« Sans les migrants, la France s’effondrerait » : qui est cette journaliste ?

nejma brahim

En pleine promotion de son ouvrage, Deux euros de l’heure, la face cachée de l’intégration à la française (Éditions du Seuil), Nejma Brahim, journaliste au pôle International de Mediapart, multiplie les phrases chocs. Ce 13 février, dans les colonnes de L’Obs, elle assure ainsi, pleine d’aplomb, que « sans les migrants, la France s’effondrerait ». Une thèse, tirée de son livre, qu’elle dévoilait déjà sur le plateau de France 24, quelques jours plus tôt. On pourrait penser que le propos est, dans une stratégie de communication et de visibilité, volontairement provocateur. Mais en réalité, le parcours, les écrits et les engagements de la jeune femme témoignent davantage d’un profond aveuglement idéologique sur les questions migratoires.

Pour un accueil plus généreux

Deux cent dix-huit pages et une conclusion : les migrants sans papiers seraient « les victimes d’un vaste système d’exploitation bien installé » en France. S’il est vrai que certains particuliers et quelques entreprises tirent profit, sans scrupule, de la main-d’œuvre clandestine, la thèse de Nejma Brahim apparaît tout de même très outrancière. Mais la journaliste, formée dans la presse de gauche et d’extrême gauche (StreetPress, Alternatives économiques, Mediapart…), ne s’arrête pas à dénoncer cette « exploitation » des migrants. Auprès de nos confrères de L’Obs, elle reprend également la théorie bancale, désormais bien connue, des immigrationnistes : les sans-papiers accepteraient les métiers délaissés par les Français et seraient donc indispensables à la France. « Ils font le ménage dans nos maisons et nos bureaux, gardent nos enfants, nos aînés, nos malades, nos proches handicapés […], ils font la plonge et la cuisine dans les restaurants, ils construisent nos routes, nos immeubles, ils ramassent nos fruits et nos légumes dans nos champs, qu’ils rangent dans les rayons de nos supermarchés, ils nous livrent nos colis ou nos repas, fabriquent nos meubles, réparent nos voitures, nos vélos… Ils sont l’arrière-boutique de la France invisible », énumère-t-elle. Par conséquent, poursuit-elle, notre pays devrait accueillir encore plus généreusement et régulariser tous ces clandestins, si nécessaires à notre développement économique.

Ce n’est pas la première fois que la journaliste développe cette thèse. Déjà, en avril 2022, elle signait un article dans Mediapart intitulé « Une France sans étrangers, ça donnerait quoi ? » pour, d’une part, démontrer que la France ne pouvait se passer d’une immigration de masse et, d’autre part, tenter de saper l’argumentaire du Rassemblement national en pleine campagne présidentielle. Car si Nejma Brahim est une fervente avocate de l’immigration, elle est aussi une claire adversaire de la droite. Récemment, encore, sur son compte X, elle écrivait, en réponse au président de Reconquête : « Éric Zemmour n’est compatible ni avec la République ni avec la France. » En 2022, elle faisait aussi partie de ceux qui avaient reproché - à tort, comme BV l’a démontré - au journaliste de CNews et Valeurs actuelles, Amaury Bucco, d’avoir affirmé que le vendredi était un jour « plus propice aux attentats ».

Une journaliste hors-sol

Nejma Brahim, devenue, après une reconversion, journaliste spécialiste des migrations chez Mediapart, passe ses journées, article après article, à défendre les clandestins. Selon la journaliste, qui avoue « avoir pleuré » le soir de l’adoption, par le Parlement, de la loi Immigration, « le vrai problème, ce sont toutes ces obligations de quitter le territoire français (OQTF) ». Non pas que ces OQTF ne soient pas exécutées, mais qu’elles soient notifiées, écrit-elle, à des « étrangers lambda ». À la lire, les étrangers sans papiers, bien que clandestins et, donc, illégaux, devraient pouvoir rester sur le sol français.

Jamais, dans ses papiers, il n’est ainsi question des migrants responsables de cambriolages, agressions, viols ou meurtres. À croire que le lien entre immigration et insécurité, pourtant largement établi, n’existe pas pour les journalistes de Mediapart. Sur ses réseaux sociaux, elle raconte ainsi, en janvier dernier : « Les idées d’extrême droite se répandent tellement qu’en 2023, dans un restaurant d’un village reculé, le serveur m’a dit qu’il avait peur d’aller à Paris car il y avait trop de Noirs là-bas. J’ai failli m’étouffer. »

Pas un mot, en revanche, des témoignages de Claire et Mathilde, deux jeunes femmes violées par un clandestin centrafricain. Ni du profil de l'assaillant de la gare de Lyon, un Malien de 32 ans. Cette réalité-là ne l'intéresse visiblement pas.

