[SATIRE A VUE] Élisabeth Borne : ministre non spécialisée dans l’Éducation

borne

Sur le plateau de BFM, le 5 janvier, Élisabeth Borne tente de justifier sa déclaration selon laquelle elle n'avait pas de compétence particulière pour le poste de ministre de l'Éducation nationale

Le jeune Duhamel est interloqué. Son invitée est allée raconter qu'elle n'était pas spécialiste de l'Éducation alors qu'elle est venue sur le plateau de BFM pour sa première interview en tant que ministre de l'Éducation. Élisabeth Borne doit bien avoir quelques bases sur le sujet, elle en a forcément entendu parler au journal de 20 Heures. Le journaliste est rassuré par la réponse de la novice : « Je ne crois pas qu'on attende d'un ministre qu'il soit un spécialiste de ces sujets, ou alors on peut passer en revue les CV de tous. » Ouf ! Pas un seul ne connaît le secteur dont il a la charge. Enfin un gouvernement homogène !

La non-spécialiste poursuit : « Je ne suis pas Jean-Michel Blanquer, je ne suis pas Nicole Belloubet, mais évidemment, je comprends largement les enjeux de l'Éducation nationale. » Les deux personnalités citées furent remerciées pour leur trop-plein de connaissance du terrain. Le classement PISA exigeait que le successeur descende d'un cran dans la compétence et soit ainsi en osmose avec le niveau scolaire constaté. C'est un accompagnement qui sera proposé aux élèves.

Pour s'enquérir de son nouveau travail, Élisabeth Borne précise avoir eu des entretiens en visioconférence avec des recteurs. Période oblige, elle dut recourir à ce moyen de communication. L'image était bonne, malgré les interférences avec la Danse des canards qui résonnait dans le salon des intéressés, durant la nuit du 31. Sous leurs chapeaux pointus, les spécialistes surent donner de précieux conseils pour 2025. Une bonne santé, une bonne école et, surtout, bonne chance !

Sixième ministre de l'Éducation en deux ans ! Le journaliste imagine l'inquiétude du corps enseignant. Pour illustrer ce défilé de ministre, une série de médaillons s'affiche à l'image. Deux bruns, une blonde, cheveux courts, chignon, avec ou sans lunettes. Il manque à la collection un tout petit, une très grande et des jumeaux. Il reste deux ans, à Emmanuel Macron, pour parfaire son trombinoscope.

Insatisfait des explications de son invitée sur le thème de la non-spécialisation, Benjamin Duhamel revient à la charge et s'entend répondre qu'il s'agirait plutôt d'un handicap : « Non, je pense qu'on peut aussi reprocher à ceux qui sont spécialistes d'être des technos. » Preuve en est, le texte du futur programme d'éducation à la vie affective et sexuelle à l'école qui sera examiné d'ici fin janvier. Une mesure sans aucun rapport avec l'enseignement des matières essentielles. CQFD. Aucune spécialité n'est requise pour devenir ministre de l'Idéologie woke.

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Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

53 commentaires

  1. Comme chacun le sait, ces personnes la, sont compétentes dans quelque domaine que ce soit, la preuve on les change de ministère plus vite qu’on ne change de chaussettes et ils sont aussi …… mauvais dans les uns que dans les autres. De toutes façons c’est le président de la république qui gouverne sauf peut-être en cas de cohabitation si le premier ministre est dans la vrai opposition, ce qui aurait été le cas si celui-ci avait été du RN ou de NFP, alors qu’avec Bayrou, ça se joue à fleuret moucheté, ce n’est pas la France qui les intéresse , mais leur sort personnel.

  2. Lorsque l’on voit les personnes qui se succèdent pitoyablement à la tête du ministère de l’éducation, on se demande si l’éducation de notre jeunesse est vraiment une priorité pour ces gouvernements successifs. C’est absolument scandaleux dans la mesure où on a l’impression que ce ministère de l’éducation nationale sert uniquement à recaser les copains qu’on ne sait pas où caser.

  3. La prise d’une fonction ne nécessite pas obligatoirement une connaissance approfondie des tenants et aboutissants de cette fonction. Par contre il est indispensable de posséder le bagage suffisant nécessaire à la prise en charge rapide de cette fonction. En règle générale pour les fonctions de Direction, maîtriser le management et posséder une culture générale adaptée au niveau de la charge. Les premiers contacts avec les piliers de cette fonction nous trempent rapidement dans le bain. On s’adapte, on prend du recul, on se fixe des objectifs, des priorités, on fait appel au bon sens, toute une approche pendant laquelle la connaissance de la fonction s’approfondit. Et on agit avec autorité et fermeté afin de s’affirmer. Laissons Borne prendre ses marques. Ce qui est certain, si elle commence par cette utopie, le « programme d’éducation à la vie affective et sexuelle à l’école », ce n’est pas bon signe, pas bon du tout. Ce n’est pas à l’école d’intervenir auprès des enfants sur l’affectif, un rôle de la responsabilité des parents. Ou alors, il faut changer la loi car les parents ne deviennent plus entièrement responsables de l’éducation de leur enfant. De plus , en cas de dérive de l’enfant, où chercher la responsabilité juridique ? Chez les parents ou chez les enseignants ? Si les parlementaires laissent passer cette épine, c’est à pleurer sur leurs incompétences. L’école doit se limiter à instruire. En matière de sexualité, cela relève de la biologie, description et fonction des organes. Un point c’est tout, les sciences naturelles du passé. Les transformations possibles relèvent des études médicales. L’Education Nationale, de la maternelle au lycée, ferait bien de revenir aux fondamentaux et de ne pas se disperser sur des domaines qui ne sont pas de sa compétence et pour lesquels les enseignants en rapport ne sont pas formés.

  4. Le seul ministère pour lequel j’aurais de l’intéret serait le « Ministère du Bon Sens ». Il aurait d’ailleurs autorité sur tous les autres! C’est hélas une matière qui n’est pas enseignée dans les les grandes écoles…

  5. C’est une techno et elle n’a aucune compétence ! Voilà qui est parfait pour assumer la fonction par procuration, en rassurant le mammouth ! Le sieur Bayrou, autrefois à la tête de ce même ministère, bizarrement appelé de l’éducation, démontre sa parfaite clairvoyance. Gageons que rapidement nos jeunes têtes, blondes ou pas, sauront lire, écrire et compter !

  6. Une incompetente sectaire qui s est illustrée avec le 49 3. Elle s oppose maintenant hors de ses attributions a la suppression du droit du sol a mayotte, condition pour reprendre en main l avenir francais de l ile . Polytechnicienne de grande médiocrité oratoire ( on se souvient de ses notes a l assemblée ). Probablement imposee a bayrou par macron pour augmenter encore la confusion; macron jouit de la pagaille qu il a semée ds le pays.

  7. Encore une fois, nous apprenons d’un principal intéressé que le sentiment des Français d’être dirigés par des incompétents est bien réel. Osons espérer que les électeurs qui ne voulaient pas y croire comprennent que la France ne peut plus se permettre d’être mené par de telles personnes.

  8. Vous avez vu « la folie des grandeurs » ? Ce film dans lequel De Funes au sommet de sa forme s’écrie après avoir été congédier : ” Mais qu’est-ce que je vais devenir ? Je suis ministre, je ne sais rien faire ! « … Tellement incompétente que lorsque des enseignants l’interpellent, elle préfère leur tourner le dos pour cacher son incapacité à leur répondre… c’est plutôt Élisabeth « Bourdes »…

  9. Question « diversité », voilà un ministère qui a beaucoup contribué ; manque peut-être un non-francophone ou un inuit . Question compétences c’est malgré tout très classique façon « folie des grandeurs » : « je ne sais rien faire , je suis ministre »!

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