Société
À des fins de profit personnel, alors même que des millions de personnes ont perdu tout ou partie de leur revenu, certains n’hésitent pas à ne pas respecter les plus élémentaires règles sociales.
Nous n’y sommes plus… C’est panique à bord, de tous les côtés !
Cette opposition se retrouve illustrée à l’extrême dans le département de l’Hérault, dont la préfecture Montpellier, si l’on considère ce vote, est aux antipodes de la sous-préfecture, Béziers.
La crise sanitaire signe la mort de la mondialisation, valeur dominante d’une élite qui, toutes tendances confondues, reste obnubilée par un marché sans limite, sans frontière où, là encore, l’objet prévaut sur le sujet, le matériel sur le spirituel.
C’est davantage dans l’approche de la maladie, voire de la mort, que les Orientaux et les Occidentaux se séparent…
Les citoyens sont invités à se sevrer d’un État faussement providentiel envahissant ; les entreprises, à sortir des jupons institutionnels.
La mort pandémique est le symbole de la fin de l’optimisme propre au progressisme moderne.
Un soir de l’an 2070, le citadin un tantinet bobo racontera ses dures années de confinement à ses petits-enfants.
Interrogeons-nous avant de cliquer sur notre panier, sachant que pour se faire livrer tranquillement dans notre canapé, confits et bien au chaud, nous imposerons à d’autres, livreurs, routiers, de sortir travailler.
Ceux qui marchaient vers un avenir radieux se sentent fiévreux et affaiblis, affaiblis dans leurs certitudes et dans leur arrogance.
Un séisme de dimension planétaire dont nous ne soupçonnons pas encore les conséquences.
Le besoin de détendre l’atmosphère printanière devenue irrespirable a fait fleurir les blagues sur Internet.
Je suis ulcéré par cette obligation de papier que les honnêtes gens devront remplir avant de sortir et présenter, au risque de payer une amende en cas de défaillance…
Le directeur du supermarché voisin de chez moi vient d’arraisonner un client qui se présentait à la caisse avec deux chariots remplis à déborder.
En ce début d’année 2020, tout semble se coaliser pour enfoncer l’Europe, affaiblie depuis des années alors qu’elle croyait se renforcer.
Les mesures annoncées, lundi, par le président de la République ont été mises en œuvre à partir de mardi midi. Parallèlement aux médias traditionnels, le
À l’approche de Sens, les sourires se délient. Comme si la frontière épidémique avait été franchie. Bas les masques, hauts les cœurs.
On espère juste un truc, c’est que ce non pas « chacun pour soi » mais « chacun chez soi » fera école. À grande échelle.
Homo festivus montre encore, à l’heure du coronavirus, ce dont il est capable. Capable de festoyer, arrogant, égoïste, joyeux, inébranlable.
Faire ses courses dans un supermarché relève, aujourd’hui, de l’expérience sociologique à grande échelle…
Que nous le voulions ou pas, nous sommes entrés dans une période épidémique lourde.
Selon Xavier Raufer, l’une des conséquences de la crise du coronavirus sera la baisse de la délinquance, car avec moins de gens dans les rues
Le sens des frontières plutôt que le courant d’air…
On peut saluer la prestation pour le moins originale de Manon Aubry au Parlement européen. Et lui donner la place qu’elle mérite : beaux moyens, bel investissement, mais décalé, hors de propos.
Dans ce contexte éprouvant, il faut soutenir les équipes médicales mais aussi des troupes, le moral.
Pour trouver l’amour impossible tout en restant sensible au climat, il faut invoquer la déesse Greta !
Le monde est incapable de vivre dans l’incertitude. L’inconnu nous terrifie. L’homme moderne ne supporte pas l’agresseur anonyme et imprévisible, ce qu’autrefois on aurait appelé le destin, mais contre lequel on ne se serait pas résigné.
