[SATIRE À VUE] 14 Juillet : Attal et Séjourné réquisitionnent le palais d’Iéna

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Mediapart invite ses lecteurs à un voyage dans le temps. Nous sommes douze jours avant l'éclosion de Philippe Katerine dans un parterre de fleurs. En cette soirée du 14 Juillet, Gabriel Attal et Stéphane Séjourné souhaitent assister au feu d'artifice. L'un trépigne, l'autre enrage. Le groupe de sécurité du Premier ministre vient de leur refuser de se mêler à la foule. S'ils sont reconnus, toute l'attention du public se reportera sur ces deux étoiles de la Macronie. Que faire ?

Dans l'ombre, un envoyé d'Edwy Plenel suit toute l'affaire. Le tandem doit trouver une solution. Gabriel Attal songe à privatiser la tour Eiffel, mais Anne Hidalgo bloque tous les accès. Face à la détresse des ex-tourtereaux, Matignon ordonne que l'on ouvre le palais d'Iéna. Au pied de biche ou à l'explosif. Peu importe. Le temps presse. Le bâtiment offre une vue imprenable sur le spectacle à venir. lls seront comblés.

Romantisme sur la terrasse

L'ordre ayant été exécuté prestement, le binôme gravit quatre à quatre les marches menant à la terrasse. L'homme de Mediapart les suit, dissimulé sous un imperméable. À 23 heures, les premiers tirs débutent. Les visages d'Attal et Séjourné s'illuminent de bleu, de rouge, de vert. Magie de la pyrotechnie, ravissement du technocrate dans le ciel de Paris. Le violoniste réquisitionné en urgence par Matignon est bloqué dans les embouteillages. La musique envoûtante qui devait accompagner ce moment de romantisme ne sera pas de la partie.

Au terme d'un parcours semé d'embûches, le journaliste de Mediapart ne révèle l'affaire que le 31 juillet. Enrôlé de force dans la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, il dut danser avec Aya Nakamura puis passer la deuxième couche sur Philippe Katerine. Seule explication à son retard pour dévoiler le passe-droit des deux ministres démissionnaires.

Un passe-droit qui ne coûte rien!

Contacté par le média en ligne, Matignon précise qu'« aucun frais n'a été prélevé » et qu'il en eût même coûté plus cher de les protéger des élans d'amour du public. Les autorités renoncèrent à louer une gondole vénitienne. Sobriété des moyens, austérité budgétaire. Gabriel Attal et Stéphane Séjourné ne prirent pas l'ascenseur. Les seuls frais engendrés furent occasionnés par les tribulations du journaliste de Mediapart. La remise en état de son imperméable, les séances de psychothérapie suite à sa confrontation avec Philippe Katerine... Nous n'osons songer au montant des indemnités qu'Edwy Plenel devra lui verser.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

22 commentaires

  1. Louis XVI a eu la tête coupée pour pas grand chose ! Rien n’a changé , ces politicards véreux ont autan de privilèges . Ils ont même des « pingouins » pour leur ouvrir les portières !!!!!! Le roi est mort , vive le roi . Voltaire a dit :  » La politique est le moyen pour des hommes sans principes de diriger des hommes sans mémoire  » ….

  2. Pour mémoire : dans la nuit du 4 août 1789 a été voté l ‘ABOLITION DES PRIVILEGES et des droits féodaux pour mettre fin au système social de l’Ancien Régime.

    • Bien sûr que les privilèges demeurent (ou sont réapparus) : ils s’appellent « carnets d’adresses ».

  3. L’hypocrisie, la déni, de ces politicards en goguette me donnent la nausée ! Tous ces gens qui adorent, qui adulent, qui honorent, … la Révolution et qui, en même temps (et oui encore et toujours le « en même temps ») profitent des palais, des dorures, des hordes de serviteurs et de larbins signes de la royauté qu’ils font semblant de vomir, me donnent la nausée et me rappellent tous ces rois, empereurs, qui font crever le peuple dans les républiques bananières, républiques bananières dans lesquelles une poignée de privilégiés vit comme des nabab. Dans ces républiques bananières c’est également généralement l’argent offert par « les pays développés justement pour aider les populations dans la misère » qui sert à entretenir et à engraisser quelques nababs, irresponsables et traitres à leur pays.

    • Votre parole est d’or.
      Nous sommes comme en 1789, avec une France d’ancien régime (je crois comprendre que Louis XVI avait bien transformé le pays vers plus de modernité) avec ses trois États : le clergé gauchiste, que vénère une certaine droite, l’aristocratie des hauts fonctionnaires sciences-pipoteurs et des politiques baratineurs convulsifs, le Tiers État des entrepreneurs, et des humbles.
      Personnellement, j’aspire à une Révolution Libérale à la Javier.

  4. Ou il y a de la gêne ,il n’y a pas de plaisir ..c’était peut être un soir de retrouvailles aussi .les ministres bien payés doivent se divertir .

  5. Je me demande ce que feraient nos charmants ( et mignons) républicains si les rois n’avaient pas bâti la France.
    Mais bon c’est tellement beau un petit couple qui se reforme

  6. Mais pour qui se prennent t-ils ces deux sorciers à lumière éteinte, faut-il leurs rappeler que nous sommes plus en royauté mais en république certes peut-être bananière

  7. Rien n est trop beau pour cette caste au pouvoir qui ne pouvait sans avoir un frisson d’horreur partager ce moment avec les gueux.

    • Quelle tristesse de voir ces macronistes célébrer comme des touristes le jour symbole de la République et en même temps presser l’ARCOM et le Conseil Constitutionnel de détruire toutes nos libertés de penser et de s’exprimer. Honte à eux.

  8. Eh oui, les Gueux, c’est quand meme mieux de regarder en privé le feu d’artifice du palais d’Iéna avec une flute de champagne que devant son petit écran avec une canette de bière

  9. Que craignait donc ces deux étoiles de la macronie et puis y aller leur aurait peut être fait découvrir les joies du touriste parisien .

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