[Satire à vue] Gabriel Attal, dessine-moi un mouton
2 minutes de lecture
L'intuition d'Emmanuel Macron est grande. Sans avoir pris la mesure de la colère du monde agricole qui se profilait, instinctivement, il s'en fut choisir pour Premier ministre un homme de la terre. Son enfance dans les cours de ferme, son lycée situé au cœur du Berry, son aisance à dialoguer avec les éleveurs de vaches laitières, tout désignait Gabriel Attal pour affronter ce qui n'était encore qu'une protestation sourde dans les couloirs de Bruxelles. À l'heure dite, il serait prêt à partir, fourche en main, dégager les préfectures des tonnes de fumier déposées devant les grilles. Négocier avec les conducteurs de tracteurs bloquant les routes ne serait qu'une affaire de quelques heures. Entre gars du terroir, le courant passe.
Dans son immense idéologie coupée du monde, Emmanuel Macron a su dénicher le profil qui symboliserait, à lui seul, le ravin qui sépare la France des soirées mondaines de celle du labeur aux champs. Aux antipodes de l'univers paysan, il était un jeune premier gay-friendly qui ne demandait qu'à ne rien comprendre aux difficultés entraînées par les décisions de l'Union européenne. Le spécimen Attal réunissait tous les dehors du citadin qui ne connaît des champs de blé que l'emballage des biscottes bio. Le test auquel il fut soumis démontra qu'il peinait à faire la distinction entre une poule et un coq. Bon pour Matignon.
Pressentir que les événements allaient donner raison à ceux qui dénoncent la nature hors-sol des mondialistes est un don. Le Président était en « même temps », le voilà… à contretemps. À des pourparlers avec la communauté LGBT, il enverra Jean Lasalle. En patois béarnais, l'ex-député envisagera le recyclage des chars de la Gay Pride dans les pâturages pyrénéens.
Au retour de sa visite dans une exploitation agricole dans un village de Haute-Garonne, Gabriel Attal dut rendre compte de la situation au Président. Ce dernier se montra fort exigeant : « Allez Gabriel, dessine-moi un mouton. » Sur la planète Terre, le petit prince des beaux quartiers fait ses premiers pas.
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées
17 commentaires
Ce qui aurait était bien c’est qu’il mette les pieds dans la mer…
Mettre un dessin de St Ex pour illustrer les éventuelles prouesses de notre bébé premier ministre c’est lui faire bien trop d’honneur
Hier soir, la présence tant réconfortante et attendue par beaucoup sur CNews de Philippe de Villiers a été partiellement gâchée par l’obligation de montrer la rencontre on ne peut plus sympathique entre Gabriel Attal et les agriculteurs. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, tout le monde il est hilare et satisfait… Vraiment? Comme il semble encore facile de berner les braves gens…
Et les agriculteurs vont encore se faire berner. Je les croyais plus intelligents que ça!
Si vous avez la possibilité de réécouter l’intervention de Gabriel Attal s’adressant aux agriculteurs. Comme moi, vous remarquerez qu’il a utilisé à 2 reprises le langage inclusif dont l’un « agri » qui m’a interpellée en raison du contexte. A plusieurs reprises il a dit qu’il voulait dire la vérité. Or cela pourrait se traduire en cas de contestation : Je ne vous ai pas menti, c’est vous qui ne m’avez pas compris. Vive l’enfumage! Je ferai en sorte que ma main droite ne tremblera pas.
Victorine31
Vu de la rue de Turenne ou du boulevard Beaumarchais, la campagne, c’est quoi, le coq et les cloches qui nous réveillent à 5h00 du matin, les bouses de vaches qui dégueulassent nos escarpins, l’herbe folle qui envahit le coin barbecue, la baguette de pain qu’il faut aller chercher à la ville quand le boulanger ne passe pas. En un mot, la joie de vivre des gueux !
Excellent comme d’habitude Jany !
Nous avons assisté à une superbe pièce de théâtre dont le scénariste mérite un oscar !
– Pour le cadre, un charmant village de 259 habitants au paysage bucolique et facile à surveiller plus que discrètement (seuls quelques gendarmes locaux ont traversé le champ de la caméra)
– Petite déambulation dans l’étable pour s’isoler des caméras et micros
– Le coup de la botte de paille comme pupitre, sans fioritures tricolores à fait sensation, bonne source d’économies pour les futures prise de paroles
– Le suspense hitchockien à été bien mené, tant que la caméra ne nous a pas fait découvrir Jérôme Bayle, assis à côté du ministre Béchu et qui papotant avec lui et même avec Fesneau pendant que l’ange Gabriel égrèneait son chapelet de mesures
– Sacré Jérôme, il repart à Carbonne (nom prédestiné pour l’écologie) dans la voiture ministérielle et ajoute souriant : « il reste un petit détail à régler » (dont nous n’aurons pas la teneur)
– Ils arrivent presque bras dessus / bras dessous éclairés d’un sourire, accueillis par une nuée de téléphones crépitants
– Juchés sur une remorque les deux compères apprennent à la foules que les trois requêtes de Jérôme ont reçu des réponses positives et que le blocage sera levé demain après un soigneux nettoyage de la chaussée
– Petit secret au passage, les deux vainqueurs avaient passé du temps au téléphone ce matin
– Applaudissements, victuailles et verres en carton le rideau va pouvoir se refermer
C’est beau le sens théâtral des choses de la vie.
Attal n’est pas allé là par hasard… Cherchez bien!…
Le dessin est bien choisi, ça plane pour les premier des ministres.
Notre Gabriel sait enfin ce qu’est une botte de paille!
Que connait Attal à la culture ou l’élevage sait il seulement la différence entre un poulet et un canard .
Pas besoin, il connait les dindons! Ça lui suffit!…
Merci pour l’humour.
Macron, Attal, bonnet blanc, blanc bonnet. Macron, élevé au centre d’un territoire agricole ne connait rien de ce monde. C’est dire son ouverture d’esprit. Attal est son fils spirituel. Il a endormi certains naïfs de l’agriculture avec quelques mesurettes administratives tout en ménageant soigneusement les nantis, les gros producteurs français, ceux soutenus par Macron, les mondialistes. Ces gros producteurs travaillent à l’encontre des intérêts de la masse des agriculteurs sur le territoire français. Ils produisent à bas coûts et en masse là où les taxes et la MOE sont au plus bas, en Pologne, en Ukraine, en Roumanie pour inonder le territoire français de leurs produits à des prix défiant toute concurrence (céréales, poulets, oeufs, tomates, etc), au détriment des productions françaises très taxées et au coût de main-d’œuvre très élevé ,comparativement . Qui plus est, l’Ukraine bénéficie d’un régime de faveur, ses produits ne sont pas taxés à l’exportation. Ce type de commerce débridé, aux applications mondiales, tuera fatalement toute l’agriculture française. Et nous n’évoquons pas les aspects sanitaires. Les écologistes administrent une écologie punitive à nos agriculteurs, laquelle plombe leurs rendements mais ils se gardent bien de contrôler les aspects sanitaires des importations de l’étranger, dont teneurs des produits en pesticides, sans évoquer leur bilan carbone. Pour conclure en soulignant , Attal, en digne soumis à Macron, a respecté les consignes : ne pas toucher au commerce mondial, ne pas toucher aux concurrences déloyales, n’évoquer les normes que dans leur volet surtransposition. Qu’elles ne soient pas appliquées à l’étranger, à oublier. Le consommateur français doit se révolter, accompagner nos agriculteurs dans leur démarche. Pour le moment, rien de nouveau dans ce monde.
Macron a flairé le dauphin en Gabriel Attal qui pourrait lui succéder pour continuer en coulisse ses magouilles politiques. Il est jeune, intelligent, cultivé et sait communiquer c’est un vrai politicard. Il connaît par lecture des dossiers, des médias, mais sur le terrain les doigts dans le cambouis, dans la terre parfois boueuse, sous la pluie, le froid, la chaleur, avec aucun accompagnant ou serviteur de sécurité, que connait il ? Comme Macron il sait tout.
Le planning : une fois Macron président de la commission européenne, nommé par Bruxelles, il pourra tirer les ficelles de la marionnette Attal nouveau président des Français élu par des niais ou par fraude électorale.
En fait, rien ne change et comme le disait si bien Georges Clemenceau: « Tout le monde peut faire des erreurs et les imputer à autrui : c’est faire de la politique.” Il faut bien reconnaitre que nous sommes aujourd’hui bien servi.