Puisqu’en partant de l’hypothèse selon laquelle la chauve-souris n’est pas étrangère à cette affaire, on peut imaginer que ce monde globalisé risque de produire des vampires standardisés…
À des fins de profit personnel, alors même que des millions de personnes ont perdu tout ou partie de leur revenu, certains n’hésitent pas à ne pas respecter les plus élémentaires règles sociales.
Nous n’y sommes plus… C’est panique à bord, de tous les côtés !
Cette opposition se retrouve illustrée à l’extrême dans le département de l’Hérault, dont la préfecture Montpellier, si l’on considère ce vote, est aux antipodes de la sous-préfecture, Béziers.
La crise sanitaire signe la mort de la mondialisation, valeur dominante d’une élite qui, toutes tendances confondues, reste obnubilée par un marché sans limite, sans frontière où, là encore, l’objet prévaut sur le sujet, le matériel sur le spirituel.
C’est davantage dans l’approche de la maladie, voire de la mort, que les Orientaux et les Occidentaux se séparent…
Les citoyens sont invités à se sevrer d’un État faussement providentiel envahissant ; les entreprises, à sortir des jupons institutionnels.
La mort pandémique est le symbole de la fin de l’optimisme propre au progressisme moderne.
Un soir de l’an 2070, le citadin un tantinet bobo racontera ses dures années de confinement à ses petits-enfants.
Interrogeons-nous avant de cliquer sur notre panier, sachant que pour se faire livrer tranquillement dans notre canapé, confits et bien au chaud, nous imposerons à d’autres, livreurs, routiers, de sortir travailler.
Ceux qui marchaient vers un avenir radieux se sentent fiévreux et affaiblis, affaiblis dans leurs certitudes et dans leur arrogance.
Un séisme de dimension planétaire dont nous ne soupçonnons pas encore les conséquences.
Le besoin de détendre l’atmosphère printanière devenue irrespirable a fait fleurir les blagues sur Internet.
Je suis ulcéré par cette obligation de papier que les honnêtes gens devront remplir avant de sortir et présenter, au risque de payer une amende en cas de défaillance…
Le directeur du supermarché voisin de chez moi vient d’arraisonner un client qui se présentait à la caisse avec deux chariots remplis à déborder.
En ce début d’année 2020, tout semble se coaliser pour enfoncer l’Europe, affaiblie depuis des années alors qu’elle croyait se renforcer.
Les mesures annoncées, lundi, par le président de la République ont été mises en œuvre à partir de mardi midi. Parallèlement aux médias traditionnels, le
À l’approche de Sens, les sourires se délient. Comme si la frontière épidémique avait été franchie. Bas les masques, hauts les cœurs.
On espère juste un truc, c’est que ce non pas « chacun pour soi » mais « chacun chez soi » fera école. À grande échelle.
Homo festivus montre encore, à l’heure du coronavirus, ce dont il est capable. Capable de festoyer, arrogant, égoïste, joyeux, inébranlable.
Faire ses courses dans un supermarché relève, aujourd’hui, de l’expérience sociologique à grande échelle…
Que nous le voulions ou pas, nous sommes entrés dans une période épidémique lourde.
Selon Xavier Raufer, l’une des conséquences de la crise du coronavirus sera la baisse de la délinquance, car avec moins de gens dans les rues
Le sens des frontières plutôt que le courant d’air…
On peut saluer la prestation pour le moins originale de Manon Aubry au Parlement européen. Et lui donner la place qu’elle mérite : beaux moyens, bel investissement, mais décalé, hors de propos.
Dans ce contexte éprouvant, il faut soutenir les équipes médicales mais aussi des troupes, le moral.
Pour trouver l’amour impossible tout en restant sensible au climat, il faut invoquer la déesse Greta !
Le monde est incapable de vivre dans l’incertitude. L’inconnu nous terrifie. L’homme moderne ne supporte pas l’agresseur anonyme et imprévisible, ce qu’autrefois on aurait appelé le destin, mais contre lequel on ne se serait pas résigné.
Puisqu’en partant de l’hypothèse selon laquelle la chauve-souris n’est pas étrangère à cette affaire, on peut imaginer que ce monde globalisé risque de produire des vampires standardisés…