Sarkozy reprend l’analyse de Le Pen et Zemmour pour adouber… Darmanin !
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La responsabilité de ceux qui savent est toujours plus lourde. Or, Nicolas Sarkozy sait. C’est manifeste, dans l’entretien qu’il donne, ce dimanche 27 août, au Parisien, en marge du lancement de son livre Le Temps des combats. À droite, on ne peut plus entendre Sarkozy : le prix de la déception, du sentiment de trahison. Et pourtant, le constat livré dans Le Parisien par l’ancien Président rejoint (enfin !) celui d’Éric Zemmour, de Jean-Marie Le Pen jadis ou de Marine Le Pen aujourd'hui. « Dans 30 ans, il y aura 2,5 milliards d’habitants en Afrique et 450 millions en Europe. Le modèle occidental est en train de disparaitre. La civilisation judéo-chrétienne est menacée de disparition. Donc, oui, ça peut mal se terminer. » L’analyse de son ancien conseiller Patrick Buisson n’aura pas été vaine. Même lucidité lorsque l’ancien Président parle des quartiers dans lesquels, autrefois, on ne pouvait sortir car ils étaient éloignés des centres-villes et dans lesquels, aujourd’hui, « on ne peut même plus entrer ».
« La crise migratoire n’a pas commencé »
La vérité frappe lorsqu’il fait ce constat : « Il y a dans notre pays le déni d’une immigration non maîtrisée, une intégration ratée, un communautarisme institutionalisé qui génère aussi une délinquance […] » Sarkozy sait, voit, il a compris l’enjeu. Grand Remplacement ? « La crise migratoire n’a pas commencé et nous sommes face à un défi majeur certain », lance-t-il. Il plaide pour une aide massive à l’Afrique alliée à une fermeté redoublée : « Toute personne qui essaiera d’entrer en Europe sans avoir déposé un dossier dans son pays verra son admission refusée », propose-t-il. C’est la politique préconisée par le gouvernement britannique, entre autres. Une mesure de bon sens.
L’analyse est bonne. Or, « quand on ne pose pas le bon diagnostic, on ne peut pas trouver la solution », souligne encore l’ancien Président lui-même, dans cet entretien. Mais voilà, quand l’analyse est bonne, il faut l’accompagner d’une volonté farouche pour ne pas retomber dans les errances politiciennes funestes, celles qui ont causé la ruine de la France sous le mandat Sarkozy : explosion de la dette et de l’immigration, et victoire de la gauche dans la foulée.
Mais où est-il, ce courage, quand l’ancien Président appelle à une large alliance de la droite, d’Éric Ciotti à Zemmour, mais… sans Marine Le Pen. « J’ai toujours combattu la famille Le Pen », dit-il, tout en renvoyant aux pelotes ceux qui la mettent hors de « l’arc républicain ». « Est-ce que, pour moi, ce serait une bonne chose qu’elle soit Présidente ? Non. Elle n’en a ni l’expérience ni l’entourage », martèle Sarkozy. Affirmation très contestable. Il veut donc, lui aussi, les voix du RN sans la candidate, comme tous les leaders politiques hexagonaux. Et appelle au rassemblement de la droite sans sa principale composante qui pèse aujourd’hui plus de 20 % dans les enquêtes d’intention de vote. Autant envoyer la droite à l’échec.
À ce sujet — Patrick Buisson : « L’islam n’est que le miroir de nos insuffisances et de nos démissions »
Un dauphin : Darmanin !
Une analyse lucide, donc, mais un rejet de Le Pen et des affections… curieuses. Envers Wauquiez, un peu, envers Macron (« On a de bons rapports, on se parle »), envers Gérald Darmanin surtout ! « J’ai beaucoup d’amitié pour Gérald Darmanin qui a toujours été avec moi un ami réel […] Je me retrouve en lui », va jusqu’à dire Nicolas Sarkozy, qui semble avoir choisi son dauphin. Darmanin, l’homme de l’invasion migratoire record en France, celui qui voyait des Anglais dévaliser les touristes au Stade de France, le champion médiatique de la lutte contre le Rassemblement national, l’homme qui a trahi la droite pour suivre par ambition l’ancien ministre de l'Économie de François Hollande... un certain Emmanuel Macron !
Mi-Dr Jekyll et mi-Mister Hyde, le Sarkozy analyste lucide et soucieux de la France donne sa bénédiction à un homme qui assistait encore, voilà quelques semaines et sans rien dire, au Conseil des ministres aux côtés de Pap Ndiaye, qui ne s’est jamais élevé contre la répartition des migrants dans les campagnes et patine comme personne avant lui sur l’exécution des OQTF.
