[SATIRE À VUE] Jacques Attali : et si Trump était un agent martien ?

Dans sa dernière intervention, Jacque Attali évoque la possibilité que Donald Trump défende les intérêts russes et même chinois. L'Europe serait, au bout du compte, la grande bénéficiaire de cette double trahison aux intérêts américains.

Trump, un agent russe ? Jacques Attali va plus loin. Il pourrait être aussi un agent... chinois. L'un et l'autre à la fois ou à tour de rôle. Disons agent chinois le matin et pro-Poutine l'après-midi. Sa proximité avec Elon Musk pourrait en faire un agent martien. Le vieux sage mondialiste réserve cette possibilité pour sa prochaine apparition sur les réseaux sociaux.

Et si le président Trump était un agent chinois? pic.twitter.com/BLK46hvidu

— Jacques Attali (@jattali) April 23, 2025

Ce jour, il nous ramène au temps où la Chine était exsangue. Ce pays n'avait rien pour devenir la première puissance mondiale. Pollution, démographie catastrophique, misère. Et pourtant, aujourd'hui, elle casse la baraque. Jacques Attali énumère les secteurs où la Chine a dix ans d'avance, notamment en matière de « crédit social qui permet de contrôler tout le monde de façon incroyablement efficace ». L'ex-conseiller à vie des présidents de la République se verrait bien en mandarin chuchotant à l'oreille de Xi Jinping. Il saurait lui expliquer comment raccourcir la laisse qui relie les habitants au pouvoir central. Mais foin de plan de carrière, la Chine « ne serait pas une première puissance mondiale si les États-Unis n'étaient pas en train de... » Le pays serait resté à l'âge de pierre si Donald Trump n'avait pas gagné les élections. Et bien pire encore. Le maudit président s'est mis en tête de rendre la Chine encore plus puissante. D'où l'éventualité qu'il œuvre en cachette pour les intérêts chinois. Mais le matin, seulement. Un burger avalé en vitesse et il se branche sur Radio Moscou, d'où il reçoit ses ordres de mission. Et nous n'aborderons pas sa soirée passée à converser avec de hauts dignitaires martiens.

Trump, Xi Jinping et Poutine, agents bruxellois ?

Laisser la Chine continuer à régner sur le commerce international ou tenter de la contrer par des mesures courageuses... Jacques Attali ne voit d'inconvénients qu'à la seconde solution. Il constate que « 7 des 10 plus grands ports du monde sont chinois. Aucun n'est américain. » (Encore la faute à Trump !) Mais réjouissons-nous, car « l'Europe a tout à gagner à cela parce qu'elle est le lieu de refuge des démocraties face aux trois prédateurs que sont les USA, la Chine et la Russie ». Sous son aile protectrice vont venir s'abriter les poussins démocratiques apeurés par les trois vilains renards. L'Europe va devenir ainsi « le pôle de rassemblement de toutes les intelligences, de tous les investissements ». Haut les cœurs et les drapeaux bleus étoilés ! Le fin politologue conclut son intervention  : « C'est le moment, pour l'Europe, de prendre son envol. » Vive la politique de Donald Trump qui rend l'Europe plus forte ! Gloire à lui, à la Chine et à la Russie qui propulsent la France et ses alliés de l'UE toujours plus haut, toujours plus loin ! Le message sous-jacent de Jacques Attali est passé : Donald Trump, Xi Jinping et Vladimir Poutine sont en réalité des agents qui travaillent en sous-main pour l'Europe. Pourquoi ne pas avoir commencé par là ?

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