[SATIRE A VUE] François Hollande fait le clown devant les étudiants de Sciences Po

L'ancien Président était invité par l'IEP à la projection des Tuche 3 pour parler de l'accession à l'Élysée...
Capture écran France Télévisions - YouTube
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Lorsque Sciences Po prévoit d'organiser un débat autour de « Liberté, égalité, fraternituche », un nom s'impose : François Hollande. À l'image du héros du troisième volet de la série des Tuche, il est ce personnage improbable qui a accédé à la fonction suprême par un inénarrable concours de circonstances. À Tulle, la valise du député est vite bouclée. Peut-être l'a-t-on appelé pour le tournage de la suite ? C'est un biopic sur sa personne qui se prépare ! Un pavé de trois heures consacré à son parcours extraordinaire. C'est vrai qu'il est un peu l'Indiana Jones de la politique.

À son arrivée, la désillusion est grande. Il s'agit réellement de palabrer autour du film de 2018 dans lequel le chef de la famille Tuche parvient à l'Élysée. Oui, il peut en parler. Les sans-dents, il connaît. Mais lui, il était mieux. L'invité prestigieux compte expliquer « ce qu'est la réalité par rapport à ce qu’est une fiction, même s’il y a toujours des éléments de la réalité ». Le débat démarre fort.

Démêler le comique du sérieux dans les cinq années que le Corrézien a passées à la tête de l'État s'annonce ardu. L'acteur était dans l'improvisation. Il remplaçait au pied levé une star qui s'était désistée pour aller tourner dans Prison Break. Que peut-il bien dire ? « Le coup de la cravate en vrille, vous connaissez ? » François Hollande se prête à une démonstration. « On la tord comme ça... un tour à gauche, un tour à droite... » Les étudiants applaudissent. « Et la pluie sur les lunettes ? Vous savez le faire ? » Sur ses exploits passés, le démonstrateur de Sciences Po est intarissable. Le visionnage du film le laisse toutefois dubitatif. Il était plus drôle que Jean-Paul Rouve. « Et quand Merkel part à gauche sur le tapis rouge et moi à droite ? Vous l'avez vu ? »

Décidément, les étudiants ont trouvé le bon prétexte pour manquer les cours. Il est temps de revenir à un peu de sérieux pour justifier ce débat croquignolesque. L'ex-Président se défait de son nez rouge et livre la réflexion qu'il a préparée de longue date dans son bureau de Tulle : « C’est ça, qui est intéressant, dans Les Tuche ; c’est que la France réelle, celle qui se sent éloignée de tout, déconsidérée, parfois méprisée, elle peut aussi montrer qu’elle a le sens des responsabilités. » François Hollande termine sur un hommage aux Français que l'on accuse de voter pour Marine Le Pen dont il se réjouit, par ailleurs, de la condamnation. Ceux qu'il qualifiait de « sans-dents » auraient soudain retrouvé l'estime du socialiste. C'est un clown que Sciences Po a invité.

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Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

85 commentaires

  1. Comment ose-t-il se montrer en public après avoir été pointé du doigt pour ses malversations
    fiscales et son retour dans l’arène politique? Il ne se goinfre pas suffisamment avec nos impôts?
    il lui en faut plus pour son scooter, son casque et ses croissants?

    • Comme les personnes qui n’ont jamais travaillé dans la période de leur vie active, il s’assure que personne ne vient lui changer les règles du jeu que lui et ses amis ont établi pour les membres de leur secte politique, qui ne profite que de l’argent du peuple, nos impôts ; la principale a leurs yeux s’appelle, le cumul des retraites, Hollande cumule 4 retraites, celle de président de la République, celle de président de Conseil Régional de Corrèze, celle de fonctionnaire de la Cour des Comptes et celle de son mandat de Député, d’après les médias spécialisés, ça ferait un joli petit paquet (environ 15.000 €) sans compter le nouveau salaire de Député et les enveloppes qui vont avec, Chaque député bénéficie en moyenne d’une enveloppe de 130.000 euros, le double pour les présidents, vice-président ou les questeurs. Depuis trois ans, il y aurait un control sur ces enveloppes.

  2. Le montage en série des situations clownesques et humoristiques, de François Hollande, président, lui survivra plus favorablement à l’ INA que celles d’un président normal., il peut toujours essayer de rejoindre l’ équipe du Spendid, si Thieery lHermitte, veut de lui comme coprésident, depuis le départ « naturel » de Michel Blanc. La France a besoin de personnages un peu plus sérieux que François Hollande pour son redressement dans cette tempête mondiale.

  3. Quel manque de fierté !
    Hollande, l’élu à vie !
    Le profiteur professionnel des largesses de l’État !
    L’ex élu de province,
    L’ex Flamby polyglotte,
    L’ex pépère au croissant,
    L’ex dépanneur à la boîte à outils,
    L’ex président de la République,
    J’en passe et des plus où moins drôles.
    Le nouveau député !
    En résumé, Hollande n’est lui-même que lorsqu’il fait le clown.
    Si je n’étais pas croyant, je n’éprouverais que de la pitié à son égard.

  4. Rigolo ou rigolard, Hollande est sans doute relationnellement un bon copain pour ses amitiés éprouvées et approuvées, mais comme chef d’Etat, c’est une catastrophe. Tout comme Macron, il n’a pas sa place à l’Elysée. Malheureusement, c’est toujours après une expérience douloureuse qu’on se repentit de l’avoir élu (ce qui n’est pas mon cas fort heureusement). En tout cas, plus personne n’est là pour le « remercier pour ce moment ». Quant à Macron, c’est un ‘bis repetita’ qui a plongé la France dans un abîme d’où, c’est à craindre, elle ne se relèvera pas.

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