[Satire à vue] Affaire Gérard MiIller : Sandrine Rousseau se remet lentement

20210820_rousseau.s_6493

C'est une convalescente qui est interviewée par Le Point. Le jour où les turpitudes de Gérard Miller sont révélées, la foudre s'abat sur Sandrine Rousseau. Un homme en qui elle avait toute... Elle ne put en dire d'avantage. Les premiers secours constataient un traumatisme de force 8 sur l'échelle de Badinter. La reconstruction serait longue.

Face au journaliste du magazine, elle parvient à murmurer quelques mots. « Je l'ai croisé une ou deux fois, peut-être plus. » La mémoire lui revient peu à peu. « Il est venu me soutenir à la primaire. » Le souvenir est confirmé par une photo montrant l'une et l'autre assis côte à côte dans un moment de complicité politique. « Je suis allée deux ou trois fois chez lui », poursuit la rescapée. « Dont une fois pour répéter "Les Monologues du vagin" », une pièce qui était mise en scène par Coralie Miller. C'est avec celle-ci qu'elle était surtout amie. Pas le papa. Oh, pas le papa ! Dans son bulletin de santé consacré à l'héroïne écolo, le magazine rappelle qu'elle figura également dans une émission pour France 3 au cours de laquelle elle répondait aux questions de son ex non-ami.

Repentance

Prise de remords, la malheureuse retrouve quelques forces pour clamer haut et fort sa repentance : « Que vont penser les femmes d'avoir vu Gérard Miller s'afficher avec moi ? » Le repos complet prescrit par le médecin vole en éclats : « J'ai envie de hurler ! » ajoute-t-elle. « Si même les alliés s'avèrent des agresseurs ou des violeurs potentiels, sur qui s'appuyer ? » Désormais isolée, sans militant fiable à qui accorder sa confiance, Sandrine Rousseau mesure la distance qui la sépare de la terre ferme. « C'est comme une île gagnée par les eaux », conclut-elle. Robinson Crusoé du féminisme, la voilà traçant des SOS sur le sable. Si, par miracle, il venait à passer un homme de gauche au comportement en accord avec ses contorsions inclusives...

L'envoyé spécial du Point auprès de la naufragée lui fait remarquer qu'elle a attendu une semaine avant de réagir aux révélations des médias. Celle qui tweete habituellement plus vite que son ombre déclare avoir eu besoin de temps « pour pouvoir poser une parole qui a du poids ». Sept long jours pour analyser chaque mot et charcuter des voyelles inoffensives. Malgré la tempête, Sandrine Rousseau n'a rien perdu de son langage progressiste tourmenté. Son séjour sur l'île déserte ne fait que commencer.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

42 commentaires

  1. Pauvre Sandrine, j’espère qu’il ne lui est rien arrivé au cours de ses répétitions, le sujet était scabreux surtout dans l’antre du mis en cause.

  2. Toutes mes félicitations à Jany Leroy pour avoir si magnifiquement ciselé un papier d’anthologie. Ah,  » l’ échelle de Badinter », ah « Sandrine Rousseau mesure la distance qui la sépare de la terre ferme », ah, « charcuter des voyelles inoffensives » : quel délice de fin gourmet …
    J’en redemande : encore ! Encore !

  3. Miller fût bien mouche par Giscard dans une émission de Drucker un dimanche après midi.
    Le psy déclara à Giscard que le 10 mai 1981 il lui avait procuré le plus grand plaisir de sa vie…
    C’est pour cela que vous êtes habillé en noir répondit l’ancien président. ..
    Pourquoi, demanda Miller…
    Ainsi, vous portez le deuil de vos illusions.

  4. La naufragée Rousseau a-t-elle trouvé refuge sur l’île du docteur Moreau?…
    Son envie de crier, bah pour ma part qu’elle garde le silence et pour converser dans l’attente de Vendredi, elle est accoutumé au monologue donc pas problème.

  5. Il me semble que Madame Rousseau a cru bon bon de nous expliquer il y a peu – via médias – ses pratiques favorites en matière de spécialité du Docteur Miller.
    Il est certain désormais qu’il a dû l’hypnotiser également.

    • Ou, droguer notre « héroïne » à l’héroïne…C’est la mode actuellement dans certains « milieux »…

  6. Si cette brave dame se trompe de telle manière sur ses amis , qu’elle se retire de la vie publique et tout le monde s’en portera mieux

  7. Cessez de parler de ces gens qui se prennent pour quelqu’un et qui ne sont que des nuisibles pour notre pays. Merci.

  8. … « « pour répéter « Les Monologues du vagin » ».
    Et bien Chère Sandrine, un conseil de lecture, afin de te remettre de ce terrible traumatisme, la lecture de « Le Monologues du vaurien », comme Gérard M.

    • Avant guerre à la Comédie Française une comédienne était connue pour avoir une très très mauvaise haleine. Inutile de préciser que cela constituait un calvaire pour ses partenaires. Partenaires qui l’avaient en conséquence surnommée « qui ne dit mot consent… ».

  9. Si seulement elle pouvait prendre son temps avant de twitter historiquement à chaque nouveau scoop ! et mieux encore si elle pouvait se taire !!!

Commentaires fermés.

Pour ne rien rater

Les plus lus du jour

L'intervention média

Lire la vidéo

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois