[SATIRE A VUE] Emmanuel Macron triomphe au carnaval du Touquet

Capture d'écran X
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Ni le froid ni la tempête n'ont arrêté Emmanuel Macron dans sa volonté d'aller voter. Vêtu d'un blouson de cuir au col relevé, foulard, casquette et lunettes de soleil pour faire face à la réverbération, le Président a arpenté les rues du Touquet. Il est parvenu à glisser un bulletin dans l'urne, malgré les congères qui bloquaient l'accès au bureau. D'un pas décidé, il retourne au camp de base situé à cinq mètres d’altitude. La mission fut périlleuse mais vivifiante. Au passage, il serre quelques mains de touristes en tenue d'été. Leur résistance aux températures hivernales force l'admiration du couple présidentiel. Un passant qui a reconnu le tandem pose la question qui hante les Français : « Qui est Pipo ? Qui est Mario ? » Lequel des deux a trouvé cette idée de déguisement ? Qui a dit à l'autre que nous étions au mois de janvier ?

 

 

Calomnies et réflexions mesquines n'atteignent pas le conquérant. Pour l'heure, il revient de faire barrage au RN. À l'aide de blocs de glace, il a érigé un mur infranchissable. Compte tenu des rigueurs de la saison, il est impensable que son mur fonde dans la soirée. Encore quelques mains de téméraires à serrer, un selfie avec une passante et le voilà presque arrivé au refuge. Dans la soirée, il consultera les résultats à la lueur d'une bougie en graisse de phoque. Si, de son barrage il ne reste que de l'eau, il s'y baignera. Changement de costume. Maillot une pièce, palmes, selfie avec le poissonnier. Il faut savoir vivre avec son époque.

Après le passage du Président vêtu à la mode « y a plus de saison », les touristes consultent les dépliants municipaux. Date du prochain carnaval, thème du déguisement. Rien n'est précisé. Pas même un dimanche de deuxième tour avec descente de la rue commerçante déguisé en ours polaire. Pas un seul défilé au bras de Mathilde Panot. Tu parles d'une organisation ! Des internautes peu au fait des festivités du Touquet ont cru reconnaître Laurent Baffie, d'autres ont parié sur le retour de l'homme qui a vu l'homme qui a vu Mélenchon. La conquête de la banquise du Pas-de-Calais est à la portée des électeurs.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

49 commentaires

  1. Pour quelqu’un qui se disait vouloir être le président de tous les Français, le même aujourdhui déclare la guerre contre un bon tiers d’entre-nous ! Comme disait ce très regretté Fernand Raynaud « ..ya comme un défaut là… ».

  2. Les Français vont-ils une nouvelle fois donner raison au Général ? Vont-ils se laisser manipuler et voter comme des veaux ? On a peine à y croire. Qu’ils votent comme ils l’entendent et non pour « obéir » aux consignes subversives de tel ou tel…qu’elles émanent d’un bien étrange président de la République ou non.

  3. Quoi que l’on puisse dire de ce type, il garde, de manière presque indéfectible, un socle de fidèles de près de 20% de l’électorat. Il n’est donc pas certain que ce soit lui le plus atteint en termes de troubles psychiatriques.

  4. nous sommes restés tolérants depuis 2017, maintenant, ça suffit, trop c’est trop, nous n’en « pouvons plus » de voir ce triste sire jouer la médiocre comédie qu’il nous sert depuis trop longtemps… il a réussi à mettre la France en grand péril, comment se fait-il qu’il ait été réélu ? c’est devenu dangereux pour la France et les français, qu’il ait la force et le courage de quitter la « scène » politique et ses jeux de mauvais acteur malade, ça suffit : du vent..

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