Réflexions
De Pompidou à Macron, tous ses successeurs, à la possible exception de Mitterrand, ont à des degrés divers renié l’héritage du Général.
Mais pourquoi Michel Onfray entend-il poser les jalons d’une réconciliation (méta)politique entre la gauche sociale et la droite nationale, non sans difficultés, à l’image de son dernier débat avec l’éditorialiste Éric Zemmour sur CNews ?
Une page a été vite tournée dans l’éphéméride onusien, calendrier liturgique mondialiste saturé de journées éphémères qui ne changent rien à la situation.
D’un côté, des enfants dociles et craintifs, qui frémissent dès que les gendarmes les somment de s’arrêter au bord de la route. De l’autre, des enfants mal élevés qui crachent et jurent, voire bien pire, à la première contrariété.
Ainsi la nation s’est-elle retrouvée dans une bouillonnante tourmente mêlant approximations médicales, immaturités politiques, fantasmes complotistes, dénis juridiques et, encore, démesures de l’orgueil.
Réjouissons-nous : quand nous serons des robots ou des humains transgéniques, aucune bactérie ni aucun virus n’auront d’effets sur nous.
Mais si l’ego n’étouffe pas la raison, l’essentiel, conformément au bon sens, c’est la capacité à répondre à l’événement qui surgit sans prévenir, en prenant appui sur le peuple des citoyens.
Sommé d’abdiquer, chacun d’entre nous est appelé à résister.
La vie, lentement, va reprendre, les uns jurant leurs grands dieux, plus jamais comme avant, les autres déplorant, comme avant en pire.
La peur est, sous différentes formes, la marque principale de notre époque.
Souvent, il ne se trouve pas même une âme pour recueillir le dernier râle.
Jeanne, c’est d’abord, pour moi, la fusion parfaite du courage, de la foi, de la confiance.
Souvenons-nous des mots de Gandhi : « Un individu conscient, éveillé et debout est plus dangereux pour le pouvoir en place que 10.000 individus endormis et apeurés. »
Par strict égalitarisme, des éléments clés de l’économie réelle ont été sacrifiés.
Les frontières sont le souffle de la création, que nous la nommions Dieu, dieux, hasard ou nature. Elles sont la charpente de la toiture.
La politique du « en même temps » a créé une profonde distanciation sociale.
Il fut un temps où le bon sens approuvait l’idée que chaque État, prioritairement, devait accorder une attention particulière à ses ressortissants, bref, une préférence nationale, parce que, dans le fond, c’était son « boulot ».
Pour le Big Brother le « crime-pensée » par excellence est bien la reconnaissance de la finitude humaine.
Une panique de cette nature était-elle pensable, il y a cinquante ans ?
À l’heure où l’on s’inquiète de l’avenir de la planète et de la biodiversité, voilà une belle façon de gâcher du papier et donc des arbres.
On n’existe qu’avec l’autre, que par l’autre. Altérité que l’injonction du confinement ne manque pas d’oublier.
Ce « on » anonyme qu’est le Big Brother étatique ne sert pas la science. Il se sert de la science pour des objectifs politiques ou économiques.
Reprenons nos vies en main !
N’oublions pas qu’en France, le confinement a succédé à deux ans de révolte des gilets jaunes suivis par les manifestions contre la technocratique et libérale réforme des retraites.
Combien de lecteurs assidus connaissaient mieux un pays que les masses en tongs qui prétendent « avoir fait l’Italie » parce qu’ils y ont été trois jours ?
La loi du 23 mars confère à l’exécutif le pouvoir de limiter les libertés individuelles et collectives et, donc, écorne sérieusement l’État de droit dont on nous rebat les oreilles en pointant d’un doigt accusateur les prétendus régimes « illibéraux ».
Les écrans peuvent encombrer et même fatiguer nos yeux et notre cerveau, ils ne rassasient pas parce qu’ils nous désincarnent.
Au fond, l’angoisse du déconfinement, c’est l’angoisse du vide, l’angoisse du retour à la dépossession de soi.
