Réflexions
Dans tous les cas, LR implosera.
Dès que l’on critiquait le système de Bruxelles, on subissait la chasse aux sorcières et l’Inquisition, la litanie populiste, xénophobe, rétrograde.
La fracture qui séparait les électeurs de gauche et de droite concernant le libéralisme économique est désormais caduque.
Le politiquement correct apparaît alors comme le plus précieux auxiliaire du progressisme, son indispensable factotum sémantique…
En matière de contre-attaque intellectuelle et culturelle, nous n’en sommes qu’aux balbutiements.
Boulevard Voltaire a eu le privilège de tendre son micro à Patrick Buisson. Celui-ci s’exprime à brûle-pourpoint sur la notion d’autorité et de légitimité du
Les deux anciens partis de gouvernement se tournent donc vers des figures du monde des idées, dans une concordance des temps qui nous dit sans doute quelque chose de l’époque.
Le Président Macron a construit sa campagne fulgurante et dégagiste en nous promettant qu’un nouveau monde allait succéder à l’ancien. On a vu.
Avec lui et dans la relation démocratique, la psychologie est centrale et la clé de tout.
On peut être en échec scolaire et réussir dans les affaires…
Si votre intention se limite à ces quelques mesures de circonstance habilement distillées, alors cette « sortie » de grand débat nous paraît loin d’être à la hauteur de ce qui se joue actuellement en France.
Derrière l’unité retrouvée du pays, combien de contradictions mortelles ?
Dans un monde sans frontières se fait encore plus pressante l’urgence identitaire
Derrière le discours de la reine mère, verbiage d’une Miss France qui aurait trop fréquenté le catéchisme, se niche aussi un fieffé cynisme.
On a l’agréable sensation qu’un petit vent de liberté se glisse sous les portes fermées de la pensée unique.
Une fois de plus, dans cette affaire, on n’aura pas tenu compte de la France d’en bas : le mariage forcé des régions, concocté par Valls et Hollande…
Alain Peyrefitte a sans doute été le penseur le plus perspicace de la Ve République.
Si Marion Maréchal ne prend pas en compte, à côté du défi migratoire, les aspirations écologistes et le désir montant d’une économie plus solidaire, elle manquera son rendez-vous avec les Français.
Interrogée sur le « Grand Remplacement », l’ancienne députée du Vaucluse a osé affirmer que cette théorie n’était « pas absurde »
Le capitalisme doit enfin retourner dans son lit. Il doit redevenir un moyen et non un but.
Maffesoli peint avec beaucoup de vigueur et d’acidité le portrait, à valeur d’exemple, des « bien-pensants » de notre époque et de leur imaginaire rien moins que « tribal », quoi qu’ils en disent.
Cette pression consumériste et multiculturaliste nous faisant céder à la tentation de la mode ethno chic ne doit pas nous faire oublier nos propres origines.
À notre Président, metteur en scène, il paraît urgent de dire : plus la politique se confond avec le spectacle, moins il y a de démocratie.
Le gaullisme (social) est bel et bien mort. Il n’y a plus une feuille de papier à cigarette entre le « libéralisme de droite » et le « sociétalisme de gauche ».
Passer 15 heures au Salon de l’agriculture, c’est bien. Mais se frotter au cul des vaches ne permettra jamais de se frotter aux difficultés de notre pays.
Bâillonner l’adversaire ne fait que manifester les défauts de sa propre réflexion.
La grande ombre du nihilisme plane sur tous » reconnaît notre essayiste…
C’est dans un contexte français très troublé que se sont réunis, samedi, au Sénat, une centaine d’intellectuels européens autour du professeur Rémi Brague…
Dans tous les cas, LR implosera.
Dès que l’on critiquait le système de Bruxelles, on subissait la chasse aux sorcières et l’Inquisition, la litanie populiste, xénophobe, rétrograde.
La fracture qui séparait les électeurs de gauche et de droite concernant le libéralisme économique est désormais caduque.
Le politiquement correct apparaît alors comme le plus précieux auxiliaire du progressisme, son indispensable factotum sémantique…
En matière de contre-attaque intellectuelle et culturelle, nous n’en sommes qu’aux balbutiements.
Boulevard Voltaire a eu le privilège de tendre son micro à Patrick Buisson. Celui-ci s’exprime à brûle-pourpoint sur la notion d’autorité et de légitimité du
Les deux anciens partis de gouvernement se tournent donc vers des figures du monde des idées, dans une concordance des temps qui nous dit sans doute quelque chose de l’époque.
Le Président Macron a construit sa campagne fulgurante et dégagiste en nous promettant qu’un nouveau monde allait succéder à l’ancien. On a vu.
Avec lui et dans la relation démocratique, la psychologie est centrale et la clé de tout.
On peut être en échec scolaire et réussir dans les affaires…
Si votre intention se limite à ces quelques mesures de circonstance habilement distillées, alors cette « sortie » de grand débat nous paraît loin d’être à la hauteur de ce qui se joue actuellement en France.
Derrière l’unité retrouvée du pays, combien de contradictions mortelles ?
Dans un monde sans frontières se fait encore plus pressante l’urgence identitaire
Derrière le discours de la reine mère, verbiage d’une Miss France qui aurait trop fréquenté le catéchisme, se niche aussi un fieffé cynisme.
On a l’agréable sensation qu’un petit vent de liberté se glisse sous les portes fermées de la pensée unique.
Une fois de plus, dans cette affaire, on n’aura pas tenu compte de la France d’en bas : le mariage forcé des régions, concocté par Valls et Hollande…
Alain Peyrefitte a sans doute été le penseur le plus perspicace de la Ve République.
Si Marion Maréchal ne prend pas en compte, à côté du défi migratoire, les aspirations écologistes et le désir montant d’une économie plus solidaire, elle manquera son rendez-vous avec les Français.
Interrogée sur le « Grand Remplacement », l’ancienne députée du Vaucluse a osé affirmer que cette théorie n’était « pas absurde »
Le capitalisme doit enfin retourner dans son lit. Il doit redevenir un moyen et non un but.
Maffesoli peint avec beaucoup de vigueur et d’acidité le portrait, à valeur d’exemple, des « bien-pensants » de notre époque et de leur imaginaire rien moins que « tribal », quoi qu’ils en disent.
Cette pression consumériste et multiculturaliste nous faisant céder à la tentation de la mode ethno chic ne doit pas nous faire oublier nos propres origines.
À notre Président, metteur en scène, il paraît urgent de dire : plus la politique se confond avec le spectacle, moins il y a de démocratie.
Le gaullisme (social) est bel et bien mort. Il n’y a plus une feuille de papier à cigarette entre le « libéralisme de droite » et le « sociétalisme de gauche ».
Passer 15 heures au Salon de l’agriculture, c’est bien. Mais se frotter au cul des vaches ne permettra jamais de se frotter aux difficultés de notre pays.
Bâillonner l’adversaire ne fait que manifester les défauts de sa propre réflexion.
La grande ombre du nihilisme plane sur tous » reconnaît notre essayiste…
C’est dans un contexte français très troublé que se sont réunis, samedi, au Sénat, une centaine d’intellectuels européens autour du professeur Rémi Brague…
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées