[SATIRE A VUE] Concours de fierté pour la mairie de Paris

Dans une interview donnée au Parisien, le candidat à la primaire écolo pour la mairie de Paris, David Belliard, se félicite de la politique mise en place par Anne Hidalgo et à laquelle il a contribué. Il promet d'en combattre les effets.
En toutes circonstances, ils sont fiers. Sur le pont du Titanic, un capitaine de gauche est fier ; aux manettes d'un Concorde en feu, il l'est encore. Le prétendant à la mairie de Paris, David Belliard, n'échappe pas à la règle. Il est fier de tout. Paris « est une ville de valeurs, une ville woke, une ville féministe, antiraciste ». Au Parisien, il livre ce tiercé gagnant.
Alerté par les gloussements de ce paon qui fait la roue, un journaliste du quotidien s'empresse de venir l'interviewer. Le fanfaron est candidat à la primaire écologiste pour la mairie de Paris. Des plumes vont voler. Le concours de fierté s'annonce serré.
De son action auprès de la tenante du titre, il n'est pas peu... content ! La sacro-sainte végétalisation, le roi cycliste qui bouta les banlieusards hors de la principauté... C'est très beau, mais il faut amplifier ce phénomène qu'il nomme « social ». Moins de manants à bord de voitures d'occasion, plus de bobos sur roulettes. Antisocial, tu perds ton sang froid... David Belliard le garde.
Un autre point fort dont l'homme n'est pas peu... ravi ! Depuis l'opération escargot sur le périphérique, il y aurait des riverains qui ont retrouvé le sommeil. Les immeubles de verre des grandes sociétés qui bordent le périph' contiendraient des employés qui dorment au lieu de travailler. La révélation fait grand bruit dans le Landerneau patronal.
Des pauvres toujours plus pauvres
Il y a, néanmoins, une ombre au tableau que le candidat promet de faire disparaître : « Il y a une fracture de la société parisienne avec des riches toujours plus riches et des pauvres toujours plus pauvres. » À cette triste conséquence dont l'écolo s'est employé à renforcer la cause, il ne propose aucun remède. Et pour cause. En compagnie d'Anne Hidalgo, il creusa encore plus profond le fossé qu'il dénonce. Bidonvilles au portes de Paris, gymnases et autres locaux publics réquisitionnés pour l'accueil de migrants, vendeurs de crack officiant en toute liberté, explosion des agressions sexuelles dans les transports en commun... Tel un gaveur d'oie révolté par la souffrance animale, David Belliard s'en va guerroyer contre ce dont il est fier. La queue du serpent est consommée.
Un caillou, cependant, dans la chaussure de ce piéton de Paris ? Les écoles publiques parisiennes sont désertées au profit du privé. Il restait un morceau de serpent à ingurgiter. Le voilà. À l'inverse du fléau précédent, le candidat tient la raison précise de cette désaffection des Parisiens pour l'enseignement public : les fuites dans les toilettes, la température dans les bâtiments. « Il fait trop chaud l'été, trop froid l’hiver. » Avec David Belliard la climatisation du « vivre ensemble » interviendra d'ici à 2032, ainsi que l'instauration d'un rite matinal qui ne manquera pas d'attirer les enfants des quartiers huppés : « Fournir un petit déjeuner systématique. » La fierté du candidat va croissant.

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2 commentaires
Si les familles parisiennes fuient Paris , c’est belle et bien a cause de la politique de la coalition vert-rouge-rose qui dirige la capital ; a l’arrivé de Delanoé la capital n’avait pratiquement pas de dette , en fin de règne d’Hidalgo Paris a une dette de 10 milliards et si ces irresponsables la dette va exploser mettant paris en faillite et sous tutelle de l’état; ne parlons pas de la fuite de ce qui reste d’habitants, la fermeture des commerces et la fuite des investisseur d’une ville morte.
Si Macron réussi a avoir sa guerre contre les Russes, on verra combien de leurs enfants les bobo parisiens enverront au combat pour défendre leur wokisme…