[Satire à vue ] Cinéma : les flops enfin expliqués par Libération

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L'extrême droite est le couteau suisse de Libération. Un fléau, une avalanche, un tsunami. Il y a du Zemmour, là-dessous. Une plaque tectonique de la fachosphère a bougé. Le séisme était inévitable. Quittant les intempéries pour la culture, un chercheur du journal s'est penché sur l'inexplicable fonte des spectateurs dès qu'un film pro-migrant, anti-police ou promoteur du « vivre ensemble » sort dans les salles. Il se pressaient devant Les Ch'tis, Camélia Jordana arrive. Pfuit ! Il ne reste sur les sièges que les amateurs de pop-corn. Les autres se sont enfuis vers le journal de France 2. En échange d'une modique redevance, un discours identique leur sera servi. Le matraquage à peu de frais signe la fin du cinéma d'inspiration mondialiste.

Pour le météorologue de Libération, le phénomène ne peut s'expliquer aussi simplement. Climat oblige, les salles se désertifient en raison de l'anticyclone d'extrême droite qui sévit sur la plate-forme AlloCiné. La SRF (Société des réalisatrices et réalisateurs de films) a constaté le même phénomène. Avant même sa sortie en salle, le film inspiré des turpitudes de la famille Traoré (Avant que les flammes ne s'éteignent) s'est retrouvé au tréfonds des notations. 1,4 sur 5 alors que Camélia Jordana n'avait pas encore enfilé sa robe de soirée pour la première. Le sabotage de la bonne pensée ne fait aucun doute. Des esprits maléfiques œuvrent dans l'ombre.

BFM en version cinématographique

D'autres bluettes pétries de « vivre ensemble » ont connu le même sort. La SRF nomme les victimes de ces attaques sournoises. Il y eut le film Amin et son héros venu du Sénégal. Laminé dès le premier jour. Le romantique Rodéo, contant l'histoire d'amour entre une femme et une Mobylette™. Pas un chat devant les écrans. Attendez, ne partez pas. Il y eut aussi Les Engagés, avec ses pauvres 40.000 entrées et toute une kyrielle de flops que la page dévolue au communiqué de la SFR ne permettait pas de citer. Tous un même scénario. Celui que le public connaît à l'avance. Une heure et demie de BFM sur grand écran. Seul les acteurs changent. Ursula von der Leyen à domicile, Marine Foïs en facho tombant en extase devant un migrant dans le film Ils sont vivants. 10 euros la place contre un paquet de chips sur le canapé. La bataille est perdue d'avance.

Contre vents et marées, le chercheur de Libération déroule doctement sa théorie du complot d'extrême droite : les électeurs de Reconquête et du RN font la pluie et le beau temps sur le cinéma français ! Retour à la météo. Libé reste sur ses fondamentaux. Ce week-end, un verglas déposé par Éric Zemmour sur les routes du Nord pourrait entraver la circulation jusqu'aux cinémas de la région. La conspiration se confirme.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 25/11/2023 à 22:28.
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Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

42 commentaires

  1. Quel gaspillage d’argent public (de nos impôts donc) car naturellement ces navets sont subventionnés au détriment d’oeuvres qui pourraient faire la gloire du cinéma Français ! Mais où sont passés les scénaristes et les metteurs en scènes de génie comme il en existait jusque dans les années 80 ?

    • Ce n’est pas Stéphane Audran mais Fanny Ardant. Fabrice Lucchini s’est lui aussi compromis dans un de ces navets conventionnels que fuit le public, y compris apolitique. Des acteurs de la qualité de Lucchini et d’Ardant! C’est incompréhensible.

  2. Croyant à sa reconnaissance, De Gaulle avait fait au PC cadeau de la Culture. Depuis ce temps les films ont augmenté en nombre, de moins en moins en valeur, jusqu’à devenir une arme politique pour jour de pluie Culture et E.N. sont à l’origine de l’irrémédiable inculture des Français .

    • Malraux,premier ministre de la culture était communiste. .. LLes années 60, puis 70 dans la foulée furent une belle époque pour le cinéma… L’EN c’est autre chose ;après 1968, elle a commencé sa grande dégringolade ;et c’est loin d’être achevé

  3. Prochaine étape selon « Libé » : obligation (sous peine de 135 euros d’amende ?) de se rendre dans les salles de cinéma pour voir des films politiquement corrects et prendre des seaux de moraline par la figure et ainsi prouver que l’on n’est pas « d’extrême droite » ?

  4. Il faut croire que Libé n’engage que des journalistes à un neurone. Ce qui expliquerait le nombre de ses lecteurs toujours moins nombreux et la nécessité de cette sportule de 10 millions offerte par l’Etat sur les impôts de ceux qui ne se salissent pas les mains à le lire, sans laquelle ce torchon aurait depuis longtemps mis la clé sous le paillasson.

    • Une des premières mesures que devrait prendre un gouvernement soucieux de la pécune des Français serait un moratoire de 5 ans (renouvelable) sur TOUTES les subventions publiques, sauf celles accordées aux clubs sportifs d’enfants. Les journaux, les partis, les assos, les clubs, auraient ainsi tout le temps de reformuler leur objet, et les collectivités dispensatrices celui de mieux cibler leur générosité.

  5. L’extrême droite bien sûr! Qui en douterait? Cela mis à part, on peut légitimement se demander qui finance tous ces navets sans public…

    • Mais le CNC bien sûr, le Centre national du Cinéma et de l’Image animée! Avec l’argent de vos impôts. Ainsi, les 2,5 millions utilisés pour produire le film sur l’affaire Traoré (avec Camélia Jordana) comportent près d’1 million fournit par le CNC. On trouve aussi France Inter parmi les producteurs, France Inter qui vit de l’impôt et utilise l’impôt au bénéfice de ce pseudo cinéma. Les producteurs privés n’ont pas l’imprudence d’investir leur argent dans des navets qui ne couvrent JAMAIS les sommes nécessaires à leur production. Seul le contribuable français, à son corps défendant, est condamné à cette perte régulièrement renouvelée.

  6. Quand on expliquera que l’extrême droite, en France, ce ne sont que les macronistes et, plus généralement, le « monde de la Finance » privilégiant les richissimes mondialistes, on commencera à avancer dans la lucidité…

  7. La propagande télévisuelle et cinématographique fait partie des progressistes et je me refuse que l’on me fasse manger des couleuvres matin midi et soir c’est une question de santé morale .

  8. « L’extrême-droite, le couteau suisse de Libération » ! J’adooore ! Extra ! Merci pour votre humour incisif.

  9. L’extrême gauche ne dérape jamais, elle est le verglas.
    L’extrême droite est sa solution à tout, sa réduction de dissonance. La gauche n’est déjà plus grand chose. Mais sans l’extrême droite, elle n’est plus rien.

  10. Manifestement ce chercheur du journal Lbération n’a pas encore trouvé. Qu’il continue de chercher !

  11. Je suis rassuré. Je me sens moins seul. Je ne regarde plus un seul film, une seule série de production française depuis une dizaine d’années. La production musicale est de même niveau. Les producteurs en sont bien conscients puisqu’ils vont chercher la vieille garde, vieux films, anciennes chansons. Le lavage de cerveau me passe au-dessus de la tête.

  12. Je serais curieux de savir combien d’argent public ( = mes impôts !) est versé à ces navets cinématographiques . Qui pourrait me renseigner ?

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