[Satire à vue] Anne Hidalgo-Twitter (X) : le divorce est consommé
3 minutes de lecture
Anne Hidalgo l'annonce avec tambour et trompette. Entre elle et lui, c'est terminé. Lui, c'est X, l'odieux réseau social. Au bon vieux temps de Twitter, tout n'était que luxe et Boboland. Le #saccageparis était quelque peu chahuteur, des clichés de détritus aux quatre coins de la capitale émaillaient des publications, mais toujours avec gentillesse. Quelques esprits taquins brocardaient les élevages de surmulots sur les boulevards, mais rien de bien méchant. Depuis l'arrivée de l'épouvantable Musk aux manettes de ce qui fut un charmant gazouillis, rien ne va plus. Ce ne sont que scènes de ménage, palmiers qui volent et livres de bouquinistes lancés dans la cuisine. Du #tahitigate en veux-tu en voilà, un surmulot s'en va que, déjà, les anneaux olympiques s'entrechoquent.
Une liste infinie de dérives
C'est une femme au bout du rouleau qui a rédigé sa lettre de rupture publiée dans les colonnes du Monde et sur le réseau en question. Un départ sans retour possible tant la liste des griefs est longue : « manipulation, désinformation, amplification des pulsions de haine, harcèlement organisé, antisémitisme et racisme avéré, meutes attaquant les scientifiques, les climatologues, les femmes, les écologistes, les progressistes ». L'annuaire des reproches faits au X d'Elon Musk sera disponible dans tous les bureaux de Poste de la capitale dès la cérémonie d'ouverte des Jeux.
Pourquoi je quitte Twitter.
J’ai pris la décision de quitter Twitter.
Loin d’être l’outil révolutionnaire qui, au départ, permettait un accès à l’information au plus grand nombre, Twitter est devenu ces dernières années l’arme de destruction massive de nos démocraties.… pic.twitter.com/MrZaywMm4k
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) November 27, 2023
Sur cet épais piédestal, les titulaires de médailles viendront recevoir leur récompense. Les promontoires initialement prévus ne seront pas prêts. Ce recueil de doléances y pourvoira avec élégance. Le système D français mis en avant grâce à la haine d'extrême droite. Rien ne se perd, tout se recycle. « La liste des dérives est infinie », déplore Anne Hidalgo. Le tome 2 surprendra les plus blasés. Le Goncourt, le Renaudot... À défaut, le Guinness Book. La mairie n'exclut aucun hommage.
Un changement de stratégie com'
Sur les raisons de la séparation, Anne Hidalgo est intarissable. « Ce média est devenu un vaste égout mondial et nous devrions continuer de nous y précipiter ? » Dans les tréfonds de la fange populaire, l'élue bobo a tenté de survivre. L'atmosphère y était irrespirable. Ce qui fut autoroute de la bien-pensance n'était plus que couloirs obscurs encombrés de climato-infréquentables et autres antivax. Des comptes nauséabonds qui remettaient en question la magnificence mondialiste furent remis en circulation par l’égoutier milliardaire. La rescapée en témoigne : sortie miraculeusement indemne de ce cloaque, la survivante revoit sa stratégie de communication. Sur les eaux claires de Facebook et Instagram, elle doublera la voilure. Également chahutée par des vagues de mécontentement, la navigatrice se replierait alors sur la communication lumineuse. Deux clignotements de la tour Eiffel pour « Tout va bien ». Extinction totale en cas de passage d'un membre du RN sur le pont des Arts.
Une dernière pensée empruntée à Martin Luther King conclut la lettre d'adieu : « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons tous mourir comme des idiots. » Pour ne pas réveiller de sombres souvenirs, Anne Hidalgo s'abstint de citer Malcolm X. Encore un vendu à Elon Musk.
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Un vert manteau de mosquées
22 commentaires
Si Sandrine Rousseau pouvait en faire autant.
On y parle de ses vacances à Tahiti payées par le contribuable ?
En matière de rats, à Paris elle peut parler .
Elle quitte X ? Bon debarras .
Quel charivari-va! pour si peu de choses, Anne Hidalgo, ne représente à peu près rien sur le plan national et international, alors parler d’elle, ne lui fait que de la publicité.
Les parisiens qui pleurent n’ont-ils pas proroger l’action de sa dictature du néant en la réélisant, il faut qu’ils assument leurs choix
La présence des politiques sur les réseaux « sociaux », ce support sommes toutes populaire, s’est faite progressivement, et de plus en plus dense, devenue même incontournable, alors que rien n’en fait un moyen de communication officeil, que je sache. C’est même plutôt une manie, un besoin incompressible de leur part d’y déverser leur opinion, leur point de vue « indispensable », alors qu’ils ne s’adressent qu’à ceux qui fréquentent le milieu, comme les salles de propagande électorales!
Alors qu’un ou une de ces politiques annoncent à grand cri leur sortie de tel ou tel réseau, quelle importance?
La pauvre !!! Etre maire de Paris, c’est compliqué.
Détruire la capitale pour en faire le plus grand camping 0 étoile de France, cohabiter avec des hordes de petits ratatouilles, voyager en jet privé, gérer la désorganisation des prochains JO et l’enfermement des parisiens, c’est déjà beaucoup pour une personne de sexe ?? Et là, on apprend que le méchant EM n’est plus son copain ! Vous ne vous rendez pas compte à quel point tout ça est mauvais pour ses p’tits nerfs. Elle en avait bien besoin de ses vacances au soleil…