Manifestation des gilets jaunes
Cette violence symbolique contre un mort, et contre un gilet jaune qui était considéré comme un « sage » du mouvement, est malsaine.
Au fond, on l’aura compris, Emmanuel Macron veut que ces manifestations cessent et, en même temps, il sait très bien que leur banalisation hebdomadaire le sert.
Didier Maïsto, président de Sud Radio, a accordé un long entretien à Boulevard Voltaire. Gilets jaunes, politique, médias, sujets sociétaux : sans langue de bois,
Toute la presse en bruit, les réseaux sociaux aussi : le passage de Christophe Castaner dans l’émission « Au tableau » sur C8.
Nous avions d’un côté notre Président champêtre comme un taureau dans le pré, entouré de gentils agriculteurs, et de l’autre les méchants gilets jaunes, les dégradations et les affrontements avec les forces de police.
Lorsque les « violences inacceptables » ont commencé en France, je n’ai vu personne venir nous voir pour dénoncer ces violences.
Macron patriote ! Macron au chevet de l’agriculteur désespéré…
Récupérés par l’extrême gauche, salis par des antifas violents et des radicalisés antisémites, ils se sont coupés de leur élan initial et du soutien des classes moyennes.
Fils d’un Algérien et d’une Française, ce gilet jaune de la première heure, portant volontiers la barbe, avait été actif au sein de l’Association des Palestiniens de France basée à Mulhouse.
Pourquoi, dans un cas, livrer à la vindicte populaire un homme, certes coupable, mais père de famille et parfaitement intégré, et, dans l’autre, vouloir protéger un individu dont la radicalisation semblait en bonne voie ?
Oui, la France du terroir est encore là avec son maire, son conseil municipal, les bénévoles de la mairie au service de tous…
Et pourquoi pas « Et en plus, ils se reproduisent et ils votent » ?
Si je fais bien la différence entre ces casseurs d’extrême gauche et les gilets jaunes, cette dérive m’a éloigné du mouvement. Je ne suis pas le seul.
Le vivre ensemble est un néologisme pernicieux pour cacher une impuissance politique.
Après l’agression d’Alain Finkielkraut lors de la manifestation des gilets jaunes de samedi, Boulevard Voltaire a voulu avoir l’analyse d’Ivan Rioufol, qui suit le mouvement
Toute personnalité politique, dont l’aveuglement et le manque d’anticipation poussent ses compatriotes dans la rue, doit savoir qu’il ouvre une boîte de Pandore dont il ne maîtrise aucun des effets.
On dit parfois que la France des gilets jaunes, c’est la France de Johnny, mais c’est sans doute aussi celle de Bardot.
A-t-on assez reproché à ces pauvres stratèges militaires de l’entre-deux-guerres d’avoir gardé les yeux sur la ligne Maginot dont ils étaient si fiers sans anticiper le Blitzkrieg.
Les gilets jaunes, mais le pouvoir plus encore, devraient écouter davantage et Alain Finkielkraut et Pierre Perret.
J’aurais rêvé que les gilets jaunes apportent à l’intérieur de ces partis ce qu’ils ont apporté depuis les ronds-points : le coup de pied aux fesses salvateur pour dégripper les appareils…
La plèbe française, dans un réflexe de survie, répond à nouveau à la sécession des élites.
Non, cet arrêt n’est pas une renonciation ; bien au contraire, c’est un repli pour une contre-attaque imposante et fulgurante.
L’initiative populaire, l’initiative de la minorité parlementaire et le tirage au sort, trois solutions pour en finir avec la crise du système représentatif.
Mais pour Buisson, les principes de remise en ordre existent dans le patrimoine culturel, politique et religieux qui nourrit notre intelligence collective.
Pour Boulevard Voltaire, Alexandre Langlois analyse le profil des casseurs qui agissent en marge des manifestations des gilets jaunes, ainsi que l’action du gouvernement dans
Reste que le retour de la taxe carbone dans le débat pourrait bien faire figure de chiffon rouge sous le nez du taureau…
C’est la fragilisation des unités spécialisées de maintien de l’ordre (EGM et CRS) que l’on connaît depuis une dizaine d’années et que l’on paie aujourd’hui.
Macron, c’est un Giscard de gauche, en retard sur l’Histoire.
