Société

Un séisme de dimension planétaire dont nous ne soupçonnons pas encore les conséquences.

Le besoin de détendre l’atmosphère printanière devenue irrespirable a fait fleurir les blagues sur Internet.

Je suis ulcéré par cette obligation de papier que les honnêtes gens devront remplir avant de sortir et présenter, au risque de payer une amende en cas de défaillance…

Le directeur du supermarché voisin de chez moi vient d’arraisonner un client qui se présentait à la caisse avec deux chariots remplis à déborder.

En ce début d’année 2020, tout semble se coaliser pour enfoncer l’Europe, affaiblie depuis des années alors qu’elle croyait se renforcer.

Les mesures annoncées, lundi, par le président de la République ont été mises en œuvre à partir de mardi midi. Parallèlement aux médias traditionnels, le

À l’approche de Sens, les sourires se délient. Comme si la frontière épidémique avait été franchie. Bas les masques, hauts les cœurs.

On espère juste un truc, c’est que ce non pas « chacun pour soi » mais « chacun chez soi » fera école. À grande échelle.

Homo festivus montre encore, à l’heure du coronavirus, ce dont il est capable. Capable de festoyer, arrogant, égoïste, joyeux, inébranlable.

Faire ses courses dans un supermarché relève, aujourd’hui, de l’expérience sociologique à grande échelle…

Que nous le voulions ou pas, nous sommes entrés dans une période épidémique lourde.

Selon Xavier Raufer, l’une des conséquences de la crise du coronavirus sera la baisse de la délinquance, car avec moins de gens dans les rues

Le sens des frontières plutôt que le courant d’air…

On peut saluer la prestation pour le moins originale de Manon Aubry au Parlement européen. Et lui donner la place qu’elle mérite : beaux moyens, bel investissement, mais décalé, hors de propos.

Dans ce contexte éprouvant, il faut soutenir les équipes médicales mais aussi des troupes, le moral.

Pour trouver l’amour impossible tout en restant sensible au climat, il faut invoquer la déesse Greta !

Le monde est incapable de vivre dans l’incertitude. L’inconnu nous terrifie. L’homme moderne ne supporte pas l’agresseur anonyme et imprévisible, ce qu’autrefois on aurait appelé le destin, mais contre lequel on ne se serait pas résigné.

Puisqu’en partant de l’hypothèse selon laquelle la chauve-souris n’est pas étrangère à cette affaire, on peut imaginer que ce monde globalisé risque de produire des vampires standardisés…

Dans un court essai publié aux Éditions Gallimard, Eugénie Bastié tire sa plume pour défendre « ce prodige visible comme

En France, et je pense que c’est le cas dans de nombreux pays européens, on dirait que seule la gauche est autorisée à défendre la cause des femmes. Je refuse cette confiscation.

L’absence de sens commun national sera la perte de tous. Certains s’en apercevront, trop tard, comme d’habitude.

Nous sommes au XXIe siècle et il faut se rendre à l’évidence : la femme est plus que jamais sous tutelle, seul le tuteur a changé… aussi souple qu’une barre à mine.

Quel retour ! Celui de l’ordre moral !

Prenez, par exemple, l’affaire Griveaux. Au départ, la petite affaire devait se dérouler aussi dans la plus stricte intimité.

Ce dimanche, la « Journée internationale des droits des femmes » venait opportunément s’intercaler entre deux autres journées d’importance planétaire et tout aussi passionnantes : hier, celle « de l’impro » (?) et, lundi, celle « du rein ».

« Élargis, Coco ! Il faut qu’on voie le mec qui est à gauche. »

Subitement, l’homme retrouve sa simple condition de mortel, sa vulnérabilité face à la nature.

Voilà l’Ange du Progrès K.O. Ne crions pas néanmoins victoire. Maître Touraine est détenteur du pouvoir.

Un séisme de dimension planétaire dont nous ne soupçonnons pas encore les conséquences.

Le besoin de détendre l’atmosphère printanière devenue irrespirable a fait fleurir les blagues sur Internet.

Je suis ulcéré par cette obligation de papier que les honnêtes gens devront remplir avant de sortir et présenter, au risque de payer une amende en cas de défaillance…

Le directeur du supermarché voisin de chez moi vient d’arraisonner un client qui se présentait à la caisse avec deux chariots remplis à déborder.

En ce début d’année 2020, tout semble se coaliser pour enfoncer l’Europe, affaiblie depuis des années alors qu’elle croyait se renforcer.

Les mesures annoncées, lundi, par le président de la République ont été mises en œuvre à partir de mardi midi. Parallèlement aux médias traditionnels, le

À l’approche de Sens, les sourires se délient. Comme si la frontière épidémique avait été franchie. Bas les masques, hauts les cœurs.

On espère juste un truc, c’est que ce non pas « chacun pour soi » mais « chacun chez soi » fera école. À grande échelle.

Homo festivus montre encore, à l’heure du coronavirus, ce dont il est capable. Capable de festoyer, arrogant, égoïste, joyeux, inébranlable.

Faire ses courses dans un supermarché relève, aujourd’hui, de l’expérience sociologique à grande échelle…

Que nous le voulions ou pas, nous sommes entrés dans une période épidémique lourde.

Selon Xavier Raufer, l’une des conséquences de la crise du coronavirus sera la baisse de la délinquance, car avec moins de gens dans les rues

Le sens des frontières plutôt que le courant d’air…

On peut saluer la prestation pour le moins originale de Manon Aubry au Parlement européen. Et lui donner la place qu’elle mérite : beaux moyens, bel investissement, mais décalé, hors de propos.

Dans ce contexte éprouvant, il faut soutenir les équipes médicales mais aussi des troupes, le moral.

Pour trouver l’amour impossible tout en restant sensible au climat, il faut invoquer la déesse Greta !

Le monde est incapable de vivre dans l’incertitude. L’inconnu nous terrifie. L’homme moderne ne supporte pas l’agresseur anonyme et imprévisible, ce qu’autrefois on aurait appelé le destin, mais contre lequel on ne se serait pas résigné.

Puisqu’en partant de l’hypothèse selon laquelle la chauve-souris n’est pas étrangère à cette affaire, on peut imaginer que ce monde globalisé risque de produire des vampires standardisés…

Dans un court essai publié aux Éditions Gallimard, Eugénie Bastié tire sa plume pour défendre « ce prodige visible comme

En France, et je pense que c’est le cas dans de nombreux pays européens, on dirait que seule la gauche est autorisée à défendre la cause des femmes. Je refuse cette confiscation.

L’absence de sens commun national sera la perte de tous. Certains s’en apercevront, trop tard, comme d’habitude.

Nous sommes au XXIe siècle et il faut se rendre à l’évidence : la femme est plus que jamais sous tutelle, seul le tuteur a changé… aussi souple qu’une barre à mine.

Quel retour ! Celui de l’ordre moral !

Prenez, par exemple, l’affaire Griveaux. Au départ, la petite affaire devait se dérouler aussi dans la plus stricte intimité.

Ce dimanche, la « Journée internationale des droits des femmes » venait opportunément s’intercaler entre deux autres journées d’importance planétaire et tout aussi passionnantes : hier, celle « de l’impro » (?) et, lundi, celle « du rein ».

« Élargis, Coco ! Il faut qu’on voie le mec qui est à gauche. »

Subitement, l’homme retrouve sa simple condition de mortel, sa vulnérabilité face à la nature.

Voilà l’Ange du Progrès K.O. Ne crions pas néanmoins victoire. Maître Touraine est détenteur du pouvoir.
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