[SANTÉ] Effets indésirables : fallait-il vraiment vacciner contre le Covid ?
3 minutes de lecture
Pour beaucoup, le Covid-19 est déjà un lointain souvenir ou une surprise diagnostique devant un gros rhume. Toutefois, parmi les 200.000 Français qui ont signalé à la pharmacovigilance des effets indésirables des vaccins - souvent brefs, il est vrai -, certains leur imputent une infirmité quotidienne persistante telle que thrombose, myocardite ou péricardite séquellaires, ainsi que des neuropathies évolutives.
On est légitimement interpellé par l’apparition d’une pathologie, quelques heures après une administration médicamenteuse, mais la succession de deux faits ne signe pas forcément un lien de causalité entre eux, contrairement au coq Chantecler qui s'imaginait, par son chant, faire se lever le soleil.
Le pot de terre contre le pot de fer
Ce qui constitue un premier problème pour une recherche en responsabilité juridique, surtout quand une clause d’irresponsabilité d’éventuels effets secondaires du vaccin - ou, plus précisément, de transfert de charge de la réparation de la responsabilité du laboratoire vers les États - a été conclue avec les fabricants, surtout sous l’égide de Mme von der Leyen dont la transparence n’est pas la vertu cardinale.
Alors, pour ceux qui se battent, aujourd’hui, pour faire reconnaître un responsable à leur état, c’est le pot de terre contre le pot de fer. L’Office national d'indemnisation des accidents médicaux, éventuel payeur en dernier ressort, n’économise pas les moyens du contribuable pour jouer de toutes les expertises et contre-expertises face à des plaignants, eux, plus démunis, même aidés par des associations.
Bénéfices/risques ?
Il est communément admis, par ailleurs, que les vaccins qu’on nous a imposés (157 millions d’injections, en France) ont sauvé des vies. Mais combien ? L’Organisation mondiale de la santé estime que la vaccination contre le Covid-19 a permis, entre 2020 et 2023, d’éviter un peu plus d’un million de décès en Europe (dont 96 % de personnes de plus de 60 ans). Ce ratio de 1/700 justifiait-il une vaccination générale, et surtout celles de millions de mineurs qui ne risquaient pas grand-chose ? Peut-être pas, mais il est plus facile de critiquer quand on connaît la fin du film...
Ce qui pose le deuxième problème des dégâts collatéraux individuels « acceptables » au regard des intérêts d’une collectivité. Si les 7 % de pertes de militaires tolérés en manœuvre ne sont qu’une vieille rumeur, on sait que les ponts noirs routiers ne sont considérés comme accidentogènes, et alors restructurés en conséquence, qu’après analyse du nombre d'accidents, de blessés et de morts, et de l’évaluation économique des vies potentiellement sauvées. En matière médicale, et étant supposés parfaitement connus les bénéfices et les risques d’un traitement préventif d’une masse de population, quelle proportion de dégâts est-elle acceptable ? « Moralement ou politiquement ? », c’est toute la question.
On le sent, beaucoup d’eau passera encore sous les ponts avant que trouvent un terrain d’entente les complotistes compulsifs, d’un côté, et ceux qui trouvent que ministres et administrations ont tout fait bien comme il fallait, de l’autre.
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées
3 commentaires
pour ma part aucune injection de ce machin…..!!! tout va bien a l inverse de proches avec différents problémes….
Nous saluerons la prouesse de la fine équipe au pouvoir à l’époque d’avoir réussi à semer le doute sur la vaccination , un geste médical pratiqué depuis plus d’un siècle et présenté même comme une fierté nationale. Quel succès !
Je ne suis pas antivax, loin de là ! Mais ce qu’on nous proposait – non pas un mais plusieurs « vaccins » distribués par différents laboratoires avec rappel voire à trois mois de distance – n’a fait qu’éveiller mes soupçons sur leur composition. Pensant à un pseudo vaccin plutôt qu’à un vrai, j’ai évité sciemment l’injection. Aucune confiance ! Je n’ai pas changé d’avis et je ne m’en porte pas plus mal.