Saint-Denis, des rois de France aux zones de non-droit !

Le 28 juillet 754, le pape Étienne II sacrait Pépin le Bref dans la basilique de Saint-Denis et bénissait son épouse Berthe au Grand Pied. Depuis cette époque ce chef-d’œuvre de l'art gothique fut la dernière demeure de quarante-deux rois, trente-deux reines, soixante-trois princes et princesses de France. Des mérovingiens avec Dagobert, en passant par les carolingiens jusqu’aux Bourbons, avec les priants de Louis XVI et Marie-Antoinette, la nécropole royale de Saint-Denis fut le témoin privilégié de l’histoire de France. Aujourd'hui la ville de St Denis n'est plus que le témoin privilégié d'une zone de non droit !

Le dernier exemple de cet abaissement vient d'être rapporté par Le Figaro. Le 20 juin, "un officiel russe présenté comme chef de la délégation au Salon aéronautique du Bourget, qui circulait à Saint-Denis, à bord d'un véhicule VTC (Véhicule de tourisme avec chauffeur) a été victime d'un vol avec violence à la portière" a indiqué une source policière. Le détail des faits, cependant, divergent entre le quotidien et "Russia Today".

D'après le premier, l'homme a été frappé et la conductrice s'est fait arracher son sac. Ne s'en laissant pas conter, celle-ci aurait décidé de prendre en chasse les voleurs. Cette poursuite la conduisit dans un quartier sensible où les malfaiteurs furent rejoints et appuyés par une bande. "Elle est alors violemment prise à parti par une cinquantaine d'individus" qui "la frappent et l'agressent sexuellement" selon le récit livré par le journal français. Pour le média russe il n'y aurait pas eu de course poursuite et la jeune femme n'aurait pas été agressée.

Dans les deux hypothèses la réaction de la police fut rapide, ils purent secourir le couple. Cette agression est symptomatique de la situation de la préfecture de Seine-Saint-Denis comme de celle de multiples banlieues de l'hexagone.

Messieurs les touristes, il faut savoir qu'en venant en France, si vous vous écartez des beaux quartiers de la capitale, vous prenez un risque. Parcourir les rues de la cité dionysienne c'est comme aller en vacance en Libye. Le danger est présent tout au long des 20 kilomètres de l'autoroute qui traverse le 9-3 entre Roissy et la porte de la Chapelle, m'ont confié des amis de la BAC. Des centaines de voyageurs se font agresser sur ce tronçon chaque année et la clientèle richissime du salon du Bourget constitue une proie inespérée pour ces "racailles". Disons-le, nous sommes revenus au Moyen Age au temps du brigandage et des ribauds.

Les seules solutions pour les conducteurs arpentant ces voix : d'abord fermer les portes notamment celle passager et vider sol et siéges inoccupés de tout objet. Si l'attaque a lieu en cassant la vitre, essayer de foncer si la voiture n'est pas bloquée et actionner continuellement le klaxon tout en mettant les warning. Si vous êtes bloqué par un deux-roues, il ne vous reste plus qu'uns solution prier pour qu'il ne vous arrive rien. D'ailleurs les gens de la BAC expliquent discrètement aux automobilistes agressés de ne pas s'arrêter aux feux rouges à Saint-Denis… mais de "glisser" lentement lors des croisements. Le 9-3, est actuellement une des "républiques" autonomes du "vivre ensemble" comme tant d'autres en France. À part cela tout va bien dans ce pays qui a la "chance" de profiter des multiples diversités culturelles.
Quelle honte pour notre nation, il est certain qu'en Russie la milice aurait alpagué sans ménagement ces fauteurs de trouble.

Au fait Messieurs du CIO, il est prévu où le village olympique si les JO 2024 se déroulent à Paris ?

J.-P. Fabre Bernadac
J.-P. Fabre Bernadac
Ancien officier de Gendarmerie - Diplômé de criminologie et de criminalistique

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