De Pompidou à Macron, tous ses successeurs, à la possible exception de Mitterrand, ont à des degrés divers renié l’héritage du Général.
Mais pourquoi Michel Onfray entend-il poser les jalons d’une réconciliation (méta)politique entre la gauche sociale et la droite nationale, non sans difficultés, à l’image de son dernier débat avec l’éditorialiste Éric Zemmour sur CNews ?
Une page a été vite tournée dans l’éphéméride onusien, calendrier liturgique mondialiste saturé de journées éphémères qui ne changent rien à la situation.
D’un côté, des enfants dociles et craintifs, qui frémissent dès que les gendarmes les somment de s’arrêter au bord de la route. De l’autre, des enfants mal élevés qui crachent et jurent, voire bien pire, à la première contrariété.
Ainsi la nation s’est-elle retrouvée dans une bouillonnante tourmente mêlant approximations médicales, immaturités politiques, fantasmes complotistes, dénis juridiques et, encore, démesures de l’orgueil.
Réjouissons-nous : quand nous serons des robots ou des humains transgéniques, aucune bactérie ni aucun virus n’auront d’effets sur nous.
Mais si l’ego n’étouffe pas la raison, l’essentiel, conformément au bon sens, c’est la capacité à répondre à l’événement qui surgit sans prévenir, en prenant appui sur le peuple des citoyens.
Sommé d’abdiquer, chacun d’entre nous est appelé à résister.
La vie, lentement, va reprendre, les uns jurant leurs grands dieux, plus jamais comme avant, les autres déplorant, comme avant en pire.
La peur est, sous différentes formes, la marque principale de notre époque.
Souvent, il ne se trouve pas même une âme pour recueillir le dernier râle.
Jeanne, c’est d’abord, pour moi, la fusion parfaite du courage, de la foi, de la confiance.
Souvenons-nous des mots de Gandhi : « Un individu conscient, éveillé et debout est plus dangereux pour le pouvoir en place que 10.000 individus endormis et apeurés. »
Par strict égalitarisme, des éléments clés de l’économie réelle ont été sacrifiés.
Les frontières sont le souffle de la création, que nous la nommions Dieu, dieux, hasard ou nature. Elles sont la charpente de la toiture.
La politique du « en même temps » a créé une profonde distanciation sociale.
Il fut un temps où le bon sens approuvait l’idée que chaque État, prioritairement, devait accorder une attention particulière à ses ressortissants, bref, une préférence nationale, parce que, dans le fond, c’était son « boulot ».
Pour le Big Brother le « crime-pensée » par excellence est bien la reconnaissance de la finitude humaine.
Une panique de cette nature était-elle pensable, il y a cinquante ans ?
À l’heure où l’on s’inquiète de l’avenir de la planète et de la biodiversité, voilà une belle façon de gâcher du papier et donc des arbres.
On n’existe qu’avec l’autre, que par l’autre. Altérité que l’injonction du confinement ne manque pas d’oublier.
Ce « on » anonyme qu’est le Big Brother étatique ne sert pas la science. Il se sert de la science pour des objectifs politiques ou économiques.
Reprenons nos vies en main !
N’oublions pas qu’en France, le confinement a succédé à deux ans de révolte des gilets jaunes suivis par les manifestions contre la technocratique et libérale réforme des retraites.
Combien de lecteurs assidus connaissaient mieux un pays que les masses en tongs qui prétendent « avoir fait l’Italie » parce qu’ils y ont été trois jours ?
La loi du 23 mars confère à l’exécutif le pouvoir de limiter les libertés individuelles et collectives et, donc, écorne sérieusement l’État de droit dont on nous rebat les oreilles en pointant d’un doigt accusateur les prétendus régimes « illibéraux ».
Les écrans peuvent encombrer et même fatiguer nos yeux et notre cerveau, ils ne rassasient pas parce qu’ils nous désincarnent.
Au fond, l’angoisse du déconfinement, c’est l’angoisse du vide, l’angoisse du retour à la dépossession de soi.
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