Politique
Dimanche prochain, nous saurons vers qui ira l’inclination des Français…
Avec « l’extrême centre », la politique est remplacée par le management dont le maître mot est l’efficacité
Emmanuel Macron est peut-être le maître des horloges, mais il n’est pas le seul à avoir eu l’idée de charcuter le calendrier.
En fait, c’est comme si ces démocrates/manifestants n’acceptaient un scrutin démocratique qu’à la condition qu’il couronne les candidats de leur choix.
Cinq ans de Macron : cinq ans, déjà, diront les uns, cinq ans de trop, diront les autres. Cinq ans encore ? On le saura la semaine prochaine.
Des propos qui ont été applaudis par les militants macronistes présents.
La France est ainsi. On aime les grandes gueules.
Bien évidemment seuls des esprits malintentionnés pourraient y déceler une tentative de récupération de l’électorat catholique !
Une trentaine de villes étaient concernées et 15.000 manifestants attendus.
Marine Le Pen qualifiée au second tour face à Emmanuel Macron, le « front républicain » pour « faire barrage » au Rassemblement national a
Dans un communiqué daté du 13 avril dernier, les Musulmans de France (anciennement UOIF) se disent « oblig[és] à sortir de [leur] réserve » par
Que se passera-t-il, au jour du Jugement, si un chrétien glisse un bulletin Le Pen dans l’urne ?
Une démocratie de l’évitement n’est pas une démocratie.
Marine le Pen a habilement retourné la dialectique dudit barrage, trouvant un argument susceptible de mobiliser aussi bien des électeurs de Mélenchon que des abstentionnistes, ou les 2,5 millions d’électeurs de Zemmour
Le septennat pourrait donner un peu plus de temps à un gouvernant courageux pour redresser la France.
Ce n’est pas le Président des riches, des lobbies ou du microcosme. C’est pire : c’est le Président du mépris.
La fameuse « bienveillance », prônée en 2017 par un jeune candidat à la présidence de la République, a visiblement changé de camp !
Voilà que le Président sortant nous ressort les ancestrales recettes du front républicain, fondées sur l’antilepénisme le plus primaire.
En indiquant sa préférence pour Marine Le Pen, Delphine Wespiser se fait, malgré son titre, le porte-parole des petits, des obscurs et des sans-grade.
Les cotisations vieillesse servent à entretenir les retraités, il faut être dépourvu de bon sens pour s’imaginer qu’elles préparent les futures pensions de ceux qui les versent : leur fonctionnement est basé sur un contresens, sur une méconnaissance du fonctionnement réel des retraites – à savoir, comme le disait Sauvy, « nous ne préparons pas nos retraites par nos cotisations, mais par nos enfants »
Cette date n’est pas choisie au hasard : il ne s’agirait pas que « l’impact de cette mesure sur les prix à la pompe serve la candidate populiste Marine Le Pen et réduise les chances de réélection d’Emmanuel Macron »
Le spectre de ce rendez-vous majeur revient donc à ce moment crucial. Car Marine Le Pen est systématiquement donnée perdante dans les derniers sondages d’intentions de vote. Et pourtant, rien n’est joué, Marine Le Pen et Emmanuel Macron le savent.
L’orateur vient de prendre la parole. Le public se glace… Quels cataclysmes va-t-il prédire si la Bête d’extrême droite est élue ?
Pour se consoler, il pourra se dire qu’il a sans doute été traîné à terre affectueusement. Et ça change tout, n’est-ce pas ?
Bref, face à cette France des quatre tiers, on ne peut que souhaiter bien du plaisir à l’heureux élu du 24 avril !
Aucune réforme des banlieues ne pourra se mettre en place, si la paix publique n’est pas revenue et si les lois de la république n’y sont pas respectées dans les moindre recoins.
Devant cette situation bien plus complexe qu’en apparence, les deux candidats sauront-ils montrer une réelle compréhension des enjeux ?
Si Marine Le Pen est élue, il y aura des gens qui seront content et d’autres mécontents, comme dans n’importe quelle élection. Il y aura des oppositions. C’est une bonne chose qu’il y ait des oppositions, en démocratie.