Et puis il y a le choix du temps. Sarkozy adoube Darmanin au moment même où le ministre de l’Intérieur tente une échappée présidentielle dans sa ville de Tourcoing. Une échappée très convenue, entourée de membres du gouvernement et sous la haute surveillance d’Élisabeth Borne, sans doute envoyée par Macron pour empêcher ce ministre trop pressé de quitter le peloton gouvernemental. La Macronie dans la tourmente n'a pas besoin de ce coup de canif supplémentaire... Ainsi Sarkozy fait-il sans effort apparent le grand écart : chez lui, la dénonciation des dangers mortels qui assaillent la France accompagne la bénédiction à ceux qui en accélèrent l’échéance. L'homme est ainsi fait.
Intérêt instantané
« Tout le temps où il avait été au pouvoir, résume son ancien conseiller Patrick Buisson dans la préface de son livre La Cause du peuple, Nicolas Sarkozy n’avait jamais eu pour conviction que son intérêt instantané et, son intérêt changeant, il n’avait cessé de changer d’idées en y mettant toute l’énergie de ses insincérités successives. » Chez Sarkozy, le calcul politique, l’intérêt à court terme, qu’il soit judiciaire ou électoral, et les amitiés mal choisies ont depuis longtemps dévoré ce qui restait d’amour de la France. La différence entre un politicien manœuvrier et un homme d’État.
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38 commentaires
La retraite, c’est pas à 65 ans, non?… Il serait grand temps que Mr Sarkosy aille « cultiver son jardin »….
celui qui ne reconnait pas les français, il a annulé le référendum de 2005, nous qui avions voté contre l’adhésion à l’UE, celui qui passe plus de temps dans les tribunaux pour magouilles que le temps de son quinquennat, celui qui adoube un falsificateur d’info Darmanin qui au stde de France voit des anglais partout, qui ne fait rien contre les trafics à part de grandes annonces, et faire balader les compagnies de CRS, là on se pince pour savoir si on est éveillé. Marine Le pen n’a pas l’expérience du pouvoir, et lui, à part nous avoir surendetté il a fait quoi ? Trahi tous les gens qui l’on cotoyé, Villepin, Fillon, Kadhafi lui il l’a fait tuer trop dangereux avec le pognon qu’il lui avait donné, un copain de Sarko est quelqu’un d’insignifiant pour lui. Il n’a pas encore compris qu’en politique on ne mange pas le réchauffé, faire le coup de 2007 avec les électeurs du RN ça ne passera pas, mais monsieur est limité en idée.
Après la départementalisation de Mayotte et auparavant le déni des Français sur l’UE, je n’ai plus confiance en Sarko. Exclure le RN est une autre stupidité.
Mais qu’il se taise une fois pour toutes ! Qui a trahi les français sur l’Europe, l’insécurité, et j’en passe !
Quant à Patrick Buisson, on aurait apprécié qu’il démissionne, vu tout ce qu’il a révélé sur la gestion catastrophique de son maitre !
Cumul des mandats , mais concernant cet individu on peut évoquer cumul des condamnations
Les veaux n’ont pas besoin d’un bouvier intelligent, mais du bouvier qui les mène du bâton et de la voix là où il le veut. Et ils s’y soumettent.
On préfèrera l’original à la copie le passé ne parle pas en leur faveur.
Tout le monde veut les voix du RN sans la candidate. Zemmour en tête. C’est pratiquement la marque de fabrique de ce dernier.
Reprendre des citations d’Audiard qui leur conviennent très bien aux deux.
Traître avant traître toujours.
il rêve Sarko, les LR sont morts , tous des traitres, sauf le clan de droite LR comme : Wauquiez, et ci ceux-ci ne font pas d’alliance avec Reconquête, Dupont-Aignan, Auber, Philippot, etc et le RN la droite est foutu et Marine Le Pen sortira encore 2ème et on se retrouvera avec les même destructeurs incapables et bons à rien !!
il y en à marre de ces menteurs.
ils feraient n’importe quoi pour échapper à la prison.
Pas de stress, y’a monsieur 80 km/h, tout le monde il va voter pour lui.
Qu’il se taise une bonne fois pour toute. Nous n’avons pas besoin de ses analyses ni de ses conseils. MM les journalistes, arrêtez de mettre en valeur lui, Hollande et Ségolène. Vous ne rendez pas service à la France !
Une bande de clowns
Analyse parfaite!!! Mais nous lafaisons depuis bien lontemps. On ne l.a pas attendu le repris de justice.
Sarko est un bonnimenteur, il nous a trahis. Sa parole ne vaut rien.