[SATIRE A VUE] À Lyon, l’antifa bas de plafond confirme son niveau

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Entre Front national et Gestapo, l'antifa lyonnais qui passait devant la plaque n'a pas hésité une seconde. De toute urgence, il lui fallait taguer cette mention d'un parti rappelant les heures les plus sombres.

L'hommage rendu au militant Joseph Boukobza, tombé sous les balles de la milice, devait être stigmatisé de la peinture du juste. Un ancêtre de Marine Le Pen, sans aucun doute, peut-être l'arrière-grand-père de Bardella, était ainsi glorifié à la vue de tous. De sa poche, le benêt gauchiste sortit sa bombe et marqua du sceau de l'infamie la plaque commémorative d'un « antifa » bien senti surmonté du « A » signifiant l'appartenance à l'élite révolutionnaire. Justice était rendue aux agents français de la Gestapo qui avaient abattu ce membre du FN de l'époque.

La faible lueur de culture historique qui éclairait le jeune redresseur de torts ne lui avait pas permis de prendre connaissance du rôle de ce Front national créé en 1941 par les communistes. Après avoir œuvré du côté obscur de la force, leur revirement les amena à résister aux forces fascistes emmenées par le dictateur à la petite moustache. De par son geste militant, le vengeur masqué venait ainsi de marquer sa préférence pour les auteurs d'exactions durant l'Occupation.

Sur les réseaux sociaux, les rares avocats du tagueur fou remettent en cause le graphisme utilisé. Le véritable antifa, garanti sans aucun neurone dedans, trace le « A » avec plus d'élégance, il ne ponctue pas sa littérature murale d'un point d'exclamation. Bref, la manœuvre est grossière. Il ne peut s'agir que d'un coup de l'extrême droite visant à discréditer l'intellectuel à cheveux bleus.

En juillet 2024, Lyon Mag rapportait le même type d'ignominie. L'appartenance du martyr à la communauté juive, en plus de passer pour un fidèle de Jean-Marie Le Pen, avait déclenché l'ire des rebelles à l'Histoire de France. Des autocollants antifascistes hostiles aux frontières avaient été apposés sur le marbre, un Welcome Refugees couronnait le tout. S'il restait quelques nazis réfugiés en Amérique du Sud, ils sauraient les accueillir avec les honneurs dus à leur mérite d'avoir supprimé un militant du FN.

« Aux bas de plafond tombés à côté de la plaque. » Un nouvel hommage gravé en lettres d'or sera le témoignage du niveau de l'anfifa en 2024. Les générations futures ne manqueront pas de venir se recueillir.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

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