[SATIRE À VUE] Gastronomie : BFM découvre la boulette de Lucie Castets
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À la veille de rencontrer Emmanuel Macron, Lucie Castests illumine BFM de son efficacité. À son arrivée, les chiffres indiquent qu'il y aura 15.000 internes médecins en moins, l'année prochaine, dans les hôpitaux. Quelques instants plus tard, le chiffre tombe à 1.510. Qui dit mieux ?
Revoyons l'action au ralenti. La première-ministre-ou-presque est assise devant une image féerique de Ville Lumière. Face à elle, un journaliste choisi au hasard parmi les spécialistes de l'info va faire office d'assistant. Lucie Castets commence sa prestation : « L'information qui est sortie là, en juillet, c'est qu'il y aura 15.000 internes médecins en moins, l'année prochaine. » C'est énorme. Ce chiffre qui vient de sortir d'un chapeau laisse les téléspectateurs abasourdis. 15.000 ! En moins ! Dans les hôpitaux ! La nouvelle se répand telle une traînée de poudre. La presque-première-ministre enfonce le clou dans le cercueil de la présidence : « Est-ce que, vraiment, la France qui avait des services de santé d'excellence [...] peut se permettre d'avoir 15.000 médecins internes en moins à l'hôpital ? La réponse est non. »
Oh, la boulette !
Quelques relances plus loin, une voix venue d'ailleurs informe le journaliste qu'il ne s'agit pas de 15.000 mais de 1.510 médecins internes qui feront défaut dans les services hospitaliers, l'année prochaine. Plutôt qu'attribuer cette baisse spectaculaire à des pouvoirs surnaturels, Lucie Castets évacue la question d'un bref « Au temps pour moi ». La boulette est dissoute en un éclair. Cuisson, disparition. Le cordon bleu pourra faire valoir auprès du chef étoilé son talent pour les recettes à l'étouffée. Plus que 1.500 chômeurs. Au temps pour moi. Une dette de 3.000 milliards, autant pour eux. La formule offre l'avantage de s'adapter à tous les ministères. Dans les plus brefs délais, Emmanuel Macron organise un grand débat : faut-il écrire « autant pour moi » ou « au temps pour moi », comme conseillé par l'Académie ? Lucie Castets a-t-elle voulu dire qu'elle en voulait autant pour elle, sous-entendu autant que Gabriel Attal ? Ou bien se situait-elle sur le terrain de la maladresse ? À vos claviers. Vous avez trois ans.
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Lucie Castets
57 commentaires
La nouvelle égérie de Tondelier semble avoir gommé la miss Rousseau !
Son sourire figé et exaspérant cache mal son incompétence et illustre bien son rôle de perroquet des marionnettistes de LFI…
L’utilisation de la formule « Au temps pour moi » par Lucie Castets me laisse perplexe. Est-elle vraiment de gauche ou est-elle fille de militaire ? Si c’est le cas, les écolos ne vont pas être contents.
J’ai entendu cette expression réglementaire un nombre incalculable de fois lorsque j’ai effectué mon service militaire chez les fantassins du Jura en 1978, je ne crois pas que notre encadrement votait à gauche…
On comprend mieux, dès lors, le bilan désastreux des finances de la ville de Paris dont elle tiendrait les rennes ! Autant pour les Parisiens…
Excellent, comme toujours, mais en ce qui concerne ces suppressions de postes, effectuées par un gouvernement… »Démissionnaire » uniquement chargé de gérer les affaires courantes, est-ce bien légal et cela fait-il vraiment partie des affaires courantes ?…
Cela me paraît LA question à poser…
Vous n’avez pas tort
Je préfère Caligula nommant son cheval à Macron nommant Lucie .
Hi, hi… Ce ne serait peut-être pas pire !
Le cheval était nommé « Incïtãtus » par Caligula certes, mais Castets elle, est encore plus » Incïtãtus » que le cheval, car elle se nomme elle même !.. c’est toute la différence, voire la folie du personnage !..
Pour info : Rappelons que la définition du mot « incïtãtus » dans le GAFFIOT est : « élan vif, mouvement rapide »
ce qui sied parfaitement au personnage concerné.
Je ne sais pas si vous plaisantez ou non… « Autant pour moi » et non « Au temps pour moi », voilà la bonne formulation !
C’est ce que je n’osais relever!…
Et non cher ami !..
L’expression juste est bien entendu « Au temps pour moi « et c’est une expression qui vient de la musique, plus exactement utilisée par les chefs d’orchestre lors des répétitions lorsqu’ils demandent à l’orchestre de reprendre la partie jouée sur le « temps qui est donné par lui-même » d’où le « Au temps pour moi » et afin d’éviter que chacun reprenne la partie n’importe où … c’est le chef d’orchestre qui donne le « temps » comme le musicien donne le « La » afin que tous soient accordés à l’unisson !..
ah bon , moi je crois que ça n’a rien , .. à voir avec la musique ( autant pour moi )
Arrogante, insupportable de suffisance, se prend pour un génie (!) woke…
Comme 75% de la communauté LGBT ils veulent briller mais le vernis part vite et l’efficacité sera proche du néant !!
Après le Mozart de la finance dilapidée en tant de temps, aurons-nous droit à la walkyrie de la finance débridée en autant de temps ?
D’une opinion pleine de rudesse, mais pleine de clairvoyance, nous pourrions dire pour ces deux cas dramatiques et irrécupérables : « Quelle impréparation ! quel flou ! quelle incompétence chronique ! Si ce sont des ténors de la finance, nous sommes empereur de Chine… »
Et la dette abyssale de la Mairie de Paris , dont elle a la charge ? »Au temps pour moi » aussi ?