[SATIRE A VUE] Le maire de Marseille, Benoît Payan, comme chez lui à Alger !
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En voyage officiel en Algérie, Benoît Payan vit des instants merveilleux. « C'est beau comme là-bas, dis donc. » Là-bas, c'est Marseille, la ville dont il est le maire. Même soleil, même population.. Au matin du premier jour, l'homme pense qu'il a été le jouet d'une machination. « Mais où suis-je ? Je n'ai pas bougé de ma ville ! » Des complotistes l'ont ramené dans la nuit à son point de départ. Sans doute l'extrême droite ! « Quand je me suis réveillé lundi matin, j’ai cru que j’étais chez moi, à Marseille. » L'élu ne soupçonnait pas une telle ressemblance. Ses efforts ont payé. Ici, là bas, c'est presque pareil. Il ne reste plus à Marseille qu'à atteindre ce niveau de vie à nul autre pareil, cette débauche de richesses, et les deux villes seront parfaitement identiques.
Que d'eau, que d'eau !
Un bémol vient, toutefois, troubler sa félicité. Les deux pays sont séparés par ce qu'il nomme « une masse liquide ». De l'eau ou une quelconque mixture bleutée. En attendant des travaux d'assèchement, Benoît Payan s'en va visiter le wali d'Alger pour lui toucher deux mots de ce handicap qui empêche une arrivée de migrants à flots continus. Il faut à tout prix renforcer les liaisons maritimes entre Marseille et son clone. Faire en sorte que la fusion soit totale. 64 liaisons par jour ne suffisent pas à satisfaire le besoin de personnel dans les quartiers nord. Un arriéré de règlements de comptes menace le développement des commerçants les plus dynamiques.
Au hasard de ses pérégrinations, le ravi des Bouches-du-Rhône se laisse aller à quelque image poétique : « Notre-Dame d’Afrique et la basilique Notre-Dame de la Garde ont été construites pour se regarder. » Pour preuve de son admiration pour ce paradis terrestre, l'édile rappelle qu'il a débaptisé une école. De Général-Bugeaud, elle est devenue école Ahmed-Lithim, un combattant qui contribua à la libération de la cité phocéenne. Eh oui. Et si on ne le retient pas, Marseille s'appellera « Seillemar », en hommage à l'élite qui propulse régulièrement la ville sous les projecteurs des médias. Et puis, si la conjoncture l'exige, il ne repartira pas. Il deviendra wali à la place du wali.
Reçu par Abdelmadjid Tebboune !
Plus rien ne peut arrêter l'enthousiasme de Benoît Payan. Du bureau du président de la République algérienne, il ressort débordant d'humilité. « Il faut savoir mesurer un honneur qu'il faut comprendre. » Il a trouvé Abdelmadjid Tebboune « fier », pétri de « bienveillance » et nanti d'une « vision d'avenir »... Un grand de ce monde, un immense. Un entretien de trois heures ? Non. « 2 heures et 55 minutes », précise le notable qui reçut la flamme olympique. Un bon chrono, par ces temps de repentance. Hélas, il faut déjà quitter ce havre de sérénité, non sans avoir dénoncé le courant d'extrême droite qui menace la France. Si elle constate un Grand Remplacement, que lui restera-t-il à démontrer ?
Je veux remercier le Président algérien, Monsieur Abdelmadjid Tebboune qui m’a fait l’honneur de ce riche et long entretien.
Marseille et l’Algérie partagent un trésor et un avenir : la Méditerranée.
— Benoît Payan (@BenoitPayan) May 14, 2024
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)
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33 commentaires
Peut-être que cet « élu » est seulement en avance sur ce qui va arriver à la France, si nous continuons à être des lâches.
Je vois que non nombre font vœux qu’il reste de l’autre côté de la méditerranée mais je partage également sauf un point important, c’est de voir que vue l’électorat Marseillais il est probable que sa réélection lui est très favorable, il sait être opportuniste. Peut être aussi que cet électorat peux aussi bien préférer l’originale à la copie.
Au moins lui il ne cache pas ses ambitions néfastes et francocides. Si un jour, par hasard, certains doivent payer pour leur erreurs on connais déjà les coupables.
C’est vrai qu’à l’arrivée à la gare Saint Charles, on croit s’être trompé d’arrêt !!!
Pagnol, Raimu, Fernandel au secours.
En 1917 on appelait cela un TRAÎTRE À SA PATRIE…
Mais pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple : il déménage à Alger en emmenant toute la population marseillaise qui va avec . Il réalisera son rêve à moindre coût , nul besoin de déplacer la méditérranée et il fera des heureux ici comme là bas .
Sauf que là où il est les tentures de velours lui cachent la vrais vie.
N’est ce pas un humoriste qui en des temps mémoriaux où la parole était autorisée avait dit de Marseille la première ville algérienne , on en riait à l’époque , mais en ces moments présents nos zygomatiques sont crispés. Après le pape François qui a laissé une sacrée ardoise (non pas consacrée) , puis notre Chef de l’ Etat qui a lâché le pactole pour rendre la cité phocéenne plus vivable , et maintenant son maire , Marseille a tous les honneurs des communautés algériennes et maghrébines .
La faute à qui? Aux marseillais qui l’ont élu et qui avec l’aide des algériens devenus français sera sans doute réélu.
Qu’il y reste. Il est habitué au paysage ethnique.
Et si on faisait cadeau du brave Benoît à l’Algérie, peut-être que monsieur Abdelmadjid pourrait lui trouver un petit job à la hauteur de ses innombrables et hélas trop méconnues qualités. Ce serait déchirant pour la France mais je pense qu’elle s’en remettrait quasi instantanément.
Puisque Benoît Payan est comme chez lui à Alger, alors qu’il y reste .
Alors celui là , il est premier au concours du meilleurs idiot utile
Cela fait longtemps que les Algérien implantés à Marseille , disent qu’ils sont chez eux , que Marseille est une autre Alger ….
Afin d’accroître les échanges entre Alger et Marseille, il paraitrait que Benoit Payan envisage la mise à disposition de pélib ( pédalo en libre service) et aurait demandé à l’édile Parisienne des conseils suite aux succès de ces vélibs et trottinettes.
Quand on voit l’état de délabrement des immeubles sur le front du port a Alger , les clandestins africains et les jeunes ados qui trafiquent aux yeux de tous , sur les trottoirs.
Effectivement on se croirait a Marseille.
D’ailleurs en Algérie, on dit comme boutade que Marseille est la ville la plus au nord d’Algérie
Ces idiots de français n’ont pas cru les Pieds Noirs. Ils pataugent dans la m… maintenant.
c’est fou le nombre d’élus en France qui ressemblent aux ravis de la crèche
Ne pas oublier que ce maire n’aurait jamais été élu sans une magouille( de plus) avec les verts…il fait du melanchon..drague le vote immigré.. Nous marseillais » de souche » on sait très bien que Marseille sert de » mauvais exemple à tous ceux qui croient que c’est mieux chez eux..tout d’abord les parisiens…puis les lyonnais lesgrenoblois les bordelais ,les renaissance les nantais les strasbourgeois…et les choletains les avallonais ou les clermontois..
Etonnant, oui : c’est faute de candidats au poste ?