[SATIRE À VUE] Casse-tête des établissements scolaires : les toilettes !

@Tim Mossholder/Unsplash
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Docteure en géographie du genre, créatrice de l'Atelier Recherche Observatoire Égalité (L'Arobe). La spécialiste interviewée par le Parisien est une sommité de la répartition hommes femmes dans l'espace public. Entre autres secteurs, Édith Maruéjouls intervient en milieu scolaire où des générations de pédagogues se sont cassés les dents sur la problématique des toilettes. Le classement PISA en témoigne. Le niveau des siphons ne cesse de baisser.

Outre cette inquiétante affaire, la non-mixité devant l'urinoir a interpellé les responsables d'établissement. D'où l'intervention de l'Atelier en question sur les lieux du malaise. Tout doit être repensé. Les élèves sont au bord du craquage. Comment obtenir de bons résultats dans ces conditions ? Selon l'experte, « les toilettes restent le premier lieu de harcèlement. » La non-mixité serait la cause de ces agissements. Pour une raison que la raison ignore, le constat du cabinet est sans appel : « On crée un corps social de garçons comme de potentiels agresseurs» Décrypter le discours sur l'intérêt de la mixité dans les toilettes des écoles nécessite un doctorat en spéléologie du genre. (Que notre retard en bobologie n'a pas permis d'obtenir).

Les miroirs : une injonction à se refaire une beauté !

La présence de miroirs dans les espaces réservés aux jeunes filles « comme s'il y avait injonction à ce qu'elle se refassent une beauté » est également intolérable. Ces installations doivent mises à la disposition de toutes et tous. Afin de mettre un terme à ces incartades capillaires, les peignes à cran d'arrêt seront confisqués sur le champ.

"Le miroir pour tous" sera le combat de l'actuelle ministre de l'Éducation nationale. Mais foin de chipotage, selon Édith Maruéjouls : « L'idéal c'est de faire un bloc par âge» Amener son propre équipement sanitaire sera considéré comme une marque d'assiduité par les professeurs. + 2 points en orthographe pour un rideau de douche, + 4 pour un robinet.

Mais coup de théâtre ! À la dernière question posée par le journaliste, l'architecte de ces lieux calme ses détracteurs : « Il faut remettre les choses à leur place. On parle d’enfants qui se lavent les mains au même endroit ! » Nous voilà rassurés. Pour peu que le cabinet Mc Kinsey détermine l'emplacement du savon, les élèves sauront lire "Le Chat" sur la boite. La pédagogie par la plomberie. Merci docteure !

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

3 commentaires

  1. Je n’ose pas imaginer les tourments métaphysiques de nos dirigeants quand il s’agira de repenser le système d’immatriculation de la Sécurité sociale qui est grossièrement binaire et ignore les trans, queers et autres personnes à la sexualité changeante et indéterminée.

  2. On en parle, des niveaux déplorables en lecture, écriture, calcul, et histoire géo, qui font de nos jeunes, des cancres à l’international ? On ne peut rien faire sur l’essentiel, alors on se focalise sur le « sociétal » et les problèmes de « genre » ! On insulte l’avenir, en ne mettant pas le paquet pour remonter le niveau scolaire.

  3. la personne qui a dit « ça » : « On crée un corps social de garçons comme de potentiels agresseurs. » est à virer sur le champ ! …
    Jusqu’où les délires de ces gens va perturber le milieu scolaire où il était question « d’instruire » va perdurer ? ! …
     » Lire -Ecrire – Compter » puis réfléchir si possible … Mais à priori, les « histoires de quéquette » influencent grandement le milieu « pédagogique scolaire » ! …

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