Politique
Jacques Attali, visiblement lui aussi à bout d’arguments, est déjà à l’affût. Rien n’échappe à sa sagacité légendaire. Tiens, au fait, elle a dit quoi, Marine Le Pen, chez Bouleau, mercredi soir ?
Pour mémoire, le député avait porté des coups de casque de scooter sur le responsable socialiste, s’était excusé, avait démissionné de LREM mais avait conservé son mandat.
C’est le retour des empires, des guerres entre États et, donc, des conflits à haute intensité.
En cette présidentielle 2022, le spectre d’une tyrannie impitoyable a, lui aussi, déménagé. Parti du RN sans aucun dédommagement, le voici installé à bord du vaisseau « Reconquête ».
Plus que de réformer l’ENA, c’était bien le fonctionnement de ces administrations qu’il convenait de changer.
Eh oui, cet homme nous fait du bien, disant parfois très fort ce que d’autres disent plus bas, tel Jean-Marie Le Pen en son temps et Éric Zemmour aujourd’hui.
Devant la pression de ces deux actions, le PNF a rendu public, mercredi 6 avril au matin, par un communiqué, le fait qu’il a ouvert « une enquête préliminaire, le jeudi 31 mars 2022, du fait de blanchiment aggravé de fraude fiscale » par le cabinet privé McKinsey.
« Je pense qu’on était à quelques jours de devoir médiatiser cette affaire. Il fallait laisser passer la tempête électoraliste », a-t-il toutefois reconnu.
Un signe qui ne trompe pas et qui démontre à quel point Orbán est l’antithèse de Macron : si, en France, les déclassés et les remplacés de la mondialisation sont les grands perdants et les oubliés du Président, en Hongrie ils gagnent et sont écoutés.
Ces trois actions judiciaires soulignent toutes les trois un trait majeur de la Macronie : la légèreté.
Qu’a donc fait la Hongrie, au-delà de ces accusations, pour mériter cet acharnement, alors que le pays traverse, comme ses voisins, une crise économique de plus en plus grave à cause de la guerre en Ukraine ?
Le financement de ces dépenses a été laissé en quasi-totalité aux communes françaises, qui encaissent maintenant, livrées à elles-mêmes, le contrecoup d’une politique sanitaire dont la gestion reste mitigée.
Ce geste d’abnégation d’une femme plus très bien portante envers une autre de ses consœurs, qui ne se sent pas non plus au mieux de sa forme, pourrait faire rougir de honte d’autres militant.e.s autrement moins investi.e.s pour défendre le fanion de leur champion.n.e
Il semble qu’on soit passé, ce printemps, à la vitesse supérieure : alors qu’on nous alerte sur la pénurie d’énergie due au conflit russo-ukrainien et qu’on nous demande d’enfiler des chaussettes avant de baisser le chauffage, c’est l’Isère qui s’embrase.
Emmanuel Macron ne l’emporterait plus qu’à 51,50 %, contre 48,50 % (quasiment dans la marge d’erreur), alors que l’affaire McKinsey vient agacer la Macronie. Là, du coup, on ne rigole plus.
Le ralliement de Chevènement est emblématique de la stratégie macronienne : ratisser le plus large possible en multipliant les profils les plus divers (et les plus opposés)…
Dans cette toute dernière ligne droite avant le premier tour, Eric Zemmour décrit ses meilleurs souvenirs, ses regrets, ses secrets pour survivre à un rythme effréné, mais aussi les premières mesures qu’il prendra…
Ce serait presque caricatural, et certains pourraient trouver dans cette rhétorique antifasciste à la sauce bourgeoise un parfum légèrement vintage si ce n’était le destin de la France qui est en jeu aujourd’hui.
Lors de son meeting d’autosatisfaction, dans son inventaire à la Prévert des mesures prises dont certaines souvent totalement secondaires, j’ai craint un moment que le président-candidat ne dise quelque chose du style : « baisser le prix des chaussettes, nous l’avons fait ».
Sans porter aucune accusation contre qui que ce soit, il convient tout de même de s’interroger sur ce microcosme politico-économique, cette grande famille de la Macronie…
Absence de programme, de spectateurs et, enfin, de sa propre personne. L’apothéose consisterait en une non-participation au second tour. Le « Grand Rien » serait alors atteint.
La dynamique est donc là : pour Marine Le Pen, ce n’est pas encore perdu, tandis que pour Emmanuel Macron, c’est désormais loin d’être gagné.
Les trois soussignés, en toute loyauté à l’égard des candidats qu’ils soutiennent, lancent à ceux-ci un appel solennel pour qu’ils se parlent, et que, au deuxième tour, puis à l’élection législative qui suivra, l’union s’établisse.
Et on cherchera vainement sur les réseaux sociaux la trace de militants de gauche ou d’extrême gauche agressés par la droite durant cette campagne.
Chaque campagne électorale est l’occasion, pour certains maires, de chercher à interdire la venue de certains de leurs adversaires politiques, qui, pour masquer les raisons idéologiques, se retranchent souvent derrière des considérations d’ordre public discutables…
Les artistes et autres intellectuels engagés ? On croyait que la mode était désormais révolue…
Suite à un probable cafouillage des organisateurs, Valérie Pécresse se lance dans un discours sans prompteur porte de Versailles, alors qu’Anne Hidalgo se produit sur la piste du Cirque d’Hiver.
Au second tour, l’écart avec Macron se resserre à 53 % d’intentions de vote, contre 47 % dans le sondage CNews de ce 4 avril. C’est 13 points de plus que ses scores d’il y a cinq ans.