Cette violence symbolique contre un mort, et contre un gilet jaune qui était considéré comme un « sage » du mouvement, est malsaine.
Au fond, on l’aura compris, Emmanuel Macron veut que ces manifestations cessent et, en même temps, il sait très bien que leur banalisation hebdomadaire le sert.
Didier Maïsto, président de Sud Radio, a accordé un long entretien à Boulevard Voltaire. Gilets jaunes, politique, médias, sujets sociétaux : sans langue de bois,
Toute la presse en bruit, les réseaux sociaux aussi : le passage de Christophe Castaner dans l’émission « Au tableau » sur C8.
Nous avions d’un côté notre Président champêtre comme un taureau dans le pré, entouré de gentils agriculteurs, et de l’autre les méchants gilets jaunes, les dégradations et les affrontements avec les forces de police.
Lorsque les « violences inacceptables » ont commencé en France, je n’ai vu personne venir nous voir pour dénoncer ces violences.
Macron patriote ! Macron au chevet de l’agriculteur désespéré…
Récupérés par l’extrême gauche, salis par des antifas violents et des radicalisés antisémites, ils se sont coupés de leur élan initial et du soutien des classes moyennes.
Fils d’un Algérien et d’une Française, ce gilet jaune de la première heure, portant volontiers la barbe, avait été actif au sein de l’Association des Palestiniens de France basée à Mulhouse.
Pourquoi, dans un cas, livrer à la vindicte populaire un homme, certes coupable, mais père de famille et parfaitement intégré, et, dans l’autre, vouloir protéger un individu dont la radicalisation semblait en bonne voie ?
Oui, la France du terroir est encore là avec son maire, son conseil municipal, les bénévoles de la mairie au service de tous…
Et pourquoi pas « Et en plus, ils se reproduisent et ils votent » ?
Si je fais bien la différence entre ces casseurs d’extrême gauche et les gilets jaunes, cette dérive m’a éloigné du mouvement. Je ne suis pas le seul.
Le vivre ensemble est un néologisme pernicieux pour cacher une impuissance politique.
Après l’agression d’Alain Finkielkraut lors de la manifestation des gilets jaunes de samedi, Boulevard Voltaire a voulu avoir l’analyse d’Ivan Rioufol, qui suit le mouvement
Toute personnalité politique, dont l’aveuglement et le manque d’anticipation poussent ses compatriotes dans la rue, doit savoir qu’il ouvre une boîte de Pandore dont il ne maîtrise aucun des effets.
On dit parfois que la France des gilets jaunes, c’est la France de Johnny, mais c’est sans doute aussi celle de Bardot.
A-t-on assez reproché à ces pauvres stratèges militaires de l’entre-deux-guerres d’avoir gardé les yeux sur la ligne Maginot dont ils étaient si fiers sans anticiper le Blitzkrieg.
Les gilets jaunes, mais le pouvoir plus encore, devraient écouter davantage et Alain Finkielkraut et Pierre Perret.
J’aurais rêvé que les gilets jaunes apportent à l’intérieur de ces partis ce qu’ils ont apporté depuis les ronds-points : le coup de pied aux fesses salvateur pour dégripper les appareils…
La plèbe française, dans un réflexe de survie, répond à nouveau à la sécession des élites.
Non, cet arrêt n’est pas une renonciation ; bien au contraire, c’est un repli pour une contre-attaque imposante et fulgurante.
L’initiative populaire, l’initiative de la minorité parlementaire et le tirage au sort, trois solutions pour en finir avec la crise du système représentatif.
Mais pour Buisson, les principes de remise en ordre existent dans le patrimoine culturel, politique et religieux qui nourrit notre intelligence collective.
Pour Boulevard Voltaire, Alexandre Langlois analyse le profil des casseurs qui agissent en marge des manifestations des gilets jaunes, ainsi que l’action du gouvernement dans
Reste que le retour de la taxe carbone dans le débat pourrait bien faire figure de chiffon rouge sous le nez du taureau…
C’est la fragilisation des unités spécialisées de maintien de l’ordre (EGM et CRS) que l’on connaît depuis une dizaine d’années et que l’on paie aujourd’hui.
Macron, c’est un Giscard de gauche, en retard sur l’Histoire.
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