[SATIRE A VUE] Festival de Cannes : Bilal Hassani est au bout du rouleau
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La jupette rose du gagnant de l'Eurovision a fortement entamé le moral de Bilal Hassani. De jeunes effrontés menaçaient de lui ravir sa place. Les premiers signes de son déclin s'étaient manifestés avec le choix de cette Aya Nakamura pour les Jeux olympiques. Les yeux rivés sur son smartphone, il avait attendu l'appel d'Anne Hidalgo. En vain. Les Jeux étaient faits. Il était le grand perdant de la première compétition.
Son rôle dans le film Les Reines du drame, présenté à Cannes, allait lui donner l'occasion de montrer qu'il était resté jeune et pimpant. Toujours à la pointe de la gesticulation progressiste. Dans l'ombre, il préparait un retour fracassant. Arrivé aux abords des marches, il explose la concurrence. Porteurs de jupettes et robes à dentelles sont relégués au rang de fonctionnaires du coming out. Bilal foule le tapis rouge accompagné d'un porteur. La traîne de sa cape se termine sur un rouleau de tissu que l'accompagnateur tient dans ses bras. Point de plumes et de perruque extravagante. Il y a concept, il y a installation. L'artiste a lâché la chanson pour se positionner en œuvre ambulante. Les photographes se pressent autour du phénomène. Il reste quelques longueurs à dérouler. Celui qui est peut-être son tailleur pourra rester à l'extérieur, tandis que Bilal assistera à la projection. À l'aide d'une manivelle, il le ramènera vers lui, tel un pêcheur remontant sa prise. Anne Hidalgo est stupéfiée, son protégé sublime l'univers « queer ».
« C'est en faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui. » Le personnage est devenu l'émule de Rémi Gaillard. En guise de talent, une recherche de bizarrerie. L’abscons à tout prix. Seul moyen de s'échapper du désert créatif. L'année prochaine sous le tapis rouge, l'année suivante dans le rouleau. Des chaussures sur la tête et les pieds dans un chapeau. Les conseillers sont au travail. Tous les chemins qui mènent à un désintéressement total du public seront explorés. Devant des prestations burlesques, les spectateurs sont priés de croire à une évolution de la société. Les rieurs s'abstiennent, par crainte d'être classés extrême droite. Le sherpa du costume affiche le plus grand sérieux. Il gravira les marches comme la face nord de l'Everest. Sous le poids du ridicule il ne montrera aucun signe de faiblesse. La comédie du moment est à ce prix. Résister à l'envie de rire. Tenir jusqu'à la fin de la séance. Les arbitres du mondialisme veillent au grain. Chronomètre en main. Le duo a tenu six minutes sans le moindre rictus. Impassible. Ce qui était gag se veut désormais premier degré. Danse maladroite, voix inexistante, inspiration en panne. Le message fut reçu 5 sur 5 par les critiques d'art. Bilal Hassani est au bout du rouleau.
25 commentaires
Se promener avec un rouleau de tissu, est-ce la nouvelle tendance ?
Et le maire de Cannes qu’en pense t-il de cette mascarade ? pas terrible cette image désastreuse pour sa ville.
La seule chose que je retiens de Bilal Hassani est qu’il à crié victoire et craché sur les morts dès le 14 novembre 2015.
Tout le monde devrait s’en souvenir.
D’aucuns avaient fait du mauvais esprit avec l’enfant de la pub d’une marque célèbre de papier toilette; lui aussi était au bout du rouleau…
Ce type est nul ou nulle et celles et ceux qui l’applaudissent ne valent pas mieux.
Parce qu’il y en a qui applaudissent ?
C’est carnaval toute l’année maintenant
Bilal, sorti de nulle part, il retournera dans son néant. Il aurait du choisir Nihil comme pseudonyme, vu que Némo – lui – a réussi modestement à faire parler de lui.
Très bien vu!
Encore un déchet de l’humanité.
La décadence…..pauvre France !
En fait son tailleur avait perdu ses ciseaux, c’est ce qui explique la raison pour laquelle il se déplaçait avec la pièce de tissu
Éclat de rire !!!
Voilà une bonne nouvelle.
Encore un qui ne mérite pas qu ‘ on parle de lui .
Pauvre petit chéri j’ai naturellement beaucoup de compassion pour lui car sa carrière semble bien mal partie et il va devoir traverser la rue pour trouver un emploi et dans le même temps les temps sont devenus très durs Il lui reste le chômage plutôt favorable dans ce secteur du spectacle
Au bout du rouleau de quoi ?
Au bout du rouleau mais peut on espérer qu’ils sont aussi au bout de la connerie ou ils leur en reste en stock . De quoi certains sont capables pour se faire remarquer , pour faire parler d’eux c’est incroyable . Le bonheur c’est qu’il sera aussi très vite oublié .