Politique
L’exécutif a sa réforme au prix de la violence. Il tient sa victoire contre la majorité de ses concitoyens mais rien n’est joué.
Il n’y aura pas de quoi pavoiser car, à l’évidence, c’est une victoire à la Pyrrhus qu’Emmanuel Macron va emporter.
La Seine. Claire, limpide, pure. En un mot : baignable. Presque buvable. Emmanuel Macron l’annonce à la cantonade.
Le député de Moselle Fabien Di Filippo persiste et signe : contre l’avis du président des LR Éric Ciotti, il votera une motion de censure « quel que soit le groupe qui la déposera ».
Cette question de la hausse des agressions inquiète sérieusement les gouvernements successifs.
L’exécutif a décidé de recourir une nouvelle fois au 49.3, évitant ainsi un vote incertain à l’Assemblée nationale. Le député (RN) des Bouches-du-Rhône Franck Allisio regrette un « énième passage en force ».
La commission mixte paritaire vient d’adopter, ce mercredi, à 17 h 30, le texte ouvrant la voie à un vote final de l’Assemblée nationale jeudi : Renaissance s’est lancé à corps perdu dans une ultime opération séduction à l’endroit du groupe de la droite et du centre.
C’est donc le quai passant devant le musée d’Orsay, rive gauche, qui portera désormais le nom du troisième président de la Ve République.
Après des semaines de débats enfiévrés, d’escarmouches et de crises de nerfs, la représentation nationale va se confronter une dernière fois avec l’écho des presque deux millions de manifestants.
De ces admonestations issues du « cercle de la raison », comme disent les média dominants, Viktor Orbán n’a visiblement que faire.
Jeudi 16 mars, Éric Zemmour reviendra donc sous le feu des caméras parisiennes, avant de partir en tournée.
En tout cas, on est à un tournant. Des tournants, il y en a tous les jours, en politique, comme sur la route. Mais à l’évidence, celui des prochains jours sera décisif.
Imaginez une seconde un homme politique de droite dire cela. Mélenchon, lui, a le monopole de l’usage de certains mots.
Dans cette France éclatée, divisée, où l’oligarchie gouvernante ne sait plus se tenir et ignore jusqu’au sens de la notion de bien commun face aux revendications des minorités ou des individus, la République glisse-t-elle vers la révolution ?
Ils étaient 1,3 million de personnes, selon le ministère de l’Intérieur, 3,5 millions, selon la CGT (!), à manifester mardi 7 mars contre la réforme
Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé sa volonté d’inscrire la liberté de l’avortement dans un projet de loi constitutionnelle, parmi d’autres thèmes comme les statuts de la Nouvelle-Calédonie et de la Corse, nous gagnerions à y consolider également une définition de la laïcité…
Un nouveau cas d’école de cette capacité exemplaire de la gauche à tordre le réel pour lui imposer son angle : après le coup de la culture judéo-chrétienne, la cause des féminicides, ce serait la police !
À l’invitation du syndicat étudiant UNI, Stanislas Rigault devait débattre avec les étudiants de la fac de droit de Nice. La conférence a été annulée en raison de menaces « de troubles à l’ordre public ».
Lorsqu’il était maire de Poissy, le député Renaissance Karl Olive avait pris la décision de suspendre les aides municipales aux familles de délinquants mineurs. Le tribunal de Versailles a annoncé, ce jeudi, l’annulation de cette mesure.
« Mon royaume pour un bras ! » et autres grandiloquences auraient été entendues par quelque journaliste à moustache.
Deux cent dix6huit ans après sa naissance, cette féministe « qui fut la première femme à se présenter à des élections législatives » sème ainsi à nouveau la discorde parmi les bien-pensants du Palais Bourbon.
La majorité est à l’épreuve et très sérieusement secouée. Et ce n’est pas l’éloignement momentané d’Emmanuel Macron ni sa gênante virée à Kinshasa qui ont rassuré les troupes.
Le gouvernement venant d’annoncer un « nouveau plan d’action en faveur de l’égalité femmes-hommes » : parce qu’il y aurait des réalités biologiques ? C’est pas un peu transphobe, ça, comme affirmation ?
Se prévaloir du rôle d’opposant le plus efficace sans en appeler au chaos.
Il faut aller à la racine du problème, soit « l’institutionnalisation du Rassemblement national » qui constitue une menace.
Il a choisi la ville du Havre pour remobiliser ses troupes, « une ville ouvrière, populaire mais aussi tenue par Édouard Philippe »
Un duel qui voit 60 millions de Français pris en otage et obligés de regarder.
« La politique n’est pas un challenge TikTok » ? Mais alors, pourquoi Emmanuel Macron a-t-il reçu à l’Elysée Mcfly et Carlito, youtubeurs stars, et a-t-il accepté, en guise de « gage », de poser avec une photo des deux amuseurs ?
