Politique
Julien Odoul se dit satisfait de la grande sérénité affichée par Marine Le Pen lors de ce débat.
Un sujet est absent du débat, que beaucoup d’internautes attendaient, notamment au moment où Emmanuel Macron parlait des emprunts de Marine Le Pen auprès d’une banque russe, c’est l’affaire McKinsey.
Voilà : c’est Marine Le Pen qui défend le mieux les aspirations des femmes.
Une telle réunion est-elle légale ? Paradoxalement, elle pourrait contrevenir à la loi confortant les principes de la République, anciennement loi contre le séparatisme.
Si projet de rupture il y a, il vise seulement à en finir avec les trahisons survenues depuis le dernier septennat de François Mitterrand qui, de Chirac en Macron, de Sarkozy en Hollande, nous obligèrent à revenir sur la traditionnelle ligne politique fixée par le général de Gaulle.
« On vit quelque chose d’unique et moi, ça me gêne que des sportifs appellent à voter pour un candidat parce qu’on ne vit pas la même vie que les autres Français »
L’humoriste que nous avons connue si désopilante lorsqu’elle dessinait une moustache d’Hitler sur la photo d’Éric Zemmour évoque avec amertume cette belle année 2002. Drapé dans sa dignité, l’immense Jacques Chirac avait refusé toute discussion avec son adversaire du deuxième tour.
Premier ministre, donc, mais de qui ? Avec qui Jean-Luc Mélenchon souhaite-t-il cohabiter ? Aucune importance.
Éric Zemmour, c’est Napoléon Ier, tandis que Marine Le Pen, c’est la tentative du bonapartisme de Napoléon III, avec l’attachement aux questions sociales. Pour ce qui est du premier tour en 2022, l’insécurité économique et sociale est apparue plus prégnante que l’insécurité identitaire et culturelle.
Louis Aliot a également rejeté l’étiquette d’extrême droite imposée au parti de Marine Le Pen, rappelant que le Rassemblement national est un parti « souverainiste »
Laurent Obertone livre un regard sans illusion mais sans désespoir sur l’élection présidentielle.
Les acteurs sont les mêmes qu’il y a cinq ans, mais le film risque d’être très différent.
« Si Marine Le Pen est élue le 24, c’est une option à prendre en compte, ce sera la faute de qui ? » Le presque élu manque tomber de son fauteuil. « Ben, des Françaises et des Français. » Ah ah. Pas des Allemands ou des Anglais.
Curieux exemple français où l’immense majorité de la presse soutient Emmanuel Macron au nom d’un antifascisme de pacotille auquel plus personne ne croit vraiment tant il est éculé.
On le sait, on le sent, l’un des grands angles d’attaque d’Emmanuel Macron, lors du débat de mercredi soir, sera celui-là. C’est l’électorat de Jean-Luc Mélenchon qui est convoité.
Pour la militante féministe Alice Coffin, une victoire de Marine Le Pen « signifierait très concrètement la mise à mort des militantes féministes. Au sens littéral », lance-t-elle dans Libération… Le journal n’a pas tiqué.
On ne doute pas que Saint-Séraphin sera rebâtie ; la question est « comment ». On suppose que l’incendie d’un édifice religieux appartenant à une religion plus revendicative aurait fait les gros titres, et même quelques dégâts dans le mobilier urbain.
L’Église ne sait manifestement plus trop à quel saint se vouer et pour qui appeler à voter.
Alors que le deuxième tour approche, de nombreux électeurs de droite s’apprêtent à voter pour le Président-candidat. Au moment d’entrer dans l’isoloir, peut-être devraient-ils se demander si, tout comme lui, ils voient en Marseille l’avenir de la France ?
Il théorise le flottement comme mode d’action, l’opportunisme comme ambition, l’échine souple comme ligne politique. Cet homme-là, on le sait maintenant, n’a aucune réelle conviction.
Ceux qui ne voient pas ce qu’il y a de choquant à imaginer Christophe Castaner, par exemple, siégeant au palais Farnèse me diront peut-être que c’est un épiphénomène.
Si « l’extrême droite gagne », Alice Coffin prédit « la mise à mort des militantes féministes, au sens littéral »…
Pour ce journaliste, si Marine Le Pen s’est montrée « moins virulente à l’égard de l’immigration [que] l’autre candidat d’extrême droite », c’est pour continuer l’entreprise de « dédiabolisation » et de « normalisation » de son parti…
Ah, les bugs… On se souvient de ceux du fameux logiciel LOUVOIS, le « logiciel unique à vocation interarmées de la solde » qui a mis l’armée à terre, il y a quelques années.
« La politique que je mènerai dans les cinq années à venir sera écologique ou ne sera pas », voilà comment on peut résumer en une
Emmanuel Macron réélu, le pays ne se relèvera jamais de dix ans, que dis-je, de quinze années (depuis François Hollande) de destruction de notre modèle culturel, social, de nos valeurs et de tout ce qui fait France.
En 2017 il n’y avait eu que 10 % des électeurs de Mélenchon à avoir voté Le Pen; s’ils sont 21 % le 24 avril, les lignes pourraient bouger.
Le problème pour lui, c’est que le 24 avril, c’est d’abord, pour beaucoup de Français, un référendum contre Macron.
