Salles de shoot : deux ONG refusent leur fermeture et attaquent l’État !

Pensées pour que les toxicos s’y défoncent aux frais du contribuable et à l’abri des regards désapprobateurs, elles portent le nom officiel de « salles de consommation à moindre risque » (SCMR). Depuis qu’on peut aussi y fumer du crack, elles ont été rebaptisées « Haltes soins addiction » (HSA). Le Français, lui, les appelle « salles de shoot ». Et voudrait bien les voir fermer.
C’était une « expérimentation », nous a-t-on assuré en 2016. L’une à Strasbourg, judicieusement isolée, l’autre à Paris, dans le quartier grouillant de la gare du Nord. Les salles de shoot allaient régler le problème des zonards et autres zombies de la drogue. Accueillis par Médecins du monde dans un lieu propret, les consommateurs accros se verraient fournir le petit kit du parfait drogué et, si besoin, les soins y afférents, le tout sous la houlette de l’assurance maladie. Merci, Ameli. L’expérimentation, qui devait s’achever en 2022, a été prolongée jusqu’à la fin de cette année 2025. Des rapports (IGAS, fondation Jean-Jaurès, INSERM…), tous très favorables, se sont succédé, vantant les bienfaits de la démarche ; les habitants du quartier parisien leur reprochent de n’avoir pas pris en compte la dégradation de leur cadre de vie, sans parler des questions éthiques que cela soulève, et nous y reviendrons.
Médecins du monde attaque l’État pour « inaction »
Incertaine quant à l’avenir de ces lieux de dopage officiel, l’ONG Médecins du monde a décidé d’attaquer l’État pour « inaction ». Deux recours en contentieux (l’un pour Paris, l’autre pour une salle dont l’ouverture est compromise à Marseille) ont été déposés, ce lundi matin, devant les tribunaux administratifs de Montreuil et de Paris. Le Parisien rapporte que l’ONG, épaulée par la Fédération Addiction, dénonce globalement « l’obstruction active de l’État pour faire échec à la création de nouvelles HSA », avec des projets bloqués à Lyon ou à Lille.
Il faut souligner, ici, que le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, engagé dans une lutte qu’il veut la plus rude possible contre le narcotrafic, considère que « les salles de shoot créent plus de problèmes qu’elles n’en règlent ». Un avis que partagent les riverains, mais pas les institutions qui les gèrent. De ce côté, on vante au contraire les bienfaits de ces structures, exemples à l’appui. Ainsi un certain Franck, aujourd’hui salarié de la HSA parisienne, raconte, après trente ans de consommation de drogue et vingt passés dans la rue, avoir « pu y refaire ses papiers mais aussi entamer des démarches pour toucher le RSA et obtenir un logement ». Voilà pour la séquence émotion-compassion.
Nettement moins compassionnels, le Premier ministre Jean Castex et le maire de Paris Anne Hidalgo avaient décidé, en 2021, l’installation de quatre nouvelles salles de consommation à moindre risque (SCMR) dans Paris, dont l’une proche de celle existant déjà dans le Xe arrondissement. La colère des riverains, descendus dans la rue avec leurs pancartes, a fait avorter le projet.
« Accompagner la drogue » dans ces lieux de grande convivialité
France 24 ne tarissait pourtant pas d’éloges sur ces lieux paradisiaques : « Une grande salle tout en longueur, bordée de cabines numérotées, où les toxicomanes peuvent s'injecter les substances prohibées. Dans chaque box, une poubelle destinée aux déchets dangereux, comme les aiguilles usagées. Et au milieu de la pièce, un large choix d'aiguilles de différentes tailles, ainsi que des garrots pour faciliter l'injection, à disposition des utilisateurs. » Nouveauté, on peut aussi sniffer en toute quiétude : « Dans la pièce attenante, la "salle d'inhalation", les toxicomanes peuvent fumer du crack ou d'autres drogues. » Plus loin, « un espace détente avec une table basse, des canapés et une petite collection de livres en différentes langues où les gens peuvent se relaxer avant ou après la prise de drogue. » C’est sympa. Mais attention, hein, « si les consommateurs sont autorisés à partager leurs drogues entre eux, des affiches épinglées aux murs rappellent aux visiteurs que le commerce de drogue est interdit ». Pas grave, il se fait sur le trottoir d’en face et dans les rues à côté !
Et combien ça coûte, cette plaisanterie, se demande le contribuable ? Lors du lancement, en 2016, le coût de fonctionnement, à la charge de la caisse primaire d’assurance maladie, était de 1,2 million d’euros. Dans un dossier paru dans le JDD en janvier dernier, Charlotte d’Ornellas s’inquiétait plus globalement du « coût caché de l'expérimentation », lequel n’est évidemment pas que financier. C’est sa « philosophie » qui doit aujourd’hui être discutée. En effet, quelle image envoie à la population cette « politique de prise en charge des toxicomanes », une politique à l'évidence « en contradiction avec la lutte contre le narcotrafic » ?
