[SATIRE À VUE] François Hollande présente ses deux épouvantails aux socialistes
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François Hollande en est encore tout retourné. À Blois, il est venu confier aux socialistes réunis en université d'été ses deux frayeurs du temps où il était beau et fort. Il y eut d'abord sa rencontre avec Elon Musk. Un frisson parcourt l'assemblée. Les enfants sont mis à l'écart. Le monsieur qui revendique la liberté d'expression est la terreur des participants.
À cette époque, le créateur de Tesla joue avec des voitures et des fusées, mais le Président normal sent que le bonhomme va mal tourner. « Je sentais qu’il ne voulait pas de bien à l’humanité. » C'est le détecteur d'ondes négatives qui parle. Sur son scooter, l'aiguille du compteur s'affole, les feux clignotent. Il y a des signes qui ne trompent pas. Rapidement, il s'en fut convoquer en réunion lui-même et sa boule de cristal. Tout y était inscrit. Les complotistes, l'ouverture à des opinions contraires à la gauche, les gros mots...
« Quand je vois qu'il est reçu à l'Élysée, c'est comme si vous ameniez le diable chez vous, mais visiblement, ça n'a pas ébranlé Emmanuel Macron. » Ah, Emmanuel Macron. Une avarie sur la boule de cristal et on ne pressent plus rien. Lui serait resté à l'Élysée, Elon Musk était reçu en présence d'un exorciste. Séance de désenvoûtement, gousses d'ail et tutti quanti. À défaut de réussite, il le jetait en prison. Et il y serait encore ! Olivier Faure exulte. Comment a-t-on pu se priver d'un tel visionnaire ?
Hollande rate son deuxième effet
L'orateur calme l'enthousiasme de la foule. L'aveu de sa seconde frayeur est le clou du spectacle. Vladimir Pou... Prononcer son nom lui rappelle trop de mauvais souvenirs. Tine ? demande un spectateur. Oui. Vladimir Poutine. « Il ne voulait pas de bien » non plus. Deux malfaisants en cinq ans ! Aussitôt après lui avoir serré la main, il se désinfecta de la tête aux pieds, mais l'empreinte est toujours là. La marque du démon est imprimée au cœur de son être. Quelques mois plus tard, il tentait de s'en débarrasser en sortant de l'Élysée par une issue de secours. Rien n'y fit. C'est un homme maudit qui se présente devant le gratin des socialistes.
Le public se montre un peu déçu. On applaudit mollement. La première frayeur était mieux. Plus d'actualité, plus alléchante. Encore un peu d'Elon Musk ferait la joie de tous les participants à cette université, décidément pleine d'attractions sensationnelles. Placide, le showman descend de l'estrade. À court d'épouvantails, il rejoint la buvette. La barman lui demande pourquoi il n'a pas parlé de ses autres traumatismes survenus durant son quinquennat. Marine Le Pen, Éric Zemmour, Bardella, Marion Maréch... À ces mots, François Hollande vacille. C'en est trop. Un secouriste tente de le ranimer. Olivier Faure exulte à nouveau. C'est la troisième frayeur tant attendue. Remis sur pied, François Hollande salue son public. L'année prochaine, il reviendra avec de nouvelles marionnettes. Elon Musk, Poutine et peut-être Donald Trump, s'il parvient à le rencontrer dans un château hanté.
33 commentaires
Au secours ! Ségolène, reviens !! Il ne manque plus que toi !
Merci Jany Leroy,,mais…malheureusement, de nos jours, « le ridicule ne tue plus » !!!!
Ou, et c’est bien malheureux. Cela nous débarrasserait de nombre d’indésirables.
Mon Dieu ! Ayez pitié.
L’un des grands moments « vérité » du quinquennat Hollande : quand il a fait le pitre à son bureau de l’Elysée au passage des visiteurs lors d’une journée portes ouvertes ! Quel mépris pour sa fonction !
Hollande … le retour !!! Tous ces politichiens inodores et sans saveurs durant leurs pseudo règnes, n’ont vraiment pas de vergogne. Une question se pose: nouveau député , est ce que son indemnité va s’ajouter à ce qu’il touche déja de la généreuse répoublique ?
Monsieur (Culbuto, Flamby) « je sais tout » est, toujours aujourd’hui, … »un peu fort » (il avait fait un régime au temps où il était – paraît-il – en outre « beau »)…certain surdosage adipocytaire ne l’excluant pas, d’ailleurs, de la propension énamourée du commentaire, même si « un Président ne devrait pas dire ça »…Alors, Leonarda, heureuse ?
Personnellement je connais une ukrainienne réfugiée qui travaillait avec et pour des russes et qui a perdu son entreprise …. Le diable n’est pas forcément celui que l’on désigne haut et fort, en général il se cache , agit dans l’ombre …. et fait ensorte qu’on regarde ailleurs…..