Politique
Il faut écouter les philosophes, parfois. Invité le 26 juin sur Europe 1, le philosophe Alain Finkielkraut répondait à Mathieu Bock-Côté.
Tout en feignant d’atténuer le coup de pied de l’âne qu’il porte à Renaissance en assurant que, par bonheur, « dans la majorité, on est libre de penser différemment les choses », François Bayrou a bel et bien rompu l’union sacrée entre amis manigancée dans le cénacle élyséen.
La bataille du pouvoir d’achat donnera le ton de tout le mandat. Elle servira de baptême du feu pour les nouveaux élus à l’Assemblée.
Où sont les priorités du pouvoir d’achat, du climat et de la sécurité ?
Donc, c’est Emmanuel Macron qui décerne les brevets de respectabilité et décide qui a le droit de monter ou pas dans les carrosses de la République.
Que conclure, donc, de cette présidence française macroniste ? Un non-événement.
Cette situation inédite aura peut-être le mérite de nous faire toucher du doigt qu’au-delà du vote des lois qui relève du pouvoir législatif, il revient au pouvoir exécutif de gouverner le pays.
Le danger du 49-3, c’est qu’il met la vie du gouvernement en jeu. En y faisant appel, Macron engagerait la responsabilité de son Premier ministre et du gouvernement tout entier.
J’en prends le pari, basé sur un agenda inversé aussi stupide qu’irréaliste : le green deal européen se soldera par un échec total comparable à celui de l’Energiewende allemand.
À 79 ans, le député de la 10e circonscription des Bouches-du-Rhône José Gonzalez va ouvrir, ce mardi, la première séance de la XVIe législature, lors de laquelle il sera exceptionnellement président de l’Assemblée nationale.
Passée la divine surprise, voici le temps de l’action. Marine Le Pen sait qu’elle est attendue au tournant. Leurs adversaires ont volontiers reproché aux députés
Vendredi, la Cour suprême des États-Unis d’Amérique a annulé le fameux arrêt Roe v. Wade, datant de 1973, qui jugeait le droit à l’avortement conforme à la Constitution américaine. Un véritable séisme aux États-Unis.
Une droite décomplexée, une intelligence politique qui sait, au-delà des querelles d’ego, faire fonctionner les mécanismes de la coalition – du moins jusqu’à présent : un ticket gagnant pour 2023 ?
Il est peu probable que M. Macron doive affronter à son tour une Assemblée aussi redoutable que celle de 1791, car en dépit de notre situation inédite, il peut encore trouver une réserve suffisante de macronistes inavoués…
Le passe sanitaire aurait de fortes chances d’être rendu obligatoire si la situation sanitaire venait à s’aggraver.
La NUPES, championne de la gauche, compte 63 % de cadres parmi ses députés, contre… 49 % pour le RN.
C’était mal le connaître. Incorrigible, Macron a, de nouveau, « macroné », comme disent les Ukrainiens et les Russes. C’est-à-dire parler pour ne rien dire et surtout ne rien faire.
Autant que l’avis de ce germanopratin nous intéresse, c’est-à-dire peu ou prou, mettons-le tout de même face à ses contradictions lorsqu’il renvoie « les deux extrêmes » dos à dos.
Michel Onfray, comme à son habitude, a pris le contre-pied de quelques évidences médiatiques, dont le rabâchage a pour but de les faire passer pour des vérités insubmersibles.
Décidément, la politique est l’art du compromis et, décidément aussi, la souplesse des macronistes est bien la seule chose qui force l’admiration…
Deux faits majeurs s’imposent, hormis le succès des listes lepénistes, c’est la mort du front républicain et la possible résurrection d’une Assemblée nationale, jusqu’il y a peu cantonnée au rôle de simple chambre d’enregistrement.
Sans surprise, Marine Le Pen a été élue présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale par l’ensemble des députés du Rassemblement national.
Le Point a annoncé avoir retiré son article qui accusait le couple de députés LFI Raquel Garrido et Alexis Corbière d’avoir employé durant un an une femme de ménage clandestine.
Les enjeux sont pourtant majeurs pour le parti de Marine Le Pen qui en a besoin pour faire la démonstration de son sérieux et de sa crédibilité.
C’est une vague bleu marine qui est entrée à l’Assemblée nationale, ce matin. Les 89 députés du parti dirigé par Marine Le Pen se sont
Il est donc légitime de penser que, sur ce sujet, plusieurs groupes parlementaires pourraient s’entendre lors d’un vote commun, s’unissant pour contrer le passe vaccinal.
On l’aura compris, il ne s’agit pas tant de sauver la France que le soldat Macron.
Ainsi notera-t-on que dans la dernière assemblée, on ne comptait qu’un député issu des classes laborieuses : Caroline Fiat, aide-soignante. Aujourd’hui, grâce à l’arrivée en masse des élus lepénistes et mélenchonistes, la donne est en train de changer.
