Manifestation des gilets jaunes
A la veille de l’acte XX, le sociologue Michel Maffesoli, dont le dernier ouvrage – La Force de l’imaginaire – Contre les bien-pensants – revient
Cessons de voler leur enfance !
Sommes-nous devenus fous ? Qui pourra, après cela, expliquer à ses enfants que le vol est un délit ?
Un tee-shirt « Che Guevara » est-il un signe ostentatoire de rébellion sur la voie publique ? Un début d’émeute ?
La caméra de Boulevard Voltaire s’est rendue sur les Champs-Élysées, interdits à toute manifestation, ce samedi 23 mars, jour du XIXe acte des gilets jaunes.
Mes sept ans d’expérience de commandement d’escadrons de gendarmerie mobile m’autorisent à donner un éclairage technique sur ce qui s’est passé à la vue d’images très claires et parlantes diffusées sur les médias d’information.
Chassez le naturel et il revient au galop.
Ce pouvoir peut-il changer ? Tout porte à croire qu’il en est génétiquement incapable…
Le triomphalisme du duo de la place Beauvau doit donc être relativisé, car si une « bataille » a bien été gagnée, la victoire est loin d’être assurée.
Voilà de longs mois que les discours du pouvoir sonnent faux !
Plusieurs centaines de soldats étaient mobilisés, ce samedi 23 mars, pour protéger des sites officiels lors des manifestations des gilets jaunes. Certains haut gradés, fort justement, n’y sont pas favorables…
Chaque soldat, quelle que soit sa place dans la pyramide hiérarchique, est conscient que ce type d’intervention ne rentre pas dans son domaine de compétence.
De moins en moins d’inscrits sur les listes électorales, de plus en plus de protestataires dans les rues.
Comme dans La Lettre volée d’Edgar Allan Poe, l’argent est là, sous notre nez.
Face à des hordes, ils n’auront que l’alternative de laisser passer les émeutiers, ou de tirer. Dans les deux cas ils risquent le discrédit.
Ah ! les sous, le fric, le flouze, le pognon, l’oseille et les fifrelins…
En décidant de faire appel aux militaires de l’opération Sentinelle à l’occasion de l’acte XIX des gilets jaunes, l’exécutif vient de franchir un nouveau palier qui est, incontestablement, celui de tous les dangers.
Cette guerre civile que nous prévoyaient les bien-pensants avec l’élection de Marine Le Pen, Jupiter, par son inaptitude, est en train de l’organiser.
Dans ce grand brouhaha, les questions nationales et sociales sont éludées.
Que risquent de retenir les Français dans cette décision ? Au pire, que ce gouvernement est prêt à faire tirer l’armée sur les plus extrêmes des gilets jaunes.
Le député de Vaucluse Julien Aubert a alerté le ministre de l’Intérieur sur les actes antichrétiens (environ 1.000 par an). Pour Boulevard Voltaire, il analyse
[amazon_link asins= » » template= » » marketplace= » » link_id= » »]A la suite des dernières violences survenues lors de l’Acte 18 des Gilets jaunes, le gouvernement a annoncé la mobilisation de
S’il y a une radicalisation, c’est celle du pouvoir qui se ferme contre tout bon sens.
« Recadré par le président, Castaner n’a plus droit à l’erreur. » Certes, mais le président s’est-il « recadré » lui-même ?
Le général Bertrand Cavallier est interrogé au micro de Boulevard Voltaire au sujet des violences qui ont eu lieu sur les Champs-Élysées lors de l’acte
On pourrait donner des dizaines d’exemples de préfets relevés de leur fonction par le pouvoir politique.
Dans le langage des médias de 2019, les propos tenus par Anne Hidalgo s’appellent des « fake news ».
…ces marcheurs du samedi n’étaient plus du tout les mêmes que d’habitude : plutôt bobo verdâtre que gilets jaunes contestataires.
A la veille de l’acte XX, le sociologue Michel Maffesoli, dont le dernier ouvrage – La Force de l’imaginaire – Contre les bien-pensants – revient
Cessons de voler leur enfance !
Sommes-nous devenus fous ? Qui pourra, après cela, expliquer à ses enfants que le vol est un délit ?
Un tee-shirt « Che Guevara » est-il un signe ostentatoire de rébellion sur la voie publique ? Un début d’émeute ?
La caméra de Boulevard Voltaire s’est rendue sur les Champs-Élysées, interdits à toute manifestation, ce samedi 23 mars, jour du XIXe acte des gilets jaunes.
Mes sept ans d’expérience de commandement d’escadrons de gendarmerie mobile m’autorisent à donner un éclairage technique sur ce qui s’est passé à la vue d’images très claires et parlantes diffusées sur les médias d’information.
Chassez le naturel et il revient au galop.
Ce pouvoir peut-il changer ? Tout porte à croire qu’il en est génétiquement incapable…
Le triomphalisme du duo de la place Beauvau doit donc être relativisé, car si une « bataille » a bien été gagnée, la victoire est loin d’être assurée.
Voilà de longs mois que les discours du pouvoir sonnent faux !
Plusieurs centaines de soldats étaient mobilisés, ce samedi 23 mars, pour protéger des sites officiels lors des manifestations des gilets jaunes. Certains haut gradés, fort justement, n’y sont pas favorables…
Chaque soldat, quelle que soit sa place dans la pyramide hiérarchique, est conscient que ce type d’intervention ne rentre pas dans son domaine de compétence.
De moins en moins d’inscrits sur les listes électorales, de plus en plus de protestataires dans les rues.
Comme dans La Lettre volée d’Edgar Allan Poe, l’argent est là, sous notre nez.
Face à des hordes, ils n’auront que l’alternative de laisser passer les émeutiers, ou de tirer. Dans les deux cas ils risquent le discrédit.
Ah ! les sous, le fric, le flouze, le pognon, l’oseille et les fifrelins…
En décidant de faire appel aux militaires de l’opération Sentinelle à l’occasion de l’acte XIX des gilets jaunes, l’exécutif vient de franchir un nouveau palier qui est, incontestablement, celui de tous les dangers.
Cette guerre civile que nous prévoyaient les bien-pensants avec l’élection de Marine Le Pen, Jupiter, par son inaptitude, est en train de l’organiser.
Dans ce grand brouhaha, les questions nationales et sociales sont éludées.
Que risquent de retenir les Français dans cette décision ? Au pire, que ce gouvernement est prêt à faire tirer l’armée sur les plus extrêmes des gilets jaunes.
Le député de Vaucluse Julien Aubert a alerté le ministre de l’Intérieur sur les actes antichrétiens (environ 1.000 par an). Pour Boulevard Voltaire, il analyse
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S’il y a une radicalisation, c’est celle du pouvoir qui se ferme contre tout bon sens.
« Recadré par le président, Castaner n’a plus droit à l’erreur. » Certes, mais le président s’est-il « recadré » lui-même ?
Le général Bertrand Cavallier est interrogé au micro de Boulevard Voltaire au sujet des violences qui ont eu lieu sur les Champs-Élysées lors de l’acte
On pourrait donner des dizaines d’exemples de préfets relevés de leur fonction par le pouvoir politique.
Dans le langage des médias de 2019, les propos tenus par Anne Hidalgo s’appellent des « fake news ».
…ces marcheurs du samedi n’étaient plus du tout les mêmes que d’habitude : plutôt bobo verdâtre que gilets jaunes contestataires.
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