[SATIRE À VUE] Demorand, chantre de la pluralité à la sauce France Inter

La présentation de Nicolas Demorand par Télérama plante le décor de l'interview qui va suivre. « Pilier de France Inter depuis sept ans, Nicolas Demorand n'a pas pour habitude d'afficher ses prises de position. » La rédaction du magazine a touché du doigt le bloc de béton qui entoure les opinions personnelles du journaliste. Il y a, derrière ce mur infranchissable, une sensibilité politique que les plus grands voyants ne sont jamais parvenus à identifier. Les voix de France Inter sont impénétrables.
Ce bloc de neutralité qui anime chaque matin un journal aux côtés de la compagne de Raphaël Glucksmann (actuellement en repos pour surmenage électoral !) est venu s'insurger contre le projet de fusion de l'audiovisuel public. De cet entretien dont l'accès est réservé à quelques initiés, l'intervieweur retient une déclaration qui vient chapeauter l'ensemble : « Je redoute une disparition de la pluralité des voix. » Le critique musical est consulté. La belle harmonie régnant entre des journalistes de gauche invitant des personnalités de même obédience pourrait être mise à mal. Il en va de l'intégrité de la pensée unique.
Après les piliers de bar, les piliers du pluralisme
Dans une tribune publiée dans Le Monde, Nicolas Demorand confirme ses craintes de voir disparaître cette chorale à l'unisson de l'unanimité : « Protégeons le pluralisme dont nous sommes l'un des piliers », clame le parangon du pluralisme. Ces mêmes bien-pensants qui avaient table ouverte en son estaminet menacent les fondations du lieu. L'ingratitude du client n'est plus à démontrer. «...alors que le pays a besoin de discussions apaisées », poursuit-il.
Le projet d'un débat entre Raphaël Glucksmann et Léa Salamé promettait d'aller plus loin dans l'apaisement. La fusion entre les invités était sur le point d'aboutir. Or, Rachida Dati propose de perturber ce ronronnement proche de la perfection au profit d'une réunion des entreprises de l'audiovisuel public. Télérama n'en peut supporter davantage. L'exigence rédactionnelle revendiquée par Demorand a fait ses preuves. Toute personnalité de droite était systématiquement refoulée vers la sortie. Les rares stratèges qui parvenaient à s'asseoir devant un micro étaient mitraillés de questions, fusillés du regard et ensevelis sous le mépris général des humoristes. Poursuivre ce travail de pro nécessitera d'entrer dans la clandestinité. « Les gauchistes parlent aux gauchistes ». Nom de code : Demarrant. Prière de garder son sérieux...
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27 commentaires
Staline sors de ce corps ! Ces médias du service public, grassement subventionnés par le con-tribuable, me font de plus en plus penser à des apôtres du stalinisme décomplexé.
C ‘est bien connu. Plus c’est gros plus ça passe
Demorand , la caricature du commissaire politique qui donne des leçons régulièrement aux pèquenots sur la Pravda France Inter .
Difficile d’associer pluralisme et France inter dans la même phrase. C’est un peu comme couscous et cochon.
Merci pour l’humour.
Ce qui m’enrage le plus, c’est que ces propagandistes d’une extrême gauche sont payés par mes impôts ! Privatisons et il leur faudra alors avoir du talent ou changer de métier ! On n’y est pas loi s’en faut.
Cet individu, est un idéologue « bobo-gaucho » bien planqué, voulant donner des leçons à ceux qui eux vivent dans des conditions dangereuses et précaires. Dans ses interventions à la télé il me fait penser à la sympathie qu’inspire un diable de Tasmanie lorsqu’il est en colère, quand il interroge quelqu’un qui n’est pas couleur pastèque.
Le projet de « fusion du Service Public » est une blague de mauvais goût et prouve une nouvelle fois que cette macronie aura tout fracassé sur le dos du peuple ! …
Le tri doit se faire par une mesure simple : fin des subventions à ce « Service Public » qui n’est que « La Voix de son maître », à savoir le pouvoir en place et en même temps « le Porte voix » des idéologies anti peuple et destructrices de la société …
STOP à cette gabegie qui coûte un pognon de dingue ! … Les 4 Milliards seraient bien plus utiles dans le « Système de Santé » par exemple ! …
Finalement on réinvente l’ORTF, faire et défaire c’est toujours travailler, et comme pour tous les problèmes graves, au gouvernement on y travaille ; entre temps on sauve l’économie française. Tout ça est pathétique.
In fine Demorand restera quoi qu’il arrive pour ne pas dire quoi qu’il en coûte.
Arrêtez de dire du mal des gens de la France Inter, et autres médias du service public.
Ces gens-là savent très bien qu’il sont dans le faux, qu’ils n’intéressent qu’une toute petite frange gauchiste de l’auditoire, et qu’ils sont tranquillement et grassement payés pour le faire.
Aussi, pourquoi se priveraient-ils d’agir à leur guise ?
Ils sont au même niveau que la LFI-Nupes, ils n’ont plus qu’à tomber dans l’excès pour encore exister…
Car ils savent que leurs jours sont comptés, que la fin du service public leur pend au nez, que la France fera des milliards d’économie en se privant de leurs services.
« Protégeons le pluralisme dont nous sommes l’un des piliers » !!! Bonjour le melon ! Demorand ne doit plus passer les portes d’entrée de France Inter !
Le pluralisme ? Mais bien sûr ! Ce genre d’horrible personnage est pour quand la pluralité se compte uniquement aux nombre de ceux qui sont d’accord avec lui sans place pour d’autres opinions.Et puis franchement,qui écoute encore France Inter ? Certainement pas ceux qui pensent comme nous,et ça fait du monde.Sue ces gauchistes restent entre eux sur cette Radio-Bidon ,car de toute manière personne à droite ne les écoute ou peu.
Il va falloir que ces gens là se préparent à être au chômage lorsque ceux qu’ils appellent « l’extrême droite » vont être au pouvoir et faire le ménage.
Si cette fusion lève tant de boucliers c’est que beaucoup craignent de devoir se mettre au travail tout autant que de devoir réviser leur copie !
Je comprends mal le projet de fusion du service public audiovisuel. Fusion de quoi ? Pourquoi pas mutualisation ? ( Comme RND et RCF _ ce qui leur évite de surproduire des émissions, en répartissant les coûts inutiles ). Le jour où quelque chose sera vraiment expliqué et clair !…
Bonne question. Dati n’a aucune idée de ce qu’elle veut faire du sévice public de l’odieux visuel public comme le dit si joliment et si justement Gilles-William Goldnadel. D’où le problème qui se pose à tout ministre de la culture : comment donner l’impression que l’on réforme un bidule irréformable étant donné que les véritables patrons en sont les syndicats ? Et comme son boss, Macron s’occupait de fusion chez Lazard, va pour une fusion. Macron aurait tenu une baraque à frites avant d’être président, Dati aurait proposé de transformer l’audiovisuel public en baraque à frites. Ras le bol de ces politiciens sans idées et sans autre projet que de rester ministre avec tous les avantages qui vont avec !
Il faut privatiser tout ce bord… et le vendre par appartements. Ces journaleux feront alors jouer leur clause de « conscience » (défense de rigoler) puis iront tous pointer au chômage, tout comme ceux d’Europe 1 l’avaient fait il y a quelques années lorsque Bolloré (la réincarnation de Lucifer) avait racheté la station. Depuis j’écoute de nouveau Europe 1 !
J’aime bine « l’odieux visuel public », c’est tellement ça !