Jacques Attali, visiblement lui aussi à bout d’arguments, est déjà à l’affût. Rien n’échappe à sa sagacité légendaire. Tiens, au fait, elle a dit quoi, Marine Le Pen, chez Bouleau, mercredi soir ?
Pour mémoire, le député avait porté des coups de casque de scooter sur le responsable socialiste, s’était excusé, avait démissionné de LREM mais avait conservé son mandat.
C’est le retour des empires, des guerres entre États et, donc, des conflits à haute intensité.
En cette présidentielle 2022, le spectre d’une tyrannie impitoyable a, lui aussi, déménagé. Parti du RN sans aucun dédommagement, le voici installé à bord du vaisseau « Reconquête ».
Plus que de réformer l’ENA, c’était bien le fonctionnement de ces administrations qu’il convenait de changer.
Eh oui, cet homme nous fait du bien, disant parfois très fort ce que d’autres disent plus bas, tel Jean-Marie Le Pen en son temps et Éric Zemmour aujourd’hui.
Devant la pression de ces deux actions, le PNF a rendu public, mercredi 6 avril au matin, par un communiqué, le fait qu’il a ouvert « une enquête préliminaire, le jeudi 31 mars 2022, du fait de blanchiment aggravé de fraude fiscale » par le cabinet privé McKinsey.
« Je pense qu’on était à quelques jours de devoir médiatiser cette affaire. Il fallait laisser passer la tempête électoraliste », a-t-il toutefois reconnu.
Un signe qui ne trompe pas et qui démontre à quel point Orbán est l’antithèse de Macron : si, en France, les déclassés et les remplacés de la mondialisation sont les grands perdants et les oubliés du Président, en Hongrie ils gagnent et sont écoutés.
Ces trois actions judiciaires soulignent toutes les trois un trait majeur de la Macronie : la légèreté.
Qu’a donc fait la Hongrie, au-delà de ces accusations, pour mériter cet acharnement, alors que le pays traverse, comme ses voisins, une crise économique de plus en plus grave à cause de la guerre en Ukraine ?
Le financement de ces dépenses a été laissé en quasi-totalité aux communes françaises, qui encaissent maintenant, livrées à elles-mêmes, le contrecoup d’une politique sanitaire dont la gestion reste mitigée.
Ce geste d’abnégation d’une femme plus très bien portante envers une autre de ses consœurs, qui ne se sent pas non plus au mieux de sa forme, pourrait faire rougir de honte d’autres militant.e.s autrement moins investi.e.s pour défendre le fanion de leur champion.n.e
Il semble qu’on soit passé, ce printemps, à la vitesse supérieure : alors qu’on nous alerte sur la pénurie d’énergie due au conflit russo-ukrainien et qu’on nous demande d’enfiler des chaussettes avant de baisser le chauffage, c’est l’Isère qui s’embrase.
Emmanuel Macron ne l’emporterait plus qu’à 51,50 %, contre 48,50 % (quasiment dans la marge d’erreur), alors que l’affaire McKinsey vient agacer la Macronie. Là, du coup, on ne rigole plus.
Le ralliement de Chevènement est emblématique de la stratégie macronienne : ratisser le plus large possible en multipliant les profils les plus divers (et les plus opposés)…
Dans cette toute dernière ligne droite avant le premier tour, Eric Zemmour décrit ses meilleurs souvenirs, ses regrets, ses secrets pour survivre à un rythme effréné, mais aussi les premières mesures qu’il prendra…
Ce serait presque caricatural, et certains pourraient trouver dans cette rhétorique antifasciste à la sauce bourgeoise un parfum légèrement vintage si ce n’était le destin de la France qui est en jeu aujourd’hui.
Lors de son meeting d’autosatisfaction, dans son inventaire à la Prévert des mesures prises dont certaines souvent totalement secondaires, j’ai craint un moment que le président-candidat ne dise quelque chose du style : « baisser le prix des chaussettes, nous l’avons fait ».
Sans porter aucune accusation contre qui que ce soit, il convient tout de même de s’interroger sur ce microcosme politico-économique, cette grande famille de la Macronie…
Absence de programme, de spectateurs et, enfin, de sa propre personne. L’apothéose consisterait en une non-participation au second tour. Le « Grand Rien » serait alors atteint.
La dynamique est donc là : pour Marine Le Pen, ce n’est pas encore perdu, tandis que pour Emmanuel Macron, c’est désormais loin d’être gagné.
Les trois soussignés, en toute loyauté à l’égard des candidats qu’ils soutiennent, lancent à ceux-ci un appel solennel pour qu’ils se parlent, et que, au deuxième tour, puis à l’élection législative qui suivra, l’union s’établisse.
Et on cherchera vainement sur les réseaux sociaux la trace de militants de gauche ou d’extrême gauche agressés par la droite durant cette campagne.
Chaque campagne électorale est l’occasion, pour certains maires, de chercher à interdire la venue de certains de leurs adversaires politiques, qui, pour masquer les raisons idéologiques, se retranchent souvent derrière des considérations d’ordre public discutables…
Les artistes et autres intellectuels engagés ? On croyait que la mode était désormais révolue…
Suite à un probable cafouillage des organisateurs, Valérie Pécresse se lance dans un discours sans prompteur porte de Versailles, alors qu’Anne Hidalgo se produit sur la piste du Cirque d’Hiver.
Au second tour, l’écart avec Macron se resserre à 53 % d’intentions de vote, contre 47 % dans le sondage CNews de ce 4 avril. C’est 13 points de plus que ses scores d’il y a cinq ans.