Julien Odoul se dit satisfait de la grande sérénité affichée par Marine Le Pen lors de ce débat.
Un sujet est absent du débat, que beaucoup d’internautes attendaient, notamment au moment où Emmanuel Macron parlait des emprunts de Marine Le Pen auprès d’une banque russe, c’est l’affaire McKinsey.
Voilà : c’est Marine Le Pen qui défend le mieux les aspirations des femmes.
Une telle réunion est-elle légale ? Paradoxalement, elle pourrait contrevenir à la loi confortant les principes de la République, anciennement loi contre le séparatisme.
Si projet de rupture il y a, il vise seulement à en finir avec les trahisons survenues depuis le dernier septennat de François Mitterrand qui, de Chirac en Macron, de Sarkozy en Hollande, nous obligèrent à revenir sur la traditionnelle ligne politique fixée par le général de Gaulle.
« On vit quelque chose d’unique et moi, ça me gêne que des sportifs appellent à voter pour un candidat parce qu’on ne vit pas la même vie que les autres Français »
L’humoriste que nous avons connue si désopilante lorsqu’elle dessinait une moustache d’Hitler sur la photo d’Éric Zemmour évoque avec amertume cette belle année 2002. Drapé dans sa dignité, l’immense Jacques Chirac avait refusé toute discussion avec son adversaire du deuxième tour.
Premier ministre, donc, mais de qui ? Avec qui Jean-Luc Mélenchon souhaite-t-il cohabiter ? Aucune importance.
Éric Zemmour, c’est Napoléon Ier, tandis que Marine Le Pen, c’est la tentative du bonapartisme de Napoléon III, avec l’attachement aux questions sociales. Pour ce qui est du premier tour en 2022, l’insécurité économique et sociale est apparue plus prégnante que l’insécurité identitaire et culturelle.
Louis Aliot a également rejeté l’étiquette d’extrême droite imposée au parti de Marine Le Pen, rappelant que le Rassemblement national est un parti « souverainiste »
Laurent Obertone livre un regard sans illusion mais sans désespoir sur l’élection présidentielle.
Les acteurs sont les mêmes qu’il y a cinq ans, mais le film risque d’être très différent.
« Si Marine Le Pen est élue le 24, c’est une option à prendre en compte, ce sera la faute de qui ? » Le presque élu manque tomber de son fauteuil. « Ben, des Françaises et des Français. » Ah ah. Pas des Allemands ou des Anglais.
Curieux exemple français où l’immense majorité de la presse soutient Emmanuel Macron au nom d’un antifascisme de pacotille auquel plus personne ne croit vraiment tant il est éculé.
On le sait, on le sent, l’un des grands angles d’attaque d’Emmanuel Macron, lors du débat de mercredi soir, sera celui-là. C’est l’électorat de Jean-Luc Mélenchon qui est convoité.
Pour la militante féministe Alice Coffin, une victoire de Marine Le Pen « signifierait très concrètement la mise à mort des militantes féministes. Au sens littéral », lance-t-elle dans Libération… Le journal n’a pas tiqué.
On ne doute pas que Saint-Séraphin sera rebâtie ; la question est « comment ». On suppose que l’incendie d’un édifice religieux appartenant à une religion plus revendicative aurait fait les gros titres, et même quelques dégâts dans le mobilier urbain.
L’Église ne sait manifestement plus trop à quel saint se vouer et pour qui appeler à voter.
Alors que le deuxième tour approche, de nombreux électeurs de droite s’apprêtent à voter pour le Président-candidat. Au moment d’entrer dans l’isoloir, peut-être devraient-ils se demander si, tout comme lui, ils voient en Marseille l’avenir de la France ?
Il théorise le flottement comme mode d’action, l’opportunisme comme ambition, l’échine souple comme ligne politique. Cet homme-là, on le sait maintenant, n’a aucune réelle conviction.
Ceux qui ne voient pas ce qu’il y a de choquant à imaginer Christophe Castaner, par exemple, siégeant au palais Farnèse me diront peut-être que c’est un épiphénomène.
Si « l’extrême droite gagne », Alice Coffin prédit « la mise à mort des militantes féministes, au sens littéral »…
Pour ce journaliste, si Marine Le Pen s’est montrée « moins virulente à l’égard de l’immigration [que] l’autre candidat d’extrême droite », c’est pour continuer l’entreprise de « dédiabolisation » et de « normalisation » de son parti…
Ah, les bugs… On se souvient de ceux du fameux logiciel LOUVOIS, le « logiciel unique à vocation interarmées de la solde » qui a mis l’armée à terre, il y a quelques années.
« La politique que je mènerai dans les cinq années à venir sera écologique ou ne sera pas », voilà comment on peut résumer en une
Emmanuel Macron réélu, le pays ne se relèvera jamais de dix ans, que dis-je, de quinze années (depuis François Hollande) de destruction de notre modèle culturel, social, de nos valeurs et de tout ce qui fait France.
En 2017 il n’y avait eu que 10 % des électeurs de Mélenchon à avoir voté Le Pen; s’ils sont 21 % le 24 avril, les lignes pourraient bouger.
Le problème pour lui, c’est que le 24 avril, c’est d’abord, pour beaucoup de Français, un référendum contre Macron.