Sandrine Rousseau a (pour une fois) raison !
Sandrine Rousseau a raison ! Mais non, ce n’est pas le 1er avril : c'est à deux mains que nous pouvons applaudir la pasionaria d’EELV. Pour une fois...
Un article du Parisien revient sur le double viol qu’une fillette de 12 ans - une « jeune fille » (sic), écrit le journal - avait dit avoir subi, au mois d’août, dans les vestiaire d’une piscine inter-communale à Meaux. Selon Le Parisien, la fillette a avoué, finalement, avoir menti : il y a bien eu relations sexuelles avec deux garçons de 14 ans, mais elles auraient été « consenties ». « L’affaire a donc été classée sans suite, mais elle ne s’arrête pas là pour autant », relate Le Parisien. « La procédure judiciaire sera probablement diligentée à l’encontre de l’adolescente pour ses fausses déclarations. »
Sandrine Rousseau de commenter : « Le consentement libre et éclairé n’existe pas à 12 ans. » Comment lui donner tort ? Allons plus loin : elle a même infiniment raison !
Le consentement libre et éclairé n’existe pas à 12ans. https://t.co/vqpkd4tdSw
— Sandrine Rousseau (@sandrousseau) September 4, 2023
Mais aura-t-elle le courage et la cohérence de tirer jusqu’au bout le fil de la pelote ? Dénoncera-t-elle le minutieux détricotage des mœurs érigées en tables de la loi par Mai 68, encourageant, implicitement ou explicitement, les relations amoureuses dès le plus jeune âge, et se contentant, en guise de prévention, de prodiguer aux écoliers quelques prosaïques recommandations sanitaires ou contraceptives, comme à des matelots sur le point de faire escale et partir en bordée ?
L’amendement Roméo et Juliette de la loi du 21 avril (article 222-23-1 du Code pénal), visant à fixer un seuil de non-consentement à 15 ans, est assez emblématique de l’état d’esprit (toujours) ambiant : si toute relation sexuelle entre un adulte mûr et un enfant est désormais réputée non consentie - saluons, sur ce point, un salutaire sursaut en matière de pédophilie -, il n’en est pas de même si les deux partenaires ont moins de cinq ans d’écart. Le nom très romantique de cet amendement est révélateur. On veut, cela a été dit explicitement par le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti sur BFM TV, le 15 mars 2021, préserver les « amours adolescentes », que l’on auréole, dans l’imaginaire collectif, de guimauve rose cinématographique sur fond musical sirupeux, façon Diabolo Menthe ou La Boum. Comme s’il n’y avait pas déjà un abîme entre une enfant de 13 ans et un adulte de 18, comme si, même sans différence d’âge notoire entre les intéressés, des relations sexuelles n’étaient pas hautement préjudiciables, potentiellement violentes et destructrices, pour des écoliers. L’étude des cas de suicides faisant suite à des harcèlement au collège est éloquente : de Manon à Juliette, parmi ces drames, nombreux sont ceux qui ont en arrière-fond une rivalité sexuelle (pour les garçons), sentimentale (pour les filles), voire un sordide « revenge porn ».
Il suffirait de convenir et de les convaincre qu’ils ne sont que des collégiens, n’ayant pas la maturité affective suffisante pour entamer une vie de couple que les adultes eux-mêmes peinent à mener sans dégâts. Et les mettre en garde, les encourager à rester les enfants qu’ils sont encore, à cultiver, à l'adolescence, les grands amis pour la vie plutôt que les petits amis qui l’abîment.
En effet, le consentement libre et éclairé n’existe pas à 12 ans en matière de sexe, a fortiori pour en changer !
Le mouvement MeToo, dans lequel Sandrine Rousseau s’est engagée, n’est qu’un retour de balancier vengeur de la révolution libertaire voulue par la gauche qui a durablement abîmé la femme et l’a flouée en jurant la libérer. Et ce, de l’âge mûr - lire, pour s’en convaincre, Manuel de guérilla à l’usage des Femmes de Sylvie Brunel - à la tendre enfance. Encore faudrait-il que celles qui en sont les initiatrices et les promotrices aient l’honnêteté de le reconnaître.
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29 commentaires
« La procédure judiciaire sera probablement diligentée à l’encontre de l’adolescente pour ses fausses déclarations. » On sait bien que la justice aime se montrer intraitable avec les faibles (ici une fillette de 12 ans) et conciliante avec la voyoucratie comme si cela révélait une espèce d’admiration du type « Robin des bois » de la part de ces juges énormément gauchisés. Gauchisée comme malheureusement l’ensemble des institutions et des consciences lambdas, profondément endoctrinées par la bienpensance depuis au moins 1981. Et le phénomène est de nature exponentielle.
Éditorial magnifique Madame Cluzel, je le relis, de bon matin c’est régénérant, merci.
Je comprends l’exercice intellectuel ci-dessus. Ceci dit , venant de Mme Rousseau, il faut décripter. Le format X ( Twitter ) est bien succint voire abscons. Pour elle, il n’y a pas consentement à 14 ans comme il n’y en a pas à 16 ou à 25… sans doute. Il y a de nombreux propos en ce sens, genre « accepter n’est pas consentir » etc Ca peut aller loin comme ça. Donc , effectivement, faisons comme si elle « avait raison » pour « ce » commentaire, mais quant à faire confiance à de telles déconstructrices…
notre « grand » président a fait uneaction révolutionnaire pour lutter contre les viols, il a mis les préservatifs gratuit, comme quoi il est en lévitation permanente hors sol.
