[SATIRE À VUE] Casse-tête des établissements scolaires : les toilettes !
Docteure en géographie du genre, créatrice de l'Atelier Recherche Observatoire Égalité (L'ARObE). La spécialiste interviewée par le Parisien est une sommité de la répartition hommes-femmes dans l'espace public. Entre autres secteurs, Édith Maruéjouls intervient en milieu scolaire où des générations de pédagogues se sont cassé les dents sur la problématique des toilettes. Le classement PISA en témoigne. Le niveau des siphons ne cesse de baisser.
Outre cette inquiétante affaire, la non-mixité devant l'urinoir a interpellé les responsables d'établissement. D'où l'intervention de l'Atelier en question sur les lieux du malaise. Tout doit être repensé. Les élèves sont au bord du craquage. Comment obtenir de bons résultats dans ces conditions ? Selon l'experte, « les toilettes restent le premier lieu de harcèlement ». La non-mixité serait la cause de ces agissements. Pour une raison que la raison ignore, le constat du cabinet est sans appel : « On crée un corps social de garçons comme de potentiels agresseurs ». Décrypter le discours sur l'intérêt de la mixité dans les toilettes des écoles nécessite un doctorat en spéléologie du genre (que notre retard en bobologie n'a pas permis d'obtenir).
Les miroirs : une injonction à se refaire une beauté !
La présence de miroirs dans les espaces réservés aux jeunes filles « comme s'il y avait injonction à ce qu'elles se refassent une beauté » est également intolérable. Ces installations doivent être mises à la disposition de toutes et tous. Afin de mettre un terme à ces incartades capillaires, les peignes à cran d'arrêt seront confisqués sur le champ.
« Le miroir pour tous » sera le combat de l'actuel ministre de l'Éducation nationale. Mais foin de chipotage, selon Édith Maruéjouls : « L'idéal, c'est de faire un bloc par âge ». Amener son propre équipement sanitaire sera considéré comme une marque d'assiduité par les professeurs. +2 points en orthographe pour un rideau de douche, +4 pour un robinet.
Mais coup de théâtre ! À la dernière question posée par le journaliste, l'architecte de ces lieux calme ses détracteurs : « Il faut remettre les choses à leur place. On parle d’enfants qui se lavent les mains au même endroit ! » Nous voilà rassurés. Pour peu que le cabinet McKinsey détermine l'emplacement du savon, les élèves sauront lire « Le Chat » sur la boîte. La pédagogie par la plomberie. Merci, docteure !
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées
27 commentaires
Résoudre le problème des toilettes gendrées dans les écoles et lycées est certainement plus important que d’apprendre à lire, compter et résoudre des équations à plusieurs inconnues
Expérience vécue en collège. Les garçons voulaient un miroir. C’est devenu une excellente cible pour les crachats. Les filles prenaient leur temps et papotaient, parfois assises par terre dans des toilettes très propres. Impossible chez les garçons.
Lorsque le lycée technique s’est mis à accueillir des filles, il y a longtemps de cela, il a fallu leur construire des toilettes alors inexistantes.
Si ce n’était pas si triste, devant tant de bêtise on pourrait presque en rire !!!
Depuis des siècles tout se passait bien et maintenant on ne veut plus accepter qu’il n’y a que 2 genres: male et female pour dire comme les Anglais. Les autres sont des fiction de décérébrés
Tout à fait !
Pour la douche pas de problème les hommes gardent leur qamis et les femmes leur burqua.
le podium ne sera jamais assé large pour accueillir tout ceux et celles qui y prétendent sur ces sujets;… qui n’en sont pas !!! Mais merci pour l’humour de l’article !
En conclusion, il faut croire que les chefs d’établissement manquent de bon sens, heureusement que des ingénieurs savent où mettre les miroirs
Effarant
Et pendant ce temps-là, le niveau scolaire-déjà affligeant-continue de baisser !
Excellent, criant de vérité sur notre société !
Les toilettes, terrain glissant !
Cette docteurE, a-t-elle une idée pour empêcher le mâle de faire pipi sur la lunette des toilettes, et d’oublier de la nettoyer avant de partir ?
Quand ce n’est pas « les-dernières-petites-goûtes-de-pipi » sur le sol…
Pourquoi les filles auraient-elles à subir ce comportement macho des mecs ?
On paye grassement des personnes pour résoudre les vrais problèmes de notre pays !
Je n’ose pas imaginer les tourments métaphysiques de nos dirigeants quand il s’agira de repenser le système d’immatriculation de la Sécurité sociale qui est grossièrement binaire et ignore les trans, queers et autres personnes à la sexualité changeante et indéterminée.
Ah ah ah !!…
Excellent
Je ne risque rien en écrivant que ce problème me fait pisser de rire car c’est à propos.
.
Très juste et pertinent.
On en parle, des niveaux déplorables en lecture, écriture, calcul, et histoire géo, qui font de nos jeunes, des cancres à l’international ? On ne peut rien faire sur l’essentiel, alors on se focalise sur le « sociétal » et les problèmes de « genre » ! On insulte l’avenir, en ne mettant pas le paquet pour remonter le niveau scolaire.
D’un autre côté, on ne peut pas être bon partout. Notre système éducatif excelle dans les toilettes, c’est déjà une grande réussite, le reste est assez secondaire, il faut le reconnaître.
la personne qui a dit « ça » : « On crée un corps social de garçons comme de potentiels agresseurs. » est à virer sur le champ ! …
Jusqu’où les délires de ces gens va perturber le milieu scolaire où il était question « d’instruire » va perdurer ? ! …
» Lire -Ecrire – Compter » puis réfléchir si possible … Mais à priori, les « histoires de quéquette » influencent grandement le milieu « pédagogique scolaire » ! …
Vous n’avez pas compris. Le milieu scolaire n’est pas la pour instruire, mais pour déconstruire. A partir de cela, relisez l’article, il devient limpide.
Ils préfèrent s’occuper de ce genre de bêtises pour cacher les vrais problèmes qu’ils n’arrivent plus à résoudre.