[Satire à vue] Affaire Gérard MiIller : Sandrine Rousseau se remet lentement

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C'est une convalescente qui est interviewée par Le Point. Le jour où les turpitudes de Gérard Miller sont révélées, la foudre s'abat sur Sandrine Rousseau. Un homme en qui elle avait toute... Elle ne put en dire d'avantage. Les premiers secours constataient un traumatisme de force 8 sur l'échelle de Badinter. La reconstruction serait longue.

Face au journaliste du magazine, elle parvient à murmurer quelques mots. « Je l'ai croisé une ou deux fois, peut-être plus. » La mémoire lui revient peu à peu. « Il est venu me soutenir à la primaire. » Le souvenir est confirmé par une photo montrant l'une et l'autre assis côte à côte dans un moment de complicité politique. « Je suis allée deux ou trois fois chez lui », poursuit la rescapée. « Dont une fois pour répéter "Les Monologues du vagin" », une pièce qui était mise en scène par Coralie Miller. C'est avec celle-ci qu'elle était surtout amie. Pas le papa. Oh, pas le papa ! Dans son bulletin de santé consacré à l'héroïne écolo, le magazine rappelle qu'elle figura également dans une émission pour France 3 au cours de laquelle elle répondait aux questions de son ex non-ami.

Repentance

Prise de remords, la malheureuse retrouve quelques forces pour clamer haut et fort sa repentance : « Que vont penser les femmes d'avoir vu Gérard Miller s'afficher avec moi ? » Le repos complet prescrit par le médecin vole en éclats : « J'ai envie de hurler ! » ajoute-t-elle. « Si même les alliés s'avèrent des agresseurs ou des violeurs potentiels, sur qui s'appuyer ? » Désormais isolée, sans militant fiable à qui accorder sa confiance, Sandrine Rousseau mesure la distance qui la sépare de la terre ferme. « C'est comme une île gagnée par les eaux », conclut-elle. Robinson Crusoé du féminisme, la voilà traçant des SOS sur le sable. Si, par miracle, il venait à passer un homme de gauche au comportement en accord avec ses contorsions inclusives...

L'envoyé spécial du Point auprès de la naufragée lui fait remarquer qu'elle a attendu une semaine avant de réagir aux révélations des médias. Celle qui tweete habituellement plus vite que son ombre déclare avoir eu besoin de temps « pour pouvoir poser une parole qui a du poids ». Sept long jours pour analyser chaque mot et charcuter des voyelles inoffensives. Malgré la tempête, Sandrine Rousseau n'a rien perdu de son langage progressiste tourmenté. Son séjour sur l'île déserte ne fait que commencer.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

42 commentaires

  1. Son  » ex non-ami… », tellement drôle !
    Trêve de plaisanterie, les paroles de Rousseau, on s’en fiche royalement. Si elle pouvait la fermer définitivement ce serait formidable.

  2. La pauvre, elle avait placé toute sa confiance sur cet homme, un vrai, pas encore déconstruit. Jusqu’à lui accorder cette promiscuité, non proximité, excusez ce lapsus, dans la répétition « des monologues du vagin ». Quelle chute ! Elle n’était pas la seule à bénéficier de ses soins.

    • Ben : ça arrive, de placer toute confiance en une personne pas vraiment bien, avec ou sans promiscuité : En fait, on ne sait jamais vraiment à qui on a affaire, surtout sous un masque commercial-médical…

  3. mais pourquoi nous parler encore et encore de cette bécasse ? laissons là de côté, oublions la, en la racontant vous la starisez, elle n’existe que par ses sottes interventions soulignées par la presse.

  4. Comme Judas l’a été pour le Christ , Dame Rousseau n’a pas hésité à lui planter un couteau dans le dos après avoir bu avec délectation le calice jusqu’à la lie. « Il est tombé par terre c’est la faute à Miller, le nez dans le ruisseau c’est la faute à Rousseau » (quelle belle mélodie de circonstance )!!!

  5. Oh la pauvre petite, elle est tombée de haut. Et oui petite biquette même ces potes d’extrême gauche ou écolo extrémistes ne sont pas des saints.

    • Vous avez raison, elle lasse ; on n’a même plus envie de rire d’elle. Elle devrait prendre sa retraite en tant que mauvaise comique de l’absurde.

    • C’est exact . En même temps il est si rare de pouvoir apprécier quelques touches d’humour dans cette actualité si déprimante, j’en arrive presque à attendre quotidiennement les nouvelles aventures de la sardine ruisseau comme j’attendais , lorsque j’étais gamin , les nouvelles aventures des Dalton

  6. Ah, Sandrine Rousseau, si elle n’existait pas il nous faudrait l’inventer de tout.e.s pièces bien entendu !!

  7. Complainte d’une féministe woke
    Je suis tombé par terre, c’est la faute à Miller
    le nez dans le ruisseau c’est la faute à Rousseau
    Je voulais une partie de jambes en l’air
    Et je l’ai eu dans le dos

  8. J’adore cette femme qui arrive en 3 phrases s’aliéner 50% des votants car ils sont des hommes … c’est un suicide politique ??

  9. je veux bien me « sacrifier » pour sauver cette « nymphe-écolo-bobo-goocho-vert-pastèque » si elle accepte de ne plus prendre la parole dans n’importe quel merdia jusqu’à la fin de son « mandat de représentante du peuple » ! … Je la « préparerai » à sa disparition en fin de mandat car j’ose espérer que jamais plus elle ne sera dans une des écuries du « pouvoir » qui est devenue « les écuries d’Augias » ! …

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