle image va, à nouveau, donner notre pays de lui-même au reste du monde ?
On a le droit de ne pas aimer ce Président, mais se glorifier de prétendre le chasser en dehors des chemins démocratiques est une honte.
À l’aube des grands affrontements, l’État macronien ne peut plus se contenter de mettre le couvercle sur la marmite.
Pour Boulevard Voltaire, Guillaume Bernard analyse la tourmente politique affrontée par le gouvernement, avec le mouvement des gilets jaunes. Il évoque également les issues possibles
Le gouvernement possède-t-il des informations sûres ? Joue-t-il la dramatisation pour dissuader les manifestants de se rendre à Paris et dégager sa responsabilité au cas où se produiraient vraiment des incidents tragiques ?
En pleine crise politique à la suite du mouvement des gilets jaunes, le Premier ministre Édouard Philippe s’est exprimé, ce jeudi après-midi, devant le Sénat.
Au terme de cette affaire gilets jaunes, toute la question se résumera à savoir si les Français ont enfin dénoué les ficelles de la dramaturgie infantile…
Place Saint-Augustin, Jeanne d’Arc triomphe toujours mais au milieu d’un capharnaüm de fumées et de hurlements bestiaux.
Scènes d’échauffourées prises sur le vif samedi soir.
On est chez Racine : les issues sont fermées et les personnages ne peuvent que mourir à la fin.
Il ne serait pas étonnant que les gilets jaunes n’aboutissent à rien… pour l’instant.
Emmanuel Macron vient de confesser des « conneries », dont l’imposition des 80 km/h.
Dubosc, probablement un peu sonné – en tout cas, certain, maintenant, qu’il a parlé trop vite -, se dédit…
Notre reporter était présent, samedi, sur les Champs. Il a assisté en direct au pillage d’une boutique Orange par des jeunes de banlieue.
Il n’est, en effet, pas possible de tenir un pays à coups d’opérations de maintien de l’ordre répétées.
Les citoyens attendent son retour prévu en début de semaine avec impatience, sinon curiosité.
Il devrait commencer par reconnaître ses fautes et prendre publiquement la ferme résolution de ne plus offenser le peuple français.
Lorsque la situation est tendue à Paris, il n’est pas rare que des soubresauts ébranlent Bruxelles.
La philosophie du mouvement des gilets jaunes, pour l’essentiel, colle avec son analyse du malaise français. Cela fait donc de lui une cible privilégiée.
Le 8 décembre, des prêtres sont venus bénir l’Arc de Triomphe, parler avec les gilets jaunes et leur apporter un message « de justice et de
Emmanuel Macron, qui devrait prendre la parole lundi ou mardi (ou peut-être avant ?), ferait bien de méditer ces propos.
Au matin de la nouvelle grande journée de mobilisation des gilets jaunes du 8 décembre, Damien Lempereur rappelle les propositions de Debout la France, dans
Dure envers les faibles, faible envers les durs…
Mercredi à 15 heures, Benjamin Griveaux lance un « au revoir à touteszetàtous » soulagé, après son compte rendu hebdomadaire du Conseil des ministres, exercice périlleux en ces jours de révolte populaire.
Pendant que les Français se battent pour leur pouvoir d’achat, ils ne regardent pas vers Marrakech. Au-delà du pouvoir d’achat, il faut aussi maintenir le pouvoir d’être !
Emmanuel Macron semble être désormais contraint de se bunkériser dans le palais de l’Élysée…
Plusieurs dizaines d’élèves à genoux ou assis, mains entravées ou sur la nuque, sous la surveillance de policiers : la vidéo surprend.
« Cessez de rire, charmante Elvire, les loups vont envahir Paris.. »
Quelle image va, à nouveau, donner notre pays de lui-même au reste du monde ?
On a le droit de ne pas aimer ce Président, mais se glorifier de prétendre le chasser en dehors des chemins démocratiques est une honte.
À l’aube des grands affrontements, l’État macronien ne peut plus se contenter de mettre le couvercle sur la marmite.
Pour Boulevard Voltaire, Guillaume Bernard analyse la tourmente politique affrontée par le gouvernement, avec le mouvement des gilets jaunes. Il évoque également les issues possibles
Le gouvernement possède-t-il des informations sûres ? Joue-t-il la dramatisation pour dissuader les manifestants de se rendre à Paris et dégager sa responsabilité au cas où se produiraient vraiment des incidents tragiques ?
En pleine crise politique à la suite du mouvement des gilets jaunes, le Premier ministre Édouard Philippe s’est exprimé, ce jeudi après-midi, devant le Sénat.
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