L’exécutif a sa réforme au prix de la violence. Il tient sa victoire contre la majorité de ses concitoyens mais rien n’est joué.
Il n’y aura pas de quoi pavoiser car, à l’évidence, c’est une victoire à la Pyrrhus qu’Emmanuel Macron va emporter.
La Seine. Claire, limpide, pure. En un mot : baignable. Presque buvable. Emmanuel Macron l’annonce à la cantonade.
Le député de Moselle Fabien Di Filippo persiste et signe : contre l’avis du président des LR Éric Ciotti, il votera une motion de censure « quel que soit le groupe qui la déposera ».
Cette question de la hausse des agressions inquiète sérieusement les gouvernements successifs.
L’exécutif a décidé de recourir une nouvelle fois au 49.3, évitant ainsi un vote incertain à l’Assemblée nationale. Le député (RN) des Bouches-du-Rhône Franck Allisio regrette un « énième passage en force ».
La commission mixte paritaire vient d’adopter, ce mercredi, à 17 h 30, le texte ouvrant la voie à un vote final de l’Assemblée nationale jeudi : Renaissance s’est lancé à corps perdu dans une ultime opération séduction à l’endroit du groupe de la droite et du centre.
C’est donc le quai passant devant le musée d’Orsay, rive gauche, qui portera désormais le nom du troisième président de la Ve République.
Après des semaines de débats enfiévrés, d’escarmouches et de crises de nerfs, la représentation nationale va se confronter une dernière fois avec l’écho des presque deux millions de manifestants.
De ces admonestations issues du « cercle de la raison », comme disent les média dominants, Viktor Orbán n’a visiblement que faire.
Jeudi 16 mars, Éric Zemmour reviendra donc sous le feu des caméras parisiennes, avant de partir en tournée.
En tout cas, on est à un tournant. Des tournants, il y en a tous les jours, en politique, comme sur la route. Mais à l’évidence, celui des prochains jours sera décisif.
Imaginez une seconde un homme politique de droite dire cela. Mélenchon, lui, a le monopole de l’usage de certains mots.
Dans cette France éclatée, divisée, où l’oligarchie gouvernante ne sait plus se tenir et ignore jusqu’au sens de la notion de bien commun face aux revendications des minorités ou des individus, la République glisse-t-elle vers la révolution ?
Ils étaient 1,3 million de personnes, selon le ministère de l’Intérieur, 3,5 millions, selon la CGT (!), à manifester mardi 7 mars contre la réforme
Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé sa volonté d’inscrire la liberté de l’avortement dans un projet de loi constitutionnelle, parmi d’autres thèmes comme les statuts de la Nouvelle-Calédonie et de la Corse, nous gagnerions à y consolider également une définition de la laïcité…
Un nouveau cas d’école de cette capacité exemplaire de la gauche à tordre le réel pour lui imposer son angle : après le coup de la culture judéo-chrétienne, la cause des féminicides, ce serait la police !
À l’invitation du syndicat étudiant UNI, Stanislas Rigault devait débattre avec les étudiants de la fac de droit de Nice. La conférence a été annulée en raison de menaces « de troubles à l’ordre public ».
Lorsqu’il était maire de Poissy, le député Renaissance Karl Olive avait pris la décision de suspendre les aides municipales aux familles de délinquants mineurs. Le tribunal de Versailles a annoncé, ce jeudi, l’annulation de cette mesure.
« Mon royaume pour un bras ! » et autres grandiloquences auraient été entendues par quelque journaliste à moustache.
Deux cent dix6huit ans après sa naissance, cette féministe « qui fut la première femme à se présenter à des élections législatives » sème ainsi à nouveau la discorde parmi les bien-pensants du Palais Bourbon.
La majorité est à l’épreuve et très sérieusement secouée. Et ce n’est pas l’éloignement momentané d’Emmanuel Macron ni sa gênante virée à Kinshasa qui ont rassuré les troupes.
Le gouvernement venant d’annoncer un « nouveau plan d’action en faveur de l’égalité femmes-hommes » : parce qu’il y aurait des réalités biologiques ? C’est pas un peu transphobe, ça, comme affirmation ?
Se prévaloir du rôle d’opposant le plus efficace sans en appeler au chaos.
Il faut aller à la racine du problème, soit « l’institutionnalisation du Rassemblement national » qui constitue une menace.
Il a choisi la ville du Havre pour remobiliser ses troupes, « une ville ouvrière, populaire mais aussi tenue par Édouard Philippe »
Un duel qui voit 60 millions de Français pris en otage et obligés de regarder.
« La politique n’est pas un challenge TikTok » ? Mais alors, pourquoi Emmanuel Macron a-t-il reçu à l’Elysée Mcfly et Carlito, youtubeurs stars, et a-t-il accepté, en guise de « gage », de poser avec une photo des deux amuseurs ?