[SATIRE A VUE] Affaire Bétharram : encore un coup de Musk et Trump !

Capture d'écran
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Mardi, durant l'émission de BFM animée par Alain Marschall, Juliette Méadel, ministre délégué chargé de la Ville, se pose tout un tas de questions : cette affaire Bétharram qui sort opportunément maintenant, ne faudrait-il pas y voir la main de Musk et Trump ?

 

L'affaire Bétharram est la patate chaude du moment. Des noms circulent, des balles se renvoient, des pommes de terre brûlantes passent de main en main sans qu'aucune responsabilité n'ait pu être établie à ce jour. Cependant, une femme connaît la vérité. Le ministre délégué chargé de la Ville, Juliette Méadel, livre le résultat de l'enquête qu'elle a menée sur la base de ses propres impressions. N'y allons pas par quatre chemins. C'est encore un coup de Donald Trump et Elon Musk. Les coulisses du complot sont révélés devant les invités médusés d'Alain Marschall.

« À qui profite la dénonciation de ce scandale, maintenant ? », lance l'Hercule Poirot du gouvernement. Elle nous le donne en mille. Les deux compères sont de toute évidence impliqués dans la révélation de l'affaire. Suivons les méandres de l'investigation qui fut diligentée en ce for intérieur ministériel : « Trump souhaite disloquer la démocratie en Europe. » Pour commencer ce travail de sape, son compère « Musk a lancé un scandale en Angleterre, sur des faits du même type ». L'enquêtrice fait allusion au milliardaire américain dénonçant l'inaction du gouvernement britannique face à l'affaire des gangs pédophiles.

Le possible stratagème est machiavélique

Les objections des divers invités présents sur le plateau ne parviennent pas à stopper la démonstration de l'inspecteur Méadel. Il faut de la transparence sur les faits, convient-elle, mais qui est à la manœuvre ? Elle nous le redonne en mille. Il y a du téléguidage dans l'air. Allez savoir si Elon Musk ne s'est pas acheté une bicoque dans le Béarn, d'où il tire les ficelles. De cette tour de contrôle en pierres sèches, il aurait actionné la mise à feu de la fusée Bétharram. À bord se trouverait un équipage composé des ministres de l'époque et de François Bayrou. Objectif : déstabilisation du gouvernement français, suivie de la publication d'une bande dessinée inspirée d'Hergé : « On a marché sur Emmanuel Macron ». Le possible stratagème est machiavélique.

Peu au fait de l'aéronautique, Alain Marschall peine à comprendre le raisonnement de l'ex-porte-parole du PS : « Je n'arrive pas à vous suivre, madame. » La suite de l'intervention va le perdre à jamais. Poutine semble également mouillé dans cette volonté de disloquer les démocraties européennes. Nous sommes cernés. Pour y voir clair, le journaliste ramène le débat à son origine première : « Vous voulez dire que cette affaire Bétharram sortirait sciemment aujourd'hui ? » L'investigatrice se doit d'avouer la technique qui la mena jusqu'à cette découverte : « Je n'en ai aucune preuve. Je ne parle que sous mon intime conviction, je ne parle qu'en mon nom. En tant que citoyenne et non ministre. » Les coupables furent identifiés à l'aide d'un pendule. Le verdict des étoiles conjugué au champ magnétique terrestre est indiscutable. Alain Marschall insiste. Est-on certain de la fiabilité du pendule ? Juliette Méadel réitère la subjectivité de son analyse. Bizarre, vous avez dit bizarre ? « Il y a une succession de scandales qui abîment la démocratie. » Dieu merci, les abîmeurs seront bientôt sous les verrous. Et voilà encore une affaire résolue par l'inspecteur Gadget !

 

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Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

55 commentaires

  1. Une ministre qui, invitée sur un plateau TV, profite de son statut de ministre pour parler et donnet son opinion personnelle en tant que citoyenne et non de ministre n’est pas à sa place. Elle s’abaisse au rang des célébrités qui donnent leur opinion sur un sujet politique, hors donc de leur compétence.

  2. Chacun le sait, le ridicule ne tue pas. Cela étant dit, on peut quand même s’étonner que cette tragique et sordide « affaire » sorte maintenant, avec autant de victimes. Qui est ce dénicheur !? Quel qu’il soit, il fallait réparation, au prix de « disloquer la démocratie ». Ces gens n’ont peur de rien, à l’heure de C8 et de ferrand !
    Pour Bayrou, on pourrait le croire, car quel père y aurait laissé ses enfants ?
    Il faut savoir.

  3. Ces socialos, de surcroit « ministres », m’ont toujours fait rire, même si c’était à pleurer, mais ça c’est pire que tout. Car quand bien même Elon Musk s’est ingéré dans « les affaires » britanniques, n’a-t-il pas bien fait de relancer les monstruosités pakistanaises laissées sous le boisseau par ses copains « travaillistes » au pouvoir à l’époque des faits ? À moins que pour cette « ministricule » il faille cacher la pourriture ? Evidemment que si toutes ces saloperies eussent été cachées par le Labour, je doute que Meadel eût ouvert son clapet.

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