Une fille et deux garçons tous mineurs dans un vestiaire de piscine municipale : décidément le romantisme à la Juliette et son Roméo a bien changé ! Comme chantait Brel ,il vaut mieux être suivi que suivant ! Quels souvenirs ou quels traumatismes ces pauvres jeunes garderont-ils d’une expérience misérable assortie de mensonges publics qui font la honte des parents ?Mais c’est le rôle des parents de tout endurer pour faire grandir leurs enfants malgré la pub , le porno et l’éducation permissive : courage , ne fuyons pas c’est l’amour vrai qui le demande !
Attendons donc avec une impatience non dissimulée si Sandrine Rousseau restera dans la logique.
Sandrine Rousseau a mis le doigt sur une réalité. La sexualité débridée sauce LGBTQ et ++ est une calamité sociétale, une destruction organisée par une minorité de marginaux qui attire l’attention et l’intérêt des plus jeunes avec une certaine complicité médiatique. Quant au mensonge d’un enfant de 12 ans, ce n’est pas un scoop mais une constante depuis bien longtemps et pour longtemps encore.
En effet, il faut être cohérent
Oui très juste.
L’age de raison depuis la dernière guerre a beaucoup plus baisser que ce que crois cette eelv destructrice dans de multiples domaines. Admiratrice par électoralisme d’une certaine culture, cette personnes a qui on lui tend bien volontiers un micro devrait s’intéresser au livre vert qui défini la vue du sexe féminin (bien d’autre encore malheureusement) elle y a beaucoup à y apprendre.
C’est Elizabeth Badinter qui a raison. On va trop loin et comme toujours on n’applique pas la loi de la mesure et du juste milieu. La femme prostituée la femme porteuse de bébés vendus et achetés la femme payée en dessous du tarif des hommes alors qu’elle fait le même boulot la femme insultée et offensée dans les transports publics et violée voire assassinée par son conjoint etc etc , c’est ça la libération de la femme ?
Quant à « l’enfant roi » n’en parlons pas.
TOUT ce que vous « dénoncez » a été, est et sera « GRANDE CAUSE » de la macronie ! …
LOL ! … que la FRANCE, surtout les françaises se « réveillent » car elles seraient 50 % du corps électoral ! … Avec quelques « hommes pas déconstruits », il y a « moyen » de virer cette macronie ! …
Bien sûr qu’il faut mettre un bémol et se rappeler nos jeunes années ! Je suis certain que je ne suis pas seul à avoir vécu un premier amour à l’âge de 11 ans en sixième dans les années soixante …
Et moi, « pour une fois », je mettrai un bémol à ce consensus autour du fait qu’il ne puisse pas y avoir un consentement « libre et éclairé » à 12 ans, avec je précise des DES GARCONS DE SON ÂGE et s’il n’y a pas eu de violences. Je pense qu’à l’heure actuelle une fille de 12 ans, en sait beaucoup plus sur le sexe et les relations sexuelles qu’une de 21 ans quand j’étais jeune (il y a longtemps). Au lieu de ne pas vouloir voir la réalité, regardez les études sérieuses qui ont été faites sur le sujet: à quel âge les filles et les garçons ont leur premiers rapports sexuels, l’Espagne et les états unis l’âge légal est de 12 ans, beaucoup de pays européens 14 ans. Alors soyons logiques, c’est aussi absurde que de vouloir juger la délinquance des mineurs actuels, avec des lois de 1945.
Vous avez raison, c’est pourquoi volcano-jupiter a « démocratisé » le préservatif en le rendant gratuit ! Ainsi va la France …. à vau-l’eau …. Et vive l’éducation sexuelle dans les crèches et les maternelles !!
L’ âge légal ? Comment peut on fixer un âge légal pour ce genre d’ « activité » ? Pour nous, cet âge légal, c’était le jour du mariage. Il faudrait revenir à ce genre de règles, même si il y avait ses derives. Une certaine discrétion était de regle.
Oui il y avait des dérives à cette règle, malgré que le pilule n’existait pas. Il y avait aussi les mariages « urgents » avec des temps de gestation « raccourcis » pour le filles de bonnes familles, pour les autres ce devenait des filles mères……était-ce mieux?
Je pense à un certain Cohn-Bendit qui se vantait sur sa relation avec les jeunes enfants d’un un plateau de l’émission « Apostrophes » avec des invités hilares y compris Bernard Pivot, sauf une femme écrivain qui a été mis à l’index par tout ce petit monde ! Il suffit de revoir l’extrait ! Alors, oui, à fortiori le consentement éclairé d’une gamine de 12 ans n’existe pas ! Il suffit d’entendre tous les témoignages, après des années de silence, des enfants abusés sexuellement et traumatisés à vie !
Il fait vraiment être dégénéré pour mettre dans la tête d’une gamine de 12 ans d’être en age d’avoir une relation amoureuse physique. A cet age, une fille n’est pas encore nubile …. Notre (enfin, ex)ministre de l’éducation nationale voulait que les gamins soient obnubilés par leur fond de culotte. N’est-il pas un peu responsable de cette affaire. ?