Dimanche prochain, nous saurons vers qui ira l’inclination des Français…
Avec « l’extrême centre », la politique est remplacée par le management dont le maître mot est l’efficacité
Emmanuel Macron est peut-être le maître des horloges, mais il n’est pas le seul à avoir eu l’idée de charcuter le calendrier.
En fait, c’est comme si ces démocrates/manifestants n’acceptaient un scrutin démocratique qu’à la condition qu’il couronne les candidats de leur choix.
Cinq ans de Macron : cinq ans, déjà, diront les uns, cinq ans de trop, diront les autres. Cinq ans encore ? On le saura la semaine prochaine.
Des propos qui ont été applaudis par les militants macronistes présents.
La France est ainsi. On aime les grandes gueules.
Bien évidemment seuls des esprits malintentionnés pourraient y déceler une tentative de récupération de l’électorat catholique !
Une trentaine de villes étaient concernées et 15.000 manifestants attendus.
Marine Le Pen qualifiée au second tour face à Emmanuel Macron, le « front républicain » pour « faire barrage » au Rassemblement national a
Dans un communiqué daté du 13 avril dernier, les Musulmans de France (anciennement UOIF) se disent « oblig[és] à sortir de [leur] réserve » par
Que se passera-t-il, au jour du Jugement, si un chrétien glisse un bulletin Le Pen dans l’urne ?
Une démocratie de l’évitement n’est pas une démocratie.
Marine le Pen a habilement retourné la dialectique dudit barrage, trouvant un argument susceptible de mobiliser aussi bien des électeurs de Mélenchon que des abstentionnistes, ou les 2,5 millions d’électeurs de Zemmour
Le septennat pourrait donner un peu plus de temps à un gouvernant courageux pour redresser la France.
Ce n’est pas le Président des riches, des lobbies ou du microcosme. C’est pire : c’est le Président du mépris.
La fameuse « bienveillance », prônée en 2017 par un jeune candidat à la présidence de la République, a visiblement changé de camp !
Voilà que le Président sortant nous ressort les ancestrales recettes du front républicain, fondées sur l’antilepénisme le plus primaire.
En indiquant sa préférence pour Marine Le Pen, Delphine Wespiser se fait, malgré son titre, le porte-parole des petits, des obscurs et des sans-grade.
Les cotisations vieillesse servent à entretenir les retraités, il faut être dépourvu de bon sens pour s’imaginer qu’elles préparent les futures pensions de ceux qui les versent : leur fonctionnement est basé sur un contresens, sur une méconnaissance du fonctionnement réel des retraites – à savoir, comme le disait Sauvy, « nous ne préparons pas nos retraites par nos cotisations, mais par nos enfants »
Cette date n’est pas choisie au hasard : il ne s’agirait pas que « l’impact de cette mesure sur les prix à la pompe serve la candidate populiste Marine Le Pen et réduise les chances de réélection d’Emmanuel Macron »
Le spectre de ce rendez-vous majeur revient donc à ce moment crucial. Car Marine Le Pen est systématiquement donnée perdante dans les derniers sondages d’intentions de vote. Et pourtant, rien n’est joué, Marine Le Pen et Emmanuel Macron le savent.
L’orateur vient de prendre la parole. Le public se glace… Quels cataclysmes va-t-il prédire si la Bête d’extrême droite est élue ?
Pour se consoler, il pourra se dire qu’il a sans doute été traîné à terre affectueusement. Et ça change tout, n’est-ce pas ?
Bref, face à cette France des quatre tiers, on ne peut que souhaiter bien du plaisir à l’heureux élu du 24 avril !
Aucune réforme des banlieues ne pourra se mettre en place, si la paix publique n’est pas revenue et si les lois de la république n’y sont pas respectées dans les moindre recoins.
Devant cette situation bien plus complexe qu’en apparence, les deux candidats sauront-ils montrer une réelle compréhension des enjeux ?
Si Marine Le Pen est élue, il y aura des gens qui seront content et d’autres mécontents, comme dans n’importe quelle élection. Il y aura des oppositions. C’est une bonne chose qu’il y ait des oppositions, en démocratie.