Il faut écouter les philosophes, parfois. Invité le 26 juin sur Europe 1, le philosophe Alain Finkielkraut répondait à Mathieu Bock-Côté.
Tout en feignant d’atténuer le coup de pied de l’âne qu’il porte à Renaissance en assurant que, par bonheur, « dans la majorité, on est libre de penser différemment les choses », François Bayrou a bel et bien rompu l’union sacrée entre amis manigancée dans le cénacle élyséen.
La bataille du pouvoir d’achat donnera le ton de tout le mandat. Elle servira de baptême du feu pour les nouveaux élus à l’Assemblée.
Où sont les priorités du pouvoir d’achat, du climat et de la sécurité ?
Donc, c’est Emmanuel Macron qui décerne les brevets de respectabilité et décide qui a le droit de monter ou pas dans les carrosses de la République.
Que conclure, donc, de cette présidence française macroniste ? Un non-événement.
Cette situation inédite aura peut-être le mérite de nous faire toucher du doigt qu’au-delà du vote des lois qui relève du pouvoir législatif, il revient au pouvoir exécutif de gouverner le pays.
Le danger du 49-3, c’est qu’il met la vie du gouvernement en jeu. En y faisant appel, Macron engagerait la responsabilité de son Premier ministre et du gouvernement tout entier.
J’en prends le pari, basé sur un agenda inversé aussi stupide qu’irréaliste : le green deal européen se soldera par un échec total comparable à celui de l’Energiewende allemand.
À 79 ans, le député de la 10e circonscription des Bouches-du-Rhône José Gonzalez va ouvrir, ce mardi, la première séance de la XVIe législature, lors de laquelle il sera exceptionnellement président de l’Assemblée nationale.
Passée la divine surprise, voici le temps de l’action. Marine Le Pen sait qu’elle est attendue au tournant. Leurs adversaires ont volontiers reproché aux députés
Vendredi, la Cour suprême des États-Unis d’Amérique a annulé le fameux arrêt Roe v. Wade, datant de 1973, qui jugeait le droit à l’avortement conforme à la Constitution américaine. Un véritable séisme aux États-Unis.
Une droite décomplexée, une intelligence politique qui sait, au-delà des querelles d’ego, faire fonctionner les mécanismes de la coalition – du moins jusqu’à présent : un ticket gagnant pour 2023 ?
Il est peu probable que M. Macron doive affronter à son tour une Assemblée aussi redoutable que celle de 1791, car en dépit de notre situation inédite, il peut encore trouver une réserve suffisante de macronistes inavoués…
Le passe sanitaire aurait de fortes chances d’être rendu obligatoire si la situation sanitaire venait à s’aggraver.
La NUPES, championne de la gauche, compte 63 % de cadres parmi ses députés, contre… 49 % pour le RN.
C’était mal le connaître. Incorrigible, Macron a, de nouveau, « macroné », comme disent les Ukrainiens et les Russes. C’est-à-dire parler pour ne rien dire et surtout ne rien faire.
Autant que l’avis de ce germanopratin nous intéresse, c’est-à-dire peu ou prou, mettons-le tout de même face à ses contradictions lorsqu’il renvoie « les deux extrêmes » dos à dos.
Michel Onfray, comme à son habitude, a pris le contre-pied de quelques évidences médiatiques, dont le rabâchage a pour but de les faire passer pour des vérités insubmersibles.
Décidément, la politique est l’art du compromis et, décidément aussi, la souplesse des macronistes est bien la seule chose qui force l’admiration…
Deux faits majeurs s’imposent, hormis le succès des listes lepénistes, c’est la mort du front républicain et la possible résurrection d’une Assemblée nationale, jusqu’il y a peu cantonnée au rôle de simple chambre d’enregistrement.
Sans surprise, Marine Le Pen a été élue présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale par l’ensemble des députés du Rassemblement national.
Le Point a annoncé avoir retiré son article qui accusait le couple de députés LFI Raquel Garrido et Alexis Corbière d’avoir employé durant un an une femme de ménage clandestine.
Les enjeux sont pourtant majeurs pour le parti de Marine Le Pen qui en a besoin pour faire la démonstration de son sérieux et de sa crédibilité.
C’est une vague bleu marine qui est entrée à l’Assemblée nationale, ce matin. Les 89 députés du parti dirigé par Marine Le Pen se sont
Il est donc légitime de penser que, sur ce sujet, plusieurs groupes parlementaires pourraient s’entendre lors d’un vote commun, s’unissant pour contrer le passe vaccinal.
On l’aura compris, il ne s’agit pas tant de sauver la France que le soldat Macron.
Ainsi notera-t-on que dans la dernière assemblée, on ne comptait qu’un député issu des classes laborieuses : Caroline Fiat, aide-soignante. Aujourd’hui, grâce à l’arrivée en masse des élus lepénistes et mélenchonistes, la donne est en train de changer.