Chargée par l’INSERM d’une évaluation dont découlaient des recommandations, la sociologue Marie Jauffret-Roustide considérait qu’il faut « vivre avec les drogues, tout en réduisant les risques sanitaires qui leur sont associés », et surtout en finir avec « l’idéal d’éradication des toxiques illicites ». Une « philosophie » qu’une voisine résumait ainsi auprès du JDD : « Ni réprimer le trafic, ni soigner les personnes victimes d’addiction, mais considérer celle-ci comme une pratique sociale à accompagner. Le tout aux frais de l’État et des collectivités locales, ainsi qu’aux dépens des riverains ! »
Une fois de plus, c’est prendre les honnêtes Français, les propres sur eux qui bossent et se lèvent tôt, pour des imbéciles et des vaches à lait.

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34 commentaires
Il faut savoir si c’est une expérimentation. Dans ce cas si l expérience n est pas concluante on arrête les dégâts ou si c’est une obligation ( si l’on comprend bien le texte)..
Je reproche énormément que nos derniers gouvernements aient laissé prospéré en France une mise en cause systématique de ce qu’il faut décider et entériner. Les mouvances politiques, écologiques et ONG distillent souvent des contre-vérités ou des actes fallacieux.
Il est interdit d’interdire donc tout laisser dire et laisser faire.
Pourquoi ne pas installer les dealers à l’intérieur, direct du producteur au consommateur ?
La majeure partie des associations doivent être abolies !!
Que l’état mettent fasse le tri entre les associations qui défendent et font la promotion de l’identité française et régional des traditions et les autres , les ONG qui ne sont la que pour ponctionner les finances de la France.
Que l’état ce rapproche de contribuable associé qui leur communiquera la liste des associations qui ne servent a rien du tout.
La Justice sera-t-elle à la hauteur ? Les juges sauront-ils se mettre dans la peau de ces Français qui
vivent la situation ?
Bien sur que non puisqu’elle et en grande parti de gauche.
Que ces grands humanistes prouvent leur sincérité en accueillant ces salles de shoot en bas de leurs immeubles. Après seulement, nous seront convaincus de leur sincérité.
Arrêtons de financer les ONG, et taxons les sur tous les dons extérieurs qui les finances, ce sont des organisations néfastes à la sécurité des peuples et au développement économiques des nations, encore des gauchistes qui nous pourrissent la vie en remplissant leur compte en banque.
Ce sont les niais donateurs à médecin du monde qui vont être contents de savoir que leur pognon sert à désavouer l’état dans la guerre de la drogue
Les prémices du chaos qui se profile de jour en jour avec une majorité de français qui regardent ailleurs, cependant,il est certain que ceux-là, qu’ils le veuillent ou non vont aussi en payer le prix. On ne peut pas penser qu’aux vacances,aux RTT, aux spectacles et cinéma car à ce rythme,si même eux ne peuvent plus sortir à cause de tout ce fatras,tout s’écroulera et fini les distractions. Une société qui se désagrège et qui permet l’insécurité organise sa propre destruction économique.
Outre les autres commentaires, ces Organisations Non Gouvernementales, pour être en cohérence avec leur intitulé ne doivent pas recevoir d’argent du gouvernement. Comme ce sont des associations ce sont leurs adhérents qui doivent les financer afin qu’elles puissent se revendiquer indépendantes.
Usines à zombies favorisant le narcotraffic, quel beau pays
J’invite ces deux ong gravement subventionné es j’imagine à laisser leur siège social pour que les drogués se shootent
Médecins du monde une association de médecins gauchistes proimmgrationistes.
Le plus curieux, ces salles ne contrôle pas la qualité de la drogue que les camés apportent.
Et pour cause , c’est pas leurs prérogatives.
Donc si un de leurs usagers se trouve empoisonnés , ces gérants de » lieux de soins « .
Pourrait être inquiéter pour complicité d’empoisonnement
J’ai donné, il fut un temps, à Médecins du Monde. Mais quand je me suis intéressé de près à leurs actions, j’ai tout arrêté.
Est-ce que l’ONG Médecins du monde touche des subsides de l’Etat? Si oui, Médecins du monde à l’incroyable toupet d’attaquer un de ses bailleurs de fond! Cela fait une excellente raison, non seulement de passer outre le diktat de Médecins du monde, mais de stopper le versement des subsides d’Etat! Ces ONG ne sont fortes que des faiblesses de l’Etat, dont l’Etat français macronisé jusqu’à la moëlle! La narratif visant à faire payer les franaçis les gabegies de l’Etat a commencé et qu’il faut trouver 40 milliards (au moins) la suppression de subventions à des officines hostiles est un début dans les économies!
Évidemment que ces associations qui en vivent défendent ces salles de shoot..c’est comme celles qui militent pour les migrants..c’est leur fonds de commerce,et la charité, l’asile ou l' »etat de droit » n’ontvoas grand chose à voir avec tout ca.
Médecin du monde et médecin sans frontières sont des associations proimmgrationistes
Exactement..mais la liste est longue..et même là où ne croit pas ( secours catholique, restaurant du cœur, banque alimentaire etcetc..)