Politique
N’est-ce pas là au fond toute la philosophie qui anime le macronisme ? Je fais ce que je veux, quand je veux, où je veux.
Jean-Philippe Tanguy a cosigné avec Marine Le Pen une lettre ouverte à la Première ministre Elisabeth Borne demandant la « dissolution de groupuscules extrémistes ».
« Nous ramenons le boulanger, la boulangère et le petit mitron », braillaient les Parisiennes quand elles allèrent chercher la famille royale à Versailles en octobre 1789. Le petit mitron, aujourd’hui, c’est le petit Macron.
Et dire qu’il aurait suffit que l’équipe de France se laisse battre dès le premier tour pour qu’une économie de 500.000 € soit réalisée sur les deniers du contribuable.
Mais il faut bien vivre et il n’y a pas de sots métiers.
Cette fuite en avant gesticulatoire montre assez bien que l’état réel du pays (tout comme l’état du pays réel) lui importe assez peu.
Le changement de stratégie du gouvernement laisse donc perplexe. Quelles sont les contreparties du rétablissement des visas ?
Ceux qui prennent communication pour décision et réglementation pour acte de gouvernement laissent la France dériver comme un bateau ivre.
Henri Proglio porte l’estocade : « Il n’y a qu’en France qu’on parle du couple franco-allemand, on n’en parle jamais en Allemagne […] on n’a rien négocié contre le sacrifice d’EDF, je n’ai pas connaissance de contreparties qu’on ait obtenues. »
Il faut supprimer l’École nationale de la magistrature !
Proférer des critiques sur le fonctionnement interne de La France insoumise n’est pas sans risque, et les principaux visés n’ont pas attendu pour réagir.
Que la politique européenne (et donc française), notamment en matière migratoire, puisse être soumise à des pressions, on pouvait s’en douter.
D’effet foot, il n’y a pas, il n’y a plus.
Si prompte à dénoncer « cette situation qui n’est plus tenable », la gauche brille par son silence, en revanche, pour commenter les débordements.
Le RN refuse-t-il de « mettre fin aux ingérences étrangères », comme l’affirme Valérie Hayer, coprésidente de Europe Ensemble ? Radiographie d’un gros mensonge.
Empêtrés jusqu’aux oreilles dans l’affaire McKinsey, pour le moins légers à Strasbourg, nos macronistes trouvent encore et toujours les moyens de donner des leçons et de dégager les importuns.
Et à part ça, les drapeaux marocains, les magasins vandalisés, les véhicules détruits, les tirs de mortiers sur la police, voire contre les Français qui fêtaient la victoire des Bleus ? Oh, ça, ce n’est rien.
Une étoile en chassant une autre, le glissement s’est fait tout naturellement et le drapeau marocain prend désormais ses quartiers jusque sur nos mairies.
Quarante pour cent des Français estiment que le Rassemblement national (RN) a « la capacité de participer à un gouvernement », un niveau jamais atteint.
Si la guerre advenait, on proposerait bien à ce jeune homme de 80 ans de s’engager pour sauver la patrie.
De façon quasi systématique, le Président Macron entend discréditer tout ce qui pourrait lui opposer une contradiction.
Désormais, la priorité est à la refondation plutôt qu’à la déconstruction.
Pour Anasse Kazib et tous ses suiveurs, la preuve est faite que le FN devenu RN est toujours le FN.
Marine Tondelier a affirmé à plusieurs reprises vouloir s’affranchir de la NUPES afin de construire « un nouveau grand parti de l’écologie. »
Force est de constater que le risque de les voir marcher séparément pour se frapper entre eux est plus que jamais à l’ordre du jour…
Coincé entre les macronistes et le Rassemblement national, le parti n’est plus que l’ombre de lui-même.
Pour le moment, les réactions à cette première bombe sont rares et mesurées. Un signe, pour plusieurs observateurs, que l’onde de choc n’est qu’à son début.
Olivier Véran a affirmé que tout était anticipé : le préfet de paris, sous l’égide du ministre de l’Intérieur, est « parfaitement à la tâche ».
