Saint-Denis : après le meurtre de deux jeunes cette semaine, une mise en examen

Un deuxième adolescent a été victime d’une mort violente ce vendredi dans cette même ville.

Cette semaine, la ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) a été le théâtre d'accès de violence meurtrière visant des adolescents.

Un collégien de 14 ans, tué mercredi

Mercredi, c'est un collégien de Saint-Denis de 14 ans, prénommé Sedan, qui a été poignardé à mort sur le quai du métro à la station Basilique de Saint-Denis, sur la ligne 13, a-t-on a appris, ce dimanche matin. Un suspect de 19 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire pour ce meurtre, comme l'a annoncé, ce dimanche, le parquet de Bobigny. Il a été placé en garde à vue jeudi après s’être présenté de lui-même aux services de police et a été présenté à un juge samedi.

Selon le procureur, le mis en cause a dit aux enquêteurs avoir croisé dans le métro un groupe de personnes « avec lequel il avait déjà eu des différends », au sein duquel se trouvait Sedan. « Il avait le sentiment que la situation allait dégénérer. Il s’armait d’un couteau et en frappait le premier membre du groupe », a indiqué le procureur de la République. L’auteur du coup de couteau a ensuite pris la fuite par le métro. « Pas de violence, pas de vengeance », avait lancé le frère de Sedan, lors d’un hommage rendu à la jeune victime.

Une seconde mort violente d'un jeune vendredi

Un deuxième adolescent a été victime d’une mort violente, ce vendredi, dans cette même ville de Seine-Saint-Denis. Toujours selon le procureur, il aurait été visé par « une expédition punitive ». Grièvement blessé lors d’une rixe mercredi matin, il a succombé samedi à ses blessures. « Aucun lien ne semble exister en l’état des investigations entre ce meurtre » et la mort du premier adolescent, a précisé le procureur de la République dans un communiqué.

La mairie a annoncé son décès ce samedi dans un communiqué : le lycéen de 17 ans avait été agressé quatre jours plus tôt devant son établissement scolaire. « Alors qu’il allait passer une épreuve du bac blanc, une voiture s’est arrêtée à sa hauteur pour une opération s’apparentant à une expédition punitive », détaille la municipalité, qui a précisé : « L’agression a été fugace, froide, aveugle et d’une extrême violence. »

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