[SATIRE A VUE] Censure : ne jetons pas l’eau propre sur le fort du café
À la suite d'un ministre, la porte-parole du gouvernement fait la démonstration de sa méconnaissance des expressions françaises.
En mars 2024, dans la bouche du ministre Sarah El Haïry, l'expression « jeter l'opprobre » devenait « jeter l'eau propre ». À la veille de son départ, la porte-parole Maud Bregeon a tenu à réaffirmer la fidélité du gouvernement aux formules françaises dénaturées. À l'Assemblée, dénonçant le dépôt de la mention de censure de LFI qui s'ajoute à celle du RN, la future démissionnaire s'exclame, à deux reprises, que « c'est un peu fort du café ! » Dans les travées, François Hollande consulte son smartphone. Il n'a pas mieux.
La stratégie du gouvernement putschiste pour éviter la censure, c’est donc d’insulter tout le monde.
Super stratégie, on a affaire à des génies.#DirectAN pic.twitter.com/1RfflMsUSG— Marcel (@realmarcel1) December 3, 2024
À ce sujet — Le ministre El Haïry ne veut pas « jeter l’eau propre » : elle a raison d’insister le clou !
Selon les deux jeunes femmes, Emmanuel Macron a de la planche sur le pain. L'eau propre ayant été jetée au printemps, personne ne s'est donné la peine de l'éponger. Voilà où nous en sommes, en ce jour de pré-naufrage. Il faut appeler un rat un rat : Michel Barnier est au bout du goulot. Il remettra sa démission sans coup pétrir, puis s'en ira former Sarah El Haïry et Maud Bregeon au maniement des dictons et autres maximes françaises. Interrogée à propos de sa mise à l'écart, l'ex-ministre délégué en charge de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles a déclaré qu'elle faisait contre mauvaise fortune bon beurre. « Je ne suis pas sorti du restaurant », a répliqué Michel Barnier, qui souhaitait ainsi ne pas humilier sa future élève par une expression énoncée correctement. Fort du café d'en face qui proposait une formule au pain sec et à l'eau, il emmena ses deux championnes reprendre espoir en des lendemains qui plantent.
Leur retour triomphal à l'été 2025 est attendu par toute la classe politique. Débarrassée de ses maladresses langagières, Sarah El Haïry compterait s'attaquer aux tarifs de l'opprobre en Île-de-France, tandis que Maud Bregeon serait pressentie pour diriger le comité d'entreprise des cafés « Grand-Mère » à Fort-du-France. Deux belles carrières en perspective !
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67 commentaires
Et surtout ne pas jeter l’opprobre avec l’eau du bain ….
C’est vrai que rien qu’hier, ces intellectuels de foire ont jeté l’eau propre avec le bébé d’Urbain!
A entendre ces deux dames on se pose la question de la curriculum vitae scolaire….! Macron leur avait affirmé qu’il fallait qu’ils soient fiers d’être des amateurs, il faut y ajouter qu’ils soient bêtes et incultes ? Barnier n’a rien changé au logiciel et a sélectionné ses bêtes dans le même corral…. Ainsi il n’a pas de concurrence dans son rôle de fabulateur patenté »
très drôle et pas vraiment méchant, ces dames sont belles, on pardonne plus facilement
Je me demande si Maud Bregeon ne fréquente pas trop la buvette de l’Elysée.
Pas triste les conversations entre elles !
Je conseillerai Jean Sébastien Bach et sa cantate « du » café : très fort !
J’avions aussi connu l’expression » panique à babord », par une tenante des intérieurs garnis de « meubles en steak »…
il ne faut pas cheter le pépé afec l’eau du pain , comme me dit en rigolant un ami allemand en exagérant son accent teuton .
Sa façon de « trainer « ses mots lorsqu’elle s’exprime est déjà insupportable.
À part ça, c’est très drôle comme d’habitude.
À Marseille il existe le Café du Fort Saint-Jean. C’est peut-être à ça que faisait référence la PPG Maud Bregeon.
Mme Bréjon sait un pneu trompé, elle voulait dire : »C’est un peu fort du restaurant ! »
Merci et bravo pour l’humour.
C’est vraiment du lourd, qu’est ce que j’ai rigolé
Et en plus ces charlatans sont bêtes à bouffer du foin.