[Satire à vue] Charles III rencontre le roi du tactile

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Emmanuel Macron a résisté quelques minutes, mais au pied de l'Arc de Triomphe, il craque. L'une des règles sacrées du « bien savoir se tenir » face à un monarque d'Angleterre est foulée au pied. Le Président français étreint le bras de Charles III. Libération relève le crime de lèse-majesté, la BBC se contente de publier la photo du sacrilège. Sans commentaires. Les grandes souffrances sont silencieuses.

Tout semblait pourtant bien parti pour une visite des plus grandiloquentes. Pas un chat sur les Champs-Élysées pour cause de sécurité. Le média anglais en témoigne : « À Paris, ce n’était pas liberté, égalité, fraternité, mais plutôt sécurité, sécurité, sécurité. Les foules françaises avaient peu de chance de voir le roi et la reine. » Le couple royal allait être choyé, traité en divinité, mis hors d'état d'être souillé par les regards des Parisiens. Malgré ce luxe d'apparats, dès les premiers pas du monarque sur les pavés de la place de l'Étoile, c'est la boulette. Emmanuel Macron avance la main gauche et pétrit le bras droit de sa majesté. Le contact physique est son protocole à lui. Pas de rencontre sans étreinte. Charles III est sa chose, son ami à la vie à la mort. Il peut lui demander n'importe quoi, il sera là en cas de coup dur. Le geste est empreint de sincérité virile. La cérémonie du serment par le sang a été annulée en dernière minute, mais ce n'est que partie remise. Veut-il être son ami Facebook ? Un clic et l'affaire est dans la poche.

À cette effusion, le roi répond par une mine compassée. La visite sera un long chemin de croix dont il ne laissera rien paraître. Plus tard, il demandera à sa garde rapprochée de veiller à ce que le Président français ne remonte pas avec lui dans l'avion. Pour le moment, son pote de toujours l'invite à ranimer la flamme de la tombe du Soldat inconnu. Tout peut arriver. Un tape dans le dos, une main dans les cheveux. Aucun gaillard pour le maîtriser. L'opération est à haut risque.

Sur le front des épouses, Brigitte Macron œuvre au rapprochement des deux couples. Une bonne grosse bise sur la joue de Camilla pour commencer. Pas de chichis entre femmes de maîtres du monde. La BBC revoit l'action au ralenti. La douleur du personnel est indescriptible. Un ministre suggère de rapatrier le roi avant qu'il ne soit trop tard. Ce Macron peut l'adopter dans un élan d'amour. Sa femme enrôler Camilla dans un complot contre la couronne. Il ne lui reste plus qu'à imiter Michelle Obama lorsqu'elle enlaçait la reine et le point de non-retour sera atteint. « Dans quel état vont-ils nous revenir ? » Le peuple anglais est aux abois. La visite ne fait que commencer. Le Grand Tactile peut encore frapper. Les adieux sur le tarmac seront déchirants. « The End » sur l'image et, enfin, la délivrance !

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

50 commentaires

  1. Les « Macron » ont-ils refilé le dernier variant (super-mortel à ce que dit Big-Pharma) à la couronne d’Angleterre ? Une guerre en prévision ? Les anglais nous envahirons en envoyant toute leur racaille « Commonwealth ».

  2. Sous le vernis de l’intéressé, il y a bien longtemps que la mauvaise éducation transpire. Une preuve de plus.

  3. Le  » Tactile » ne mérite pas le mot  » roi « . Aucun sens du protocole, aucune classe, aucune élégance. Juste une vulgaire prétention qui lui fait croire qu’il a tous les droits, même celui de  » toucher » le roi… ! Il me fait honte.

    • J’éprouve de la sympathie pour la monarchie, mais le souverain n’est qu’un être humain, Charles III va de lui-même serrer les mains dans la foule.
      Ceci-dit Macron poignarderait son meilleur ami tout en lui faisant des papouilles .

  4. L’inculture du Tactile englobe une méconnaissance même élémentaire de l’étiquette. On peut être néanmoins sceptique quant au degré d’offuscation de Charles III, qui, en utopiste gauchisant depuis toujours, se trouve en symbiose avec Macron sur bien des points et doit lui pardonner ses lacunes…maladroites!

  5. « La dérision en toute chose est l’ultime rempart au malheur », merci monsieur Leroy de traduire ainsi ce que nous sommes nombreux à ressentir. Un sentiment de honte et de rancœur envers un personnage qui ne nous représente pas et qui a été élu on ne sait comment. Mais, chose que peu ne parle est le fait que lors du ravivage de la Flamme notre drapeau national était déchiré. S’il n’y a là aucun présage certain auront pu y voir le juste reflet de notre France.

  6. J’ai bien ri. Les Macrons ne sont que des roturiers et reçoivent un Roi et une Reine comme ils recevraient leurs voisins pour un barbecue dominical. Charles a du trouver le temps long; le gamin avait enfin trouver un copain plus costaud que lui qui avait fait plein de choses que lui n’avait pu faire jouer au polo, piloter des avions et toutes les polissonneries que l’on devine. Emmanuel devrait trouver quelque réconfort après le départ de son copain auprès du Saint-Père à qui il pourra tripoter les mains sans retenue et sans enfreindre les règles du protocole.

  7. Une chèvre habillé en moine restera toujours une chèvre. Très vulgaire ce président n’a aucun tact ni dans ses paroles ni dans sa tenue, il montre là son manque de considération pour les us et coutumes de son hôte .( A rappeler la gifle que Macron a reçu d’un citoyen vers lequel il a agrippé le bras en arrivant à sa façon «  tactile » il y a des gens qui n’apprécient pas . )
    Combien de temps encore supporterons nous ce président censé nous représenter mais qui nous fait honte ?

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