Manifestation des gilets jaunes
Dimanche matin, le syndicat de police Alliance a réclamé l’instauration de l’état d’urgence, ce à quoi le ministre Castaner a répondu que l’hypothèse n’était pas taboue.
Pourquoi ne pas avoir entouré l’Arc de Triomphe, protégé ainsi notre symbole national et évité la profanation du tombeau du Soldat inconnu, par des barrières, des véhicules et des policiers ?
Tant de haine. Même en mai 68…
Le mouvement des gilets jaunes traduit une crise de notre système politique, une crise de la démocratie.
Nous partageons votre constat : cela ne peut plus durer. Et cela ne doit pas durer.
Les gilets jaunes originels, Français normaux, bons citoyens, s’efforcent de reprendre la main sur leur révolte fiscale. La communication la plus bruyante doit changer de camp.
Notre reporter était, une nouvelle fois, au cœur des manifestations des gilets jaunes. À voir absolument pour comprendre la complexité de l’événement. https://www.youtube.com/watch?v=eYbTVHhvf7E
Les manifestations auxquelles nos policiers et nos gendarmes sont confrontés seront toujours plus violentes.
Aujourd’hui, une autre coupure entre Paris et la province se dessine…
Le Président aurait-il oublié les travaux de son maître Paul Ricœur sur le symbole et la symbolique ?
La France des provinces, qui proteste contre la hausse du prix des carburants et la taxation tous azimuts, a intérêt à reprendre rapidement la main.
La seule solution est, malheureusement, de revenir sur l’erreur initiale : son élection.
Il se trouvera très probablement en cohabitation, mais une cohabitation qu’il aura choisie.
Les bourgeois doivent rejoindre les gens du peuple, les citadins doivent s’allier aux campagnards, les anti-éoliens, les manifestants de la Manif pour tous, les anti-Linky, les familles nombreuses : tout le monde doit s’unir…
Ce petit rappel juridique ne vise donc pas à donner de mauvaises idées, mais à rappeler ce que l’on est en droit de faire ou de ne pas faire.
À l’époque, les riches méritaient de l’être, dira-t-on. Et, surtout, savaient se tenir.
Rendu de plus en plus inhomogène, le peuple se fragmente en communautés égotistes multiples.
S’il était de nouveau Président, bien sûr, ça changerait tout !
L’ordre public relève in fine de la responsabilité des pouvoirs publics. En acceptant son poste, monsieur Castaner en a accepté les devoirs. Et s’il n’en a pas l’envergure, qu’il cède sa place.
Monsieur Macron ne pense que macro. Les Français, dans leur grande majorité, pensent à ce qu’ils vont mettre dans leur assiette à midi et dans leur voiture le soir.
Ils ont déchiré le voile de la duplicité du pouvoir et de ses affidés.
La chienlit n’est pas dans la rue mais à l’Élysée et à Bruxelles.
Pouces en l’air, Brigitte ne tourne pas autour du pot.
Une lecture intelligente et novatrice trouverait les trois bonnes raisons à cette inauguration solennelle de la votation populaire, dix ans après sa naissance – l’âge de raison…
En revanche, on a bien compris à qui il réserve sa haute estime. À Yassine Bellatar, celui qui considère Macron comme son « frère », et Médine qui, c’est trop injuste, n’a pu se produire au Bataclan.
Contrairement à certains mouvements sociaux qui dérangent peu, ou seulement les usagers, les gilets jaunes ont su toucher aux centres névralgiques : grande distribution, péages, dépôts.
Ils tiennent sur les doigts d’une seule main, et encore, celle d’un ectrodactyle…
Aux espiègles coups de peinture de cet été a succédé la destruction par le feu.
Dimanche matin, le syndicat de police Alliance a réclamé l’instauration de l’état d’urgence, ce à quoi le ministre Castaner a répondu que l’hypothèse n’était pas taboue.
Pourquoi ne pas avoir entouré l’Arc de Triomphe, protégé ainsi notre symbole national et évité la profanation du tombeau du Soldat inconnu, par des barrières, des véhicules et des policiers ?
Tant de haine. Même en mai 68…
Le mouvement des gilets jaunes traduit une crise de notre système politique, une crise de la démocratie.
Nous partageons votre constat : cela ne peut plus durer. Et cela ne doit pas durer.
Les gilets jaunes originels, Français normaux, bons citoyens, s’efforcent de reprendre la main sur leur révolte fiscale. La communication la plus bruyante doit changer de camp.
Notre reporter était, une nouvelle fois, au cœur des manifestations des gilets jaunes. À voir absolument pour comprendre la complexité de l’événement. https://www.youtube.com/watch?v=eYbTVHhvf7E
Les manifestations auxquelles nos policiers et nos gendarmes sont confrontés seront toujours plus violentes.
Aujourd’hui, une autre coupure entre Paris et la province se dessine…
Le Président aurait-il oublié les travaux de son maître Paul Ricœur sur le symbole et la symbolique ?
La France des provinces, qui proteste contre la hausse du prix des carburants et la taxation tous azimuts, a intérêt à reprendre rapidement la main.
La seule solution est, malheureusement, de revenir sur l’erreur initiale : son élection.
Il se trouvera très probablement en cohabitation, mais une cohabitation qu’il aura choisie.
Les bourgeois doivent rejoindre les gens du peuple, les citadins doivent s’allier aux campagnards, les anti-éoliens, les manifestants de la Manif pour tous, les anti-Linky, les familles nombreuses : tout le monde doit s’unir…
Ce petit rappel juridique ne vise donc pas à donner de mauvaises idées, mais à rappeler ce que l’on est en droit de faire ou de ne pas faire.
À l’époque, les riches méritaient de l’être, dira-t-on. Et, surtout, savaient se tenir.
Rendu de plus en plus inhomogène, le peuple se fragmente en communautés égotistes multiples.
S’il était de nouveau Président, bien sûr, ça changerait tout !
L’ordre public relève in fine de la responsabilité des pouvoirs publics. En acceptant son poste, monsieur Castaner en a accepté les devoirs. Et s’il n’en a pas l’envergure, qu’il cède sa place.
Monsieur Macron ne pense que macro. Les Français, dans leur grande majorité, pensent à ce qu’ils vont mettre dans leur assiette à midi et dans leur voiture le soir.
Ils ont déchiré le voile de la duplicité du pouvoir et de ses affidés.
La chienlit n’est pas dans la rue mais à l’Élysée et à Bruxelles.
Pouces en l’air, Brigitte ne tourne pas autour du pot.
Une lecture intelligente et novatrice trouverait les trois bonnes raisons à cette inauguration solennelle de la votation populaire, dix ans après sa naissance – l’âge de raison…
En revanche, on a bien compris à qui il réserve sa haute estime. À Yassine Bellatar, celui qui considère Macron comme son « frère », et Médine qui, c’est trop injuste, n’a pu se produire au Bataclan.
Contrairement à certains mouvements sociaux qui dérangent peu, ou seulement les usagers, les gilets jaunes ont su toucher aux centres névralgiques : grande distribution, péages, dépôts.
Ils tiennent sur les doigts d’une seule main, et encore, celle d’un ectrodactyle…
Aux espiègles coups de peinture de cet été a succédé la destruction par le feu.
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