[Satire à vue] Charline van France Inter regrette le bon vieux temps du « pas de débat »
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Assez de ces débats d'entre-deux-tours ! Dans les studios de France Inter, l'heure est à la nostalgie. La démocratie, c'était mieux avant. Non sans une pointe de tristesse, Charline Vanhoenacker évoque le temps béni de l'affrontement Chirac/Le Pen qui n'avait donné lieu à aucun débat. Ah, c'était le bon temps ! Vingt ans, déjà. L'humoriste que nous avons connue si désopilante lorsqu'elle dessinait une moustache d'Hitler sur la photo d'Éric Zemmour évoque avec amertume cette belle année 2002. Drapé dans sa dignité, l'immense Jacques Chirac avait refusé toute discussion avec son adversaire du deuxième tour.
Au micro de la radio d'État, celle qui a amusé des générations et des générations d'auditeurs lance son appel au retour des traditions d'antan : « Peut-être qu'il aurait fallu faire comme il y a vingt ans quand c'était Chirac et le vieux Le Pen, y avait pas eu de débat... » Si nous remontons plus loin, il y eut aussi « Le jeu des 1.000 francs » avec Lucien Jeunesse. Charline, qui a connu la grande époque du poste à lampes, ne peut contenir son émotion face à tous ces moments charmants à jamais disparus. Une question rouge à Marine Le Pen, une bleue à Emmanuel Macron... La discussion était close. Y a-t-il eu un débat télévisé, lors de la présidentielle de 1947 qui vit l'arrivée au pouvoir de Vincent Auriol ? Eh bien, non. Et alors ?
La pionnière de la radio justifie son souhait d'un retour aux années folles : « Parce que, franchement, quelle idée de vouloir débattre avec l'extrême droite ! » À peine cette conclusion prononcée, le journaliste Nicolas Demorand clame le nom de celle qui vient de faire vibrer les pensionnaires des EHPADde gauche branchés sur France Inter. Charline Vanhoenacker ! Coup de cymbale ! À demain, si vous le voulez bien !
Pour ceux qui auraient manqué cet instant de franche rigolade, comme chaque matin avec @Charlineaparis Vanhoenacker pic.twitter.com/dD5tYRBRkU
— Jean Robert (@Jean_Robert_29) April 20, 2022
Soucieuse de vivre avec son temps, la chroniqueuse a néanmoins consenti à suivre le débat, mais en coupant le son lors de chaque intervention de Marine Le Pen. Son téléviseur noir et blanc ne disposant pas de télécommande, l'exercice fut harassant. Une heure trente de trajets canapé-télé, télé-canapé. À son âge...
Au lendemain de cette soirée homérique, Nicolas Demorand annonçait, la mort dans l'âme, que par suite d'un claquage, la célèbre Charline ne pourrait assurer la tranche de poilade du jour qui devait être consacrée au retour sur scène de Sheila et Ringo. Les auditeurs peuvent envoyer les vœux de prompt rétablissement par Minitel. 3615 Qui n'en veut... plus !
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20 commentaires
Je ne connais pas cette femme car je n’écoute pas cette radio, »et pratiquement pas les autres »,cependant je suis d’avis que le débat précédent le second tour doit être supprimé,on ne se décide pas sur une phrase ou une bonne ou mauvaise tenue d’un candidat ,De Gaulle et Pompidou n’ont jamais participé à un débat.
Chaque candidat doit exposé son programme au peuple Français ,et éventuellement répondre à un journaliste,c’est largement suffisant !
France Inter est un repaire d’islamo-gauchistes anti-France . Ça leur retombera sur la g…… un jour ou l’autre . Quand la droite voudra bien s’unir , dans toutes ses composantes , sans exclusion aucune .