N’est-ce pas là au fond toute la philosophie qui anime le macronisme ? Je fais ce que je veux, quand je veux, où je veux.
Jean-Philippe Tanguy a cosigné avec Marine Le Pen une lettre ouverte à la Première ministre Elisabeth Borne demandant la « dissolution de groupuscules extrémistes ».
« Nous ramenons le boulanger, la boulangère et le petit mitron », braillaient les Parisiennes quand elles allèrent chercher la famille royale à Versailles en octobre 1789. Le petit mitron, aujourd’hui, c’est le petit Macron.
Et dire qu’il aurait suffit que l’équipe de France se laisse battre dès le premier tour pour qu’une économie de 500.000 € soit réalisée sur les deniers du contribuable.
Mais il faut bien vivre et il n’y a pas de sots métiers.
Cette fuite en avant gesticulatoire montre assez bien que l’état réel du pays (tout comme l’état du pays réel) lui importe assez peu.
Le changement de stratégie du gouvernement laisse donc perplexe. Quelles sont les contreparties du rétablissement des visas ?
Ceux qui prennent communication pour décision et réglementation pour acte de gouvernement laissent la France dériver comme un bateau ivre.
Henri Proglio porte l’estocade : « Il n’y a qu’en France qu’on parle du couple franco-allemand, on n’en parle jamais en Allemagne […] on n’a rien négocié contre le sacrifice d’EDF, je n’ai pas connaissance de contreparties qu’on ait obtenues. »
Il faut supprimer l’École nationale de la magistrature !
Proférer des critiques sur le fonctionnement interne de La France insoumise n’est pas sans risque, et les principaux visés n’ont pas attendu pour réagir.
Que la politique européenne (et donc française), notamment en matière migratoire, puisse être soumise à des pressions, on pouvait s’en douter.
D’effet foot, il n’y a pas, il n’y a plus.
Si prompte à dénoncer « cette situation qui n’est plus tenable », la gauche brille par son silence, en revanche, pour commenter les débordements.
Le RN refuse-t-il de « mettre fin aux ingérences étrangères », comme l’affirme Valérie Hayer, coprésidente de Europe Ensemble ? Radiographie d’un gros mensonge.
Empêtrés jusqu’aux oreilles dans l’affaire McKinsey, pour le moins légers à Strasbourg, nos macronistes trouvent encore et toujours les moyens de donner des leçons et de dégager les importuns.
Et à part ça, les drapeaux marocains, les magasins vandalisés, les véhicules détruits, les tirs de mortiers sur la police, voire contre les Français qui fêtaient la victoire des Bleus ? Oh, ça, ce n’est rien.
Une étoile en chassant une autre, le glissement s’est fait tout naturellement et le drapeau marocain prend désormais ses quartiers jusque sur nos mairies.
Quarante pour cent des Français estiment que le Rassemblement national (RN) a « la capacité de participer à un gouvernement », un niveau jamais atteint.
Si la guerre advenait, on proposerait bien à ce jeune homme de 80 ans de s’engager pour sauver la patrie.
De façon quasi systématique, le Président Macron entend discréditer tout ce qui pourrait lui opposer une contradiction.
Désormais, la priorité est à la refondation plutôt qu’à la déconstruction.
Pour Anasse Kazib et tous ses suiveurs, la preuve est faite que le FN devenu RN est toujours le FN.
Marine Tondelier a affirmé à plusieurs reprises vouloir s’affranchir de la NUPES afin de construire « un nouveau grand parti de l’écologie. »
Force est de constater que le risque de les voir marcher séparément pour se frapper entre eux est plus que jamais à l’ordre du jour…
Coincé entre les macronistes et le Rassemblement national, le parti n’est plus que l’ombre de lui-même.
Pour le moment, les réactions à cette première bombe sont rares et mesurées. Un signe, pour plusieurs observateurs, que l’onde de choc n’est qu’à son début.
Olivier Véran a affirmé que tout était anticipé : le préfet de paris, sous l’égide du ministre de l’Intérieur, est « parfaitement à la tâche ».