[SATIRE A VUE ] Donald Trump a peur : Jean-Noël Barrot menace les États-Unis

Capture d'écran LCP
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Au micro de Sud Radio, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot ébauche la riposte de l'UE dans l'éventualité d'une augmentation des tarifs douaniers américains.

Donald Trump a peur. Après avoir vu Bruno Le Maire provoquer l'effondrement de l'économie russe, la déclaration du ministre français au micro de Jean-Jacques Bourdin l'a terrifié. La menace a en effet de quoi faire trembler la Maison-Blanche sur sa base. Jean-Noël Barrot est formel : dans le cas où les tarifs douaniers viendraient à augmenter, crac ! l'UE répliquera.

En fin stratège, l'invité de Sud Radio expose le mécanisme qui entraînerait les USA dans l'abîme. D'abord, « les États-Unis ont tout à perdre à entrer en guerre commerciale avec l'union Européenne ». Côté français, plus de sacs Vuitton, assèchement des tailleurs Chanel. Conséquence immédiate : l'épouse de Donald Trump exerce une pression sur son mari pour qu'il revienne sur sa décision. Déséquilibre du couple, scènes de ménage... Les USA sont au bord du gouffre.

« Nous sommes (l'UE) leur principal partenaire commercial », affirme le ministre. Le site du Conseil européen indique que la part de l'UE dans les échanges commerciaux des États-Unis atteignait, en 2022, le chiffre de 17 % . La lecture à l'envers de la feuille fournie par le ministère donne 71 %. C'est écrasant.

La phase 2 du plan machiavélique ourdi par Jean-Noël Barrot concerne les milliers d'entreprises américaines implantées en Europe. Celles-ci « seraient les premières victimes » de cette inflation douanière. Le piège se refermerait alors sur son son initiateur. Étranglées par des droits de douane exorbitants, les sociétés américaines présentes dans l'UE seraient ainsi incitées à retourner s'installer au pays. Et qui c'est qu'aurait perdu ? Heu... Mais passons plutôt au stade ultime, dans le cas où Trump n'aurait pas été anéanti par ses propres mesures. Jean-Noël Barrot ose dévoiler la botte secrète qui enverra l'Amérique au tapis : « Mais si ça ne suffit pas... » Roulements de tambour. « Eh bien, l'Europe répliquera. » Splash ! (Bruitage assuré par Bruno Le Maire.) Retour à la case départ.

Encore un mot avant de quitter l'Attila du gouvernement. En accord avec Nathalie Loiseau, invitée la veille dans l'émission, celui-ci se montre favorable à « l'envoi d'un contingent de troupes européennes au Groenland ». Donald Trump est achevé par cette dernière menace. Nous avons déjà les pingouins.

 

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Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

111 commentaires

  1. A la lecture de votre billet, excellent comme souvent, je me félicite que nous ayons Barrot au gouvernement. En voilà un qui en a, et je suis rassuré. Et comme nous savons que Trump ne respecte que les forts, ma tranquillité d’esprit est double !

  2. Ridicule ,
    en 2023 : 30milliards€ d’investissement(implantation) par des enntreprises européennes aux USA
    en 2024 : 60milliards€ soit le double et ce avant l’investiture de Trump
    en 2025 : le montant va flamber
    au lieu d’évoquer une hypothétique riposte (qui n’aura pas lieu) Barrot ferait mieux de dépenser son énergie a trouver les moyens de maintenir la production, les entreprises en Europe , mais ca c’est trop dur et surtout ca remet en cause l’idéologie centriste .

    • Il n’est pas élu pour ça redresser le pays drôle d’idée, l’important c’est que le pays continue à produire leur émoluments, ça fait 45 ans que nous devions sortir du tunnel et retrouvé les jours heureux parole de leur grand gourou VGE heu non Raymond Barre enfin c’est vice versa , il est long le tunnel depuis que le centre est au pouvoir , c’est comme le mur depuis Trump il est toujours en construction. Et celui là il est l’exemple même de l’auto reproduction des élites , comme les fils de du cinema des médias de la chanson enfin de la clique !

  3. Sur quelle planète est-il ? Il ferait bien de redescendre sur terre et de relire les données exactes. Tout comme les sanctions contre la Russie qui in fine ne sanctionnent que l’Europe, d’éventuelles mesures de retorsion contre les US ne feraient que paupériser un peu plus les Européens. Certes, pour ce monsieur, tout cela n’est pas compréhensible vu sa nullité déjantée.

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