[SATIRE À VUE] Devenir parent : la dissuasion par les chiffres

Une compagnie d'assurance belge établit le coût d'un enfant. De sa naissance jusqu'à ses 25 ans, les parents auront déboursé une petite fortune.
« Si j'avais su ce que coûtait un enfant ! » Après avoir pris connaissance du bilan comptable de la compagnie d'assurance belge AG, des parents se mordent les doigts. À la lecture du prévisionnel, de jeunes couples renoncent. La somme est astronomique. 264.000 euros ! Voilà ce que leur progéniture aura coûté, au terme de 25 années passées à l'entourer de paille et de plumes. Celle qui se voyait maman poule veillant sur sa descendance lorgne désormais sur son plan épargne. Elle lui prodiguera tous les soins dus à un nouveau-né. La nouvelle maman se berce de rêves de maison qu'elle pourra s'offrir à la place d'un encombrant rejeton. Petit placement deviendra grand.
La compagnie belge a calculé le montant des mensualités : « En moyenne, un premier enfant coûte au moins 807,43 euros par mois. » De quoi regretter le temps béni où l'enfant partait travailler à la mine dès huit ans. Un salaire à ces âges vous allège les charges de fonctionnement de la famille. Dans quelle usine faire travailler bébé ? Toutes les réponses sont à trouver auprès du Planning familial.
Les parents qui ne souhaitent pas en arriver à de pareilles extrémités veilleront à pratiquer « une bonne planification financière ». De sinistre mémoire, cette approche nous rappelle Xavier Dupond de Ligonnès tenant un relevé très précis des dépenses occasionnées par ses quatre enfants. Nul n'étant tenu de s'en inspirer, le couple est néanmoins invité à gérer ses enfants telle une entreprise. À la naissance, l'entretien d'embauche avec le papa est de rigueur. Neuf mois d'expérience, bon CV. Le petit être signe un CDD de 18 ans. Le bonheur de la parentalité fera l'objet de colonnes, un tableau Excel en guise de mobile au-dessus du berceau. La chambrette se fait open space. Biberons sur rendez-vous.
À la menace climatique vient s'ajouter le verdict de la calculette. Une seconde raison de s'abstenir d'une descendance vient conforter l'écolo dans sa posture. La compagnie d'assurance, que nous ne soupçonnerons pas de pratiquer une propagande anti-natalité, brandit néanmoins un chiffre en mesure d'épouvanter les plus enclins à pouponner. Un réchauffement des couches, des inondations catastrophiques... Manquerait plus que Sandrine Rousseau dénonce les intempéries.

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45 commentaires
et les enfants des autres que l »état (vous) élevez mème apres leurs majorité
En fait, il y a deux cas bien disctincts. Les parents qui assument l’éducation de leurs enfants et là, il est vrai que c’est très coût en frais financiers et en investissement temps. Il y a ceux qui font des gamins en pagaille, qui les lâchent dans la rue et c’est la société qui doit les assumer. Souvent, les premiers n’ont pratiquement pas droit aux aides et autres soutiens de l’Etat, les seconds se remplissent plutôt les poches avec les prestatons et autres aides à gogo dont ils bénéficient les pauvres ….
Eh oui…et ces égoïstes de Français malthusiens sont tellement sans coeur qu’ils commencent à en avoir marre d’investir pour l’élevage (ou l’éducation, quoique…) de ces « chances pour la France » , et doutent de plus en plus que ça paie leurs futures retraites.
je croyais naïvement que lorsqu’on aime on ne compte pas ! mettre des sous de coté pour acheter une maison qui restera vide d’enfant je vois pas du tout l’intérêt – bâtir une vie » sans enfant » est un choix qui se paie tout au long de la vie, surtout quand les amis eux ont des enfants … J’ai dépensé sans compter pour ma progéniture, et je ne le regrette sûrement pas, et aujourd’hui quand tant de gens crèvent de solitude je suis la plus entourée des mamies !
Tout à fait d’accord avec vous. Et tous ces bisous, ces ‘je t’aime fort’, ces joies familiales, ces rires ….valent des trésors et rien ne les remplacera ni robot, ni IA, ni animal domestique, ni l’argent…
La plus grande maternité de France est à Mayotte .
Qu’on réfléchisse à faire des enfants pour des motifs concernant l’état de folie actuel de notre société, dû à des paramètres souvent évoqués ici ( insécurité, islamisme, changement de civilisation, inversion des valeurs, taxation des revenus et de la transmission d’héritage et j’en passe ), cela s’entend très largement, mais calculer à l’avance ce qu’un enfant coûterait ? Ce couple qui a fait cette réflexion a finalement bien fait de renoncer à en avoir car leurs futurs enfants n’auraient pas mérité des parents aussi nuls.
Du fric, du fric et encore du fric
De toutes façons ce que ne dit pas cette compagnie d’assurances quelque peu faisandée de la tête, c’est le bonheur et les joies qu’un enfant procure généralement et qui, si on les comptabilisait, rapporterait beaucoup plus. De toutes façons, du moins dans les familles normales, c’est l’enfant, et un peu l’Etat, qui , en fin de vie des parents, récupère tous leurs biens, alors…..avant ou après, cela ne change pas grand chose.
Les animaux ne se posent pas autant de questions : se reproduire pour eux est fondamental comme se nourrir. Il faut survivre, faire société. L’Humanité est en péril de disparaître.
Regardez qui a le plus d’enfants actuellement , pourquoi en font-ils et qui paye .
Encore une enquête capillotractée de gauchistes écolos fossoyeurs de l’humanité. Mes enfants m’ont tellement apporté de joie et de bonheur que j’en aurais honte de calculer leur coût.
nous
Cette compagnie belge composée d’hommes et de femmes se posent-ils la question : combien ont-ils coûté à leurs propres parents !
Avec un tel constat, plus besoin de préservatif et autres méthodes de contraception, la seule lecture da la « facture » éventuelle relative à l’éducation d’un enfant vaut son pesant de … spermatozoïdes !! Et que vive la, comment déjà ? Ah, oui la Belgéquistan …….
Perso, je ne pense pas que les gens calculent le coût d’un enfant lorsqu’il choisissent de fonder une famille, Je pense qu’aujourd’hui les personnes en âge d’enfanter réfléchissent plutôt au devenir de l’enfant dans ce monde incertain, dans ce pays (la France) où tout part à vau l’eau , ou l’éducation nationale ne crée plus que des ignares, des fainéants, où la censure est partout, où l’insécurité galopante fait peur. Où sortir dans un parc en pleine journée peut vous faire violer, tuer, où un regard peut faire de vous une cible, où les métiers disparaissent, où la population de remplacement ne rend pas optimiste.
Il y en a vraiment qui sont payés à enfiler des perles ! Mais, si on veut une maison, c’est pour acceuillir l'(les) enfants! Sinon, on peut, libres comme l’air, transporter son menu bagage d’hôtels en hôtels, ou dans une roulotte tirée par un bicycle ou triporteur, à défaut, aller « squatter » chez les amis des amis des tontons d’amérique…
Découvrez la Naprotechnologie, l’arme nucléaire pour rétablir la démographie.
Au moins, c’est rigolo ! Bon… positions. Le crédit sur 25 ans pour une maison achetée 264.000 € revient à peu près au double — 520.000 € — donc plus cher que le poupon-ado-adulte sur la même période. Mais… les problèmes de crèche, de transports… auxquels il faut maintenant ajouter le souci du crit’air, qui complique terriblement la vie des Français, sont aussi largement dissuasifs.
Avez calculer combien nous coûte les élus , ce serait bien de le faire . Un enfant est un bien meilleur investissement qu’un élu : bien éduqué il sera là pour vous quand vous serez vieux , un enfant contribuera à l’essor de ce pays , fera fonctionner les usines , les hôpitaux , les magasins etc …..Donc si je peux choisir le choix est vite fait . Les enfants c’est du bonheur et les petits enfants c’est le summum .
Cela semble tellement évident, mes enfants et petits-enfants, c’est ma richesse, ils ont plus de prix que tout le reste, quelle triste société tout est basé sur le matérialisme, le consumérisme, et quel égoîsme ! Effrayant ! Les Français doivent savoir ce qu’ils veulent : moins d’enfants et plus de migrants ou le contraire ?
Ah pour l’occasion, çà phosphore dur chez cet assureur du Belgikistan ! La branquignolle qui a pondu cette étude aurait tout de même pu s’intéresser à ce qui fait la fortune des assureurs, c’est à dire la population qui verse son obole de façon contrainte et où forcée aux dits assureurs. Bref, se passer d’enfants signifie a terme moins de recettes pour cette profession, c’est pourtant simple.
Pour résumer, cet article fait la part belle au wookistant. Beurk, et vive les enfants…