Cet engagement idéologique, qui fait aujourd’hui bondir de nombreux internautes, la journaliste de Mediapart le tire tout d’abord de son histoire personnelle. Fille d’immigrés algériens, elle passe de nombreux étés à Oran, raconte-t-elle. « J’ai vu, au fil des années, s’organiser le "business" des départs par la mer sur la plage de mon enfance. Des proches ont tenté de traverser la Méditerranée clandestinement – certains ont réussi –, des amis sont devenus des "guides", comme on surnomme là-bas les passeurs », explique-t-elle dans L’Obs. À cela s’ajoute un reportage d’un mois et demi sur l’un des bateaux de SOS Méditerranée. Depuis, loin de reconnaître le potentiel lien avec un appel d’air migratoire, elle martèle que l’ONG « sauve des vies ». Le déni de réalité de Mediapart n'est pas près de s'arrêter.

Clémence de Longraye
Clémence de Longraye
Journaliste à BV

Vos commentaires

87 commentaires

  1. Supprimer la double nationalité et le traité de 1969 sur les visa algériens.
    Parlons du coût de cette immigration bas de gamme

  2. Si ils sont tellement brillants ces clandestins, pourquoi leurs pays d’origine ressemble tant à des bidonvilles ?

  3. Bof encore une franco algérienne qui nous donne des leçons.
    Qu’elle repart en Algérie.
    Pays qu’elle aurait dû jamais quitté.
    Fatigué de ces français de papier qui donne des leçons aux français de souche

  4. A supposer que la France ait réellement besoin de cette immigration là parce qu’elle est payée 2 euros de l’heure, cela signifie que ces clandestins perdraient aussitôt tout intérêt dès lors qu’ils devraient être rémunérés décemment. Donc, si l’on suit bien la logique de cette « journaliste », la France ne doit pas accueillir des clandestins pour leur offrir de meilleures conditions de vie que chez eux mais pour exploiter une main d’œuvre payée un salaire de misère. Promouvoir quelque chose qui s’apparente à une sorte d’esclavage, en voilà une idée généreuse…

  5. D’où vient elle ? Qui lui a payé l’école laïque et gratuite ? Bien sûr embrigadée dans un univers gôchoo , élito, bobo raciso…. elle ferait mieux de rembourser ses frais d’études et d’haallocations diverses, et de rentrer fissa fissa d’où elle vient, où elle pourra exercer ses talents !!!

  6. Une question me taraude : puisque tout est si laid chez nous les Gaulois, puisque nous les traitons de façon si indigne, puisque, de surcroît, ils nous haïssent, pourquoi persistent-ils à venir CHEZ NOUS ? J’invite cette « journaliste », qui ne dégouline pas d’objectivité, à retourner sur les plages de son enfance.

  7. Révélé aux Pays-bas, le réel : chaque migrant africain coûte au pays la modique somme de 625000€. Une richesse, en effet. Prise aux citoyens, pour leur malheur.

  8. Elle journaliste ?elle est le mensonge et la malhonnêteté intellectuelle personnifiée
    Son narratif c est le même que celui des mondialistes des multinationales les esclavagistes des temps modernes pour qu ils gagnent encore plus d argent et en plus sans payer d impôts comme les uber Facebook et autres
    Typiquement progressistes soit disant

  9. A cause des immigrants de tous bords et de tous poils qui submergent la France (comme d’autres pays de l’UE) de manière organisée, planifiée et volontaire, ce pays est en train de d’effondrer « grave ». La France, à l’exemple du Titanic, plonge de plus en plus rapidement en direction des abysses. Il n’y aura que peu de rescapés…

  10. Elle est déjà complètement effondrée notre pauvre France , par le travail d ‘individus comme elle , d ‘ailleurs …

  11. L’année dernière je me suis désabonné de Mediapart pour cette raison, leur aveuglement et leur idéologie. Combien de migrants cette dame heberge t’elle ? Combien en fréquente t’elle chaque jour ?

  12. On la met face à face avec les victimes et leurs familles elle pourra leur expliquer les bienfaits de cette immigration . De plus le pays d’ou elle vient c’est les français qui l’ont fait et comment l’on t’il entretenu , il n’y a qu’à y visiter un hôpital ou autres structures pour constater . Puis je l’invites à faire le tour des logements sociaux qu’ils occupent et comment ils en prennent soin : cage d’escalier , ascenseur , local à poubelle , parking qui servent de casse automobile etc……Sans les français ils ne pourraient même pas venir ou communiquer et encore moins se soigner parce qu’ils n’ont rien inventer .

  13. C’est malheureux,mais on finit par souhaiter à ces gens les memes rencontres que les pauvres mamies agressées chez elles et violentes par ses proteges

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