[SATIRE À VUE ] Amélie Oudéa-Castéra fait trempette dans la Seine

Capture d'écran X
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L'eau est verdâtre, le mur du quai gris sale. Dans ce décor sinistre, Amélie Oudéa-Castéra s'avance. Elle va se baigner dans la Seine. Sur cette plage parisienne constituée de pavés gluants, le ministre glisse, pousse quelques cris et se retrouve immergé dans le fleuve. Encore un cri strident et elle signale au triathlète Alexis Hanquinquant, resté sur le bord, qu'elle « est douce ». Le pari est gagné. À treize jours des Jeux olympiques, le ministre des Sports a trempé dans la Seine ce qui dépasse d'une combinaison intégrale de plongeur sous-marin. Le bonnet a sauvé sa chevelure. Le ministère publie un communiqué : les pieds, les mains et le visage vont bien.

 


À la mairie de Paris, l'équipe municipale est confiante. Les travaux de construction du caisson étanche dans lequel Anne Hidalgo prendra place pour se baigner sont quasiment terminés. Le trou prévu pour plonger un doigt dans la Seine a été aménagé sur le flanc tribord de l'embarcation. Ce majeur de la main dépassant de la boîte sera le symbole fort adressé aux Parisiens. Un petit doigt d'honneur de la gauche mais un grand bras pour la France. La mairie reste toutefois prudente quant à cette grande première : « Si la température de l'eau le permet », a précisé Ian Brossat.

De retour, miraculeusement, sur le bord, le ministre des Sports faisait part de son émotion : « Hyper émouvant. On l'a fait. Elle est douce, elle est bonne. » Le moment est historique. Dans le cadre d'une Seine qui ne serait plus suffisamment salubre pour les JO, nous venons d'assister à la baignade à 1,4 milliard d'euros (budget investi pour « nettoyer » la Seine). Le plan B consistant en des épreuves de natation dans une piscine remplie de billets de 50 euros se déroulerait alors dans un lieu pour l'instant tenu secret.

Sur Internet, les parodies viennent gâcher la fête nautique du jour. Amélie parodiée en capitaine à la tête de poulpe de Pirate des Caraïbes tient la corde. Ses cris infantiles lorsqu'elle est dans l'eau sont raillés à raison. Avec le son pour seule information, nous sommes dans le premier bain de mer d'un enfant de deux ans. Le contraste avec les images est fort. Et consternant...

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

54 commentaires

  1. S’il faut être arnaché comme un cosmonaute pour se baigner dans la Seine , cela ne va être possible pour le pékin moyen, et que va t il se passer si l’on boit la tasse ?

  2. Avec un salaire de 45000€/mois, elle peut prendre quelques risques (minimes) pour celui qui en a fait une ministre. A ce tarif là, ça vaut bien un petit sacrifice.

    • pour la sauver, on lui fera ses premières injection « COVID ». Elle verra que ça ne protège de rien. Ça ne fait que rendre malade.

  3. Bravo madame la ministre mais aurait-elle plongée sans combinaison là j’ai des grands doutes. Bref beaucoup de politique sont de grands comédiens ou comédiennes pour ne pas oublier les féministes. J’attend avec impatience le plongeon de la maire de Paris

  4. Ira, ira pas ! Mme Hidalgo recule, Mme le ministre des sports le fait. Enfantillage ou gamineries, nous avons le choix. Ces sortes de turpitudes politiciennes doivent cesser devant les difficultés que nous traversons. Il faudrait devenir sérieux MM les politiques. Demain la révolution ? Pourquoi pas !

  5. La suite ne dit pas si elle ne s’est pas attrapée une bonne tourista pour rester politiquement correct… Quelle caricature !!!

  6. Bon il faut dire qu’elle s’est bien protégée pour ce plongeon et que le Français de base n’a pas forcément les moyens d’investir dans ce type de matériel. A noter aussi que les Français ont un mal fou à consulter, même en cas d’urgence, et qu’en aucun cas ils ne pourront bénéficier d’un suivi médical intensif juste suite à un petit caprice.

  7. Eau verte eau polluée incontestablement. Pas la peine de mise en scène ridicule pour faire avaler la tasse aux citoyens et surtout à tous les sportifs des JO . Le grand n’importe quoi continue. Sans les JO tout baigneur dans la Seine aurait été verbalise